Le Père Maunoir est « aussi illustre qu'inconnu », comme a dit de sa personne un écrivain breton (Tanguy Malmanche).
Il est peut-être davantage méconnu qu'inconnu, c'est-à-dire connu de travers, et de manière parfois péjorative. Il mérite d'être redécouvert, ou découvert tout simplement.
À la suite de son devancier Michel Le Nobletz, (1577-1652), Julien Maunoir (1606-1683) a contribué, sous les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, à réévangéliser la Bretagne et, essentiellement, celle de langue bretonne.
Prêtre, jésuite, le Père Maunoir est né la même année que Pierre Corneille, et est mort un an avant lui. Ils ont été l'un et l'autre élèves dans des collèges jésuites, Corneille à Rouen, Maunoir à Rennes. La comparaison entre le prédicateur breton et l'auteur du Cid et de Polyeucte s'arrête là.
Les tragédies de Corneille ont enchanté la Cour et la Ville ; le peuple breton, lui, s'est enthousiasmé pour les cantiques bretons que le Père Maunoir lui enseignait, et il les a chantés de tout coeur, jusque vers 1950...
Tout cela se passait il y a 400 ans, mais à lire les relations du Père Maunoir sur son activité missionnaire, on se croirait aux temps de saint Samson, de saint Corentin et de saint Hervé.
L'histoire religieuse de la Bretagne se greffe sur son histoire générale, dont elle est une part, qu'on ne saurait écarter, car cette histoire religieuse donne à l'Histoire tout court un éclairage, parfois singulier, mais toujours instructif...
Ce premier tome de la vie du Père Maunoir couvre les années 1606-1648. Une est suite est prévue, pour la période 1649-1683.
Prix : 21 €
ISBN 978-2-9529759-3-3
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