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- Communiqué de presse -
Revalorisation des retraites agricoles : à quand le tour des femmes ?
La Confédération paysanne et l'ANRAF, l'Association Nationale de Retraités Agricoles de France, ont organisé, il y a quelques jours, une rencontre en visioconférence avec une dizaine de parlementaires impliqué-e-s sur le thème des retraites agricoles ainsi que M. Cormery, président de la Caisse Centrale de la MSA.
Par pour Confédération paysanne le 1/04/21 18:48

La Confédération paysanne et l'ANRAF, l'Association Nationale de Retraités Agricoles de France, ont organisé, il y a quelques jours, une rencontre en visioconférence avec une dizaine de parlementaires impliqué-e-s sur le thème des retraites agricoles ainsi que M. Cormery, président de la Caisse Centrale de la MSA. Elle a permis de faire le point sur l'entrée en vigueur de la loi Chassaigne cet automne, qui permettra de revaloriser à 85% du SMIC les retraites des chef-fe-s ...

La Confédération paysanne et l'ANRAF, l'Association Nationale de Retraités Agricoles de France, ont organisé, il y a quelques jours, une rencontre en visioconférence avec une dizaine de parlementaires impliqué-e-s sur le thème des retraites agricoles ainsi que M. Cormery, président de la Caisse Centrale de la MSA*.

Elle a permis de faire le point sur l'entrée en vigueur de la loi Chassaigne cet automne, qui permettra de revaloriser à 85% du SMIC* les retraites des chef-fe-s d'exploitation, sous réserve d'une carrière complète, c'est à dire l'ensemble de ses trimestres cotisés, dont 17,5 ans sous le statut de chef-fe d'exploitation. Ne sont pas concernées les personnes qui atteignent déjà 85% du SMIC* avec d'autres pensions : une économie sur le dos des polypensionné-e-s, qui complique et retarde la revalorisation promise.

Si nous prenons acte de cette avancée réclamée de longue date, il est urgent d'améliorer les retraites des femmes, trop longtemps laissées pour compte. Rappelons qu'en moyenne, elles touchent 300€ de pension de moins par mois que les hommes. En métropole comme en outre-mer, leur travail invisible a permis d'offrir à tous une alimentation abordable et de qualité. Mais elles ont souvent travaillé sans statut ou comme aide familiale, conjointe ou collaboratrice : des sous-statuts à cotisations minimales qui les condamnent à des retraites misérables.

Les parlementaires présent-e-s à la rencontre ont conscience de cette injustice et veulent améliorer leur situation. Trois propositions de lois sont à l'étude, portées par M. Chassaigne, Mme Dubois et Mme Sollogoub. Nous appelons à coordonner ces initiatives pour qu'elles débouchent rapidement sur des mesures concrètes, comme l'amélioration de la Pension Majorée de Référence, qui bénéficierait aux retraitées les plus modestes. Apportons au plus vite aux paysannes la reconnaissance qu'elles méritent !

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