Ce que le CG 44 inflige à Bretagne Réunie, et donc à tous les signataires de la pétition demandant un référendum dans le département de Loire-Atlantique, est un déni de démocratie particulièrement grave. En refusant de porter le débat sur la réunification devant le peuple comme la loi l’y autorisait, il y a quelques mois, et en faisant maintenant barrage à l’envoi de la pétition vers Paris, Monsieur Grosvalet et son équipe agissent ni plus ni moins comme des factieux.
Au moment où la révolte des Gilets Jaunes a montré que cette démocratie représentative avait un énorme problème de crédibilité dans l’Hexagone, s’y prendrait autrement si l’on voulait mettre de l’huile sur le feu ? Nul doute que les décisionnaires parisiens ne sont pas étrangers à l’attitude lamentable de Monsieur Grosvalet et de ses affidés. Mais les Bretons vont-ils continuer longtemps à encaisser ces affronts sans réagir ? Dans un premier temps, il faudra au moins sanctionner cette classe politique, qui reste sourde à toutes les revendications bretonnes, lors de toutes les élections à venir. Mais la réponse à ce mépris et à ce déni de démocratie devra aller crescendo. Il en va de l’avenir de la Bretagne, et de l’idée de démocratie.
Frank Darcel, président de Breizh Europa