Il s'en est allé le vieux briscard, Jean-Yves Cozan, celui que l'on appelait “le député Diwan”, à qui cette école doit tant. “ Je ne parle pas breton, disait-il, mais cette langue doit vivre, c'est notre différence, notre culture, notre richesse”.
Car ce pays, il le voyait tel qu'il était : “Un géant culturel, mais hélas un nain politique, simplement parce que les Bretons sont trop conciliants, constatait-il.”
Il part en laissant une Bretagne en mutation mais tant de choses ont changé parce qu'un jour il a décidé d'aider ses associations, sa langue, sa culture, parce qu'il a donné des moyens aux idées et aux gens de ce pays afin qu'ils puissent le modeler avec la force de l'esprit et du poignet malgré les vents contraires.
Breton il était jusqu'au bout des doigts, jusqu'au point de se lever contre ce et ceux qui ne collaient pas avec ses convictions et celles de ce pays qu'il aimait sentir, “les pieds dans la glaise”.
Trugarez vras Jean-Yves, reste le chemin parcouru et il est riche.