Dans le débat qui agite les médias sur la réforme du collège, il est beaucoup question de l'enseignement du grec, du latin et de l'allemand qui est plus ou moins mis en péril mais il n'est jamais question de la place précaire des langues dites régionales dans l'enseignement public. Elles risquent, avec la réforme, d'être complétement marginalisées.
Le Parti de la Nation occitane souhaite rappeler sa proposition de régionalisation de l'Education nationale comme cela existe dans les « Länder » allemands.
Cela signifie que les nouvelles régions héritées de la très contestable réforme territoriale auraient compétence, avec les moyens nécessaires, pas seulement sur les murs des établissements scolaires mais pourraient recruter les enseignants et adapter en partie les programmes pour offrir à tous les niveaux dans toute l'Occitanie un enseignement de la langue et de la civilisation occitane.
Il en serait de même pour les autres langues de France en Bretagne, en Flandre néerlandophone, en Alsace, au Pays basque, en Catalogne Nord et en Corse.
Les programmes du collège devraient également prévoir que l'enseignement de l'histoire ne passe plus sous silence l'histoire des vaincus et relate les conquêtes militaires qui ont permis l'extension du royaume de France puis de la République ainsi que la tentative d'éradication des langues de France avec les lois Jules Ferry entre autre.
Comme cette proposition ambitieuse n'a aucune chance d'être acceptée par le gouvernement actuel, il faudra la défendre dans la rue le samedi 24 octobre lors de la grande manifestation pour la langue occitane à Montpellier. Le Parti de la Nation occitane y sera et le fera.