Le public découvrira un décor de cabaret, tabouret haut et lumières tamisées.
Là, Yannig arrache à son accordéon des myriades de notes : c'est l'appel.
Rozenn entre en scène, robe des années trente et talons hauts.
D'emblée, le duo entraîne la salle dans un univers de chants traditionnels revisités et de compositions personnelles, où la langue bretonne portée par la voix aux intonations blues et jazzy de la chanteuse, se mélangent aux accents argentins de l'accordéon, tantôt feutrés, tantôt endiablés.
Allant de la gavotte du Centre Bretagne à la chanson cabaret parisienne,
le répertoire est parfois emprunté à la tradition, composé et inspiré d'Astor
Piazzola, de Marlène Dietriech, ou de diverses cultures traditionnelles d'Europe.