Le déferlement de violences de la Guardia civile dimanche dernier contre la population catalane aux mains nues, le silence honteusement complice de l'Union Européenne et de ses Etats membres à commencer par la France, l'un de ses membres fondateurs : un déni des valeurs dont ils prétendent se revendiquer...
Au-delà du déni de justice, quelles seront les conséquences de ce déni humain en Catalogne dimanche pour l'avenir de l'Union Européenne dans le cadre de laquelle on va nous demander de voter l'an prochain ? Au fait, voter quoi si l'on est pas d'accord avec les libertés territoriales que ces États nous ont dévolues après annexion.
Et pourtant selon la charte de l'ONU, SIGNÉE PAR LA FRANCE, MEMBRE FONDATEUR également : “un peuple a le droit à son territoire.”
Les Catalans ont voté dans les conditions scandaleuses que l'on a vu. Indigne d'un État qui se dit démocratique. Mais la France est du même acabit : pas de parole et l'on se souviendra longtemps encore de ses débordements à Plogoff !
À Nantes les responsables de Bretagne Réunie ont démissionné devant une violence… annoncée ! Or, seul l'État est responsable de l'ordre public. Pas les organisateurs d'une manifestation qui prennent toujours les leurs. Il est aussi comptable de la sérénité d'une foule à manifester son désaccord avec ce non-respect de la loi, par l'État lui-même, pourtant “dit”, de droit : car il s'agit de la nullité et donc de l'effacement de toute loi de Vichy. Ce qui a été fait en tout domaine. Sauf un seul : celui de la coupure de la Bretagne historique en deux.
CET EFFACEMENT QUE RÉCLAMENT LES BRETONS N'EST DONC QUE JUSTICE DANS UN ÉTAT RÉPUBLICAIN. ON EN EST LOIN.
Aussi, si l'Europe ne protège pas le droit de ses minorités devant ces dénis de justice, pourquoi aller voter pour cette Europe ? Nous sommes 40 millions de citoyens européens faisant partie de minorités ethniques et culturelles et… disposons d'un bulletin de vote ! Mais pas de droits ? AUCUN DROIT DEVANT LES ÉTATS ?