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Erwan Le Moigne et Sylvain Fresneau à la sortie du tribunal
Erwan Le Moigne et Sylvain Fresneau à la sortie du tribunal
- Dépêche -
Un mois de prison avec sursis pour un militant anti-aéroport
Le tribunal correctionnel de Sant-Nazer / Saint-Nazaire a rendu son verdict à l'encontre de Sylvain Fresneau. L'opposant historique à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été condamné à un mois de prison
Par Hubert Chémereau pour Hubert Chemereau le 11/09/12 16:58

Le tribunal correctionnel de Sant-Nazer / Saint-Nazaire a rendu son verdict à l'encontre de Sylvain Fresneau. L'opposant historique à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été condamné à un mois de prison avec sursis pour des faits de violence à l'encontre des forces de l'ordre survenus lors de la manifestation du 21 juin dernier. La justice le poursuivait pour avoir reculé avec son tracteur en direction d'un cordon de gendarmes mobiles. Le tribunal n'a pas suivi la procureure qui avait demandé une interdiction de manifester pendant un an. Le militant anti-aéroport a été relaxé pour «les faits d'attroupement» lors de la même manifestation. Sylvain Fresneau a déclaré qu'il avait été relaxé le 28 août dernier lors du rassemblement de soutien devant le tribunal par la justice populaire et condamné par la justice politique ce 11 septembre. En accord avec son avocat Erwan Le Moigne, il a décidé de faire appel à Rennes. L'avocat bien connu pour la défense des militants bretons poursuivis régulièrement par la région administrative « Pays de Loire » a déclaré: « même si cette peine est clémente, ce n'est pas satisfaisant au niveau du droit, car nous considérons qu'il n'a pas commis ces violences».

L'autre opposant jugé le même jour a été relaxé des faits de violence à l'encontre d'un gendarme, mais condamné à deux mois de prison avec sursis pour son refus de prélèvement ADN. Erwan Le Moigne s'est élevé avec énergie contre la pratique de prélèvement ADN dans les affaires politiques.

Les observateurs ont pu remarquer un déploiement impressionnant de forces de police autour du tribunal nazairien. On pouvait compter plus du double de CRS pour une cinquantaine de manifestants.

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