Le Conseil général, lors de sa commission permanente du jeudi 5 mai, a retenu les 4 sites pilotes pour l'expérimentation de son plan en matière de résorption des zones d'ombres ADSL. Présentés par Hervé Bocher, vice-président délégué aux Finances et à l'administration générale, les sites sont : Dréfféac, Corsept, La Rouxière et Corcoué sur Logne-La Limouzinière. Cette action vient confirmer l'engagement de la majorité qui a souhaité dès début 2008 rendre accessible le haut-débit pour tous.
Le haut-débit en Loire-Atlantique : des zones d'ombres subsistent
Le département de Loire-Atlantique présente aujourd'hui une couverture ADSL complète du territoire à un débit de 512 kb, et chaque central téléphonique de l'opérateur historique dispose désormais des équipements permettant de diffuser le signal ADSL 512 kb à 98,8 % de la population. Toutefois, il subsiste encore des zones d'ombre (ZO) résiduelles dues pour une part à la présence d'équipements télécoms incompatibles (multiplexeur) et, pour une autre part, à un éloignement trop important du central téléphonique (NRA).
Quatre sites pilotes ont été retenus le 5 mai en commission permanente
« Dréfféac, Corsept, La Rouxière, Corcoué-sur-Logne-La Limouzinière, ce sont les 4 sites-pilotes retenus pour l'expérimentation du haut-débit », explique Hervé Bocher, vice-président du Conseil général délégué aux finances et à l'administration générale. « Nous avons défini ces zones selon trois critères majeurs : la taille de la zone d'ombre en nombre de lignes inéligibles, l'acuité de la demande pour un besoin professionnel et nous avons veillé à une répartition géographique équitable », conclut le vice-président.
Le haut-débit, un enjeu crucial d'aménagement du territoire
Sans intention de se substituer au rôle des opérateurs de télécommunications, le Conseil général a souhaité porter un effort particulier en direction des entreprises et des usagers situés dans les zones d'ombre, en soutenant des solutions techniques pérennes et économiquement abordables.
Une solution filaire sera donc expérimentée : de type NRA/ZO, elle vise à rapprocher les équipements ADSL du central téléphonique (NRA) en créant un sous-répartiteur au plus près des usagers situés en zone d'ombre (ZO). Elle nécessite toutefois de conduire des travaux de génie civil pour raccorder ces équipements.
Le coût de l'expérimentation Haut Débit, mis en place par le Conseil général : environ 500 000 €, dont, 200 000 € en 2008 et de 300 000 € en 2009.