Selon Paul Molac, député apparenté Union démocratique bretonne (UDB) et compte-tenu des dernières informations communiquées dans la presse « la région Bretagne ne disparaît pas de la carte, mais nous ne pouvons absolument pas nous satisfaire d'un redécoupage qui ne débouche pas sur une Bretagne réunie.
Alors que l'ensemble de la carte administrative française sera bouleversée, comment expliquer aux habitants de la Loire-Atlantique que leur département ne réintégrerait pas sa région d'origine malgré leur soutien constant affiché dans toutes les études d'opinions ? Comment l'expliquer aux 548 communes de Bretagne à cinq départements qui ont voté des v½ux pour la réunification ? Comment l'expliquer à tous les Bretons qui, depuis plus de quarante ans, manifestent à plus de 10 000 personnes, comme il y a un mois à Nantes, pour une réintégration de la Loire-Atlantique à la Bretagne ?
Alors que le Gouvernement a appelé les Français à se saisir de cette réforme, on opposerait une fin de non-recevoir aux seuls citoyens de toute la France qui se sont mobilisés avec enthousiasme sur la question ?
La perspective lointaine et sommes toutes très hypothétique de voir des départements user d'un droit d'option pour rejoindre une autre région ne doit pas nous dévier de notre ambition qu'est une Bretagne réunie maintenant. Nous avons une occasion historique qui ne se représentera pas de sitôt. La laisser passer serait très lourd de conséquence. Cherchons aujourd'hui, avec la Loire-Atlantique les moyens de notre réunion. A nous Bretons des cinq départements, de nous mobiliser jusqu'au bout pour faire notre une Bretagne réunie ! »