Le 18e festival prendra son départ lundi 9 janvier, les bénévoles ont choisi entre 10 thèmes et la lutte a été difficile. Finalement c'est "vivre au pays" qui l'a emporté. 12 agences d'intérim à Quimperlé, des jeunes qui partent en nombre travailler ailleurs, des emplois souvent précaires localement, mais aussi une arrivée massive de nouveaux résidents, actifs et à la retraite qui modifie l'avenir du pays et de la région, Sans parler de tous les Bretons du monde, des exilés... : le thème était riche.
Pour les enfants, théâtre et cinéma en breton pour 500 d'entre eux, contes en français pour 450. Un grand marché couvert avec concours international d'épluchage de pommes de terre et fest-deiz, le tout dans la même salle.
Six films dont cinq en breton sous-titrés en français, de Bastian Guillou, Soazig Danellou, Roland Michon,France 3 qui parlent des infirmières de nuit, des Bretons de St Denis, des routes de 1970 (sociales, écologistes, culturelles) et de Rémi Derrien en reportage dans le pays de Quimperlé. Brigitte Chevet, elle, fait découvrir le Docteur Yoyo qui s'installe à Lopérec, ville qui n'a plus de médecin. Des débats suivront chacun des films, en présence des réalisateurs.
Trois groupes de rock locaux, une création de Lors Landat, 21 couples de sonneurs, chanteurs pour un fest-deiz/ fest noz de 12 heures le samedi 14 janvier, ...
Pour en savoir plus, et lire la programmation détaillée : (voir le site)
Et tout cela, mené par une équipe de fous, de 60 bénévoles qui avec peu de subventions et beaucoup d'huile de coude, oeuvrent pour la langue et la culture bretonne en pays de Quimperlé. S'il y a des sous (et c'est pas souvent), ils vont à Diwan. Qui a dit que les luttes des années 70, c'était fini ?