La section morbihannaise du collectif Ai'ta ! a organisé une opération symbolique de «bilinguisation» d'un bus du réseau de l'agglomération vannetaise le 14 septembre.
En septembre 2010, l'Agglo de Vannes signait l'accord « Oui au breton » avec l'office public de la langue bretonne visant à promouvoir le breton dans la vie publique
7 actions étaient prévues visant à atteindre en 2 ans la certification de niveau 1 de la charte (qui en compte 4) au bout de 2 ans . Mais depuis, quasiment rien n'a été fait...
Pire, des décisions récentes de l'Agglomération vont à l'encontre de la langue bretonne. Fin 2012, la Communauté d'agglomération du pays de Vannes par le biais de son directeur de la culture et de son président en charge de la culture, a signifié un refus d'une demande de subvention modeste de la crèche en langue bretonne «Babigoù Breizh» (achat de quelques places) en vue d'ouvrir un second site vannetais.
En septembre 2012, l'Agglo rénovait son réseau de bus (une de ses principales compétences) et lançait une nouvelle signalétique dont le breton est absent.... (malgré un des points de l'accord qui stipulait la mise en place systématique du bilinguisme dans toute nouvelle signalétique..)
3 ans après la signature de la charte « Oui au breton » , le collectif Ai'ta ! a « fêté» ce triste anniversaire et a procéder à une « bilinguisation » d'un des "bus de dernière génération de l'Agglo de Vannes" qui comprend des dispositifs visuels et sonores de signalisation des arrêts.
Par cette action symbolique, "à l'approche des élections municipales de 2014", le collectif entendait dénoncer ce déni de parole de la Communauté d'agglomération du pays de Vannes qui ne respecte pas ses engagements.
Nelly Fruchard, maire de Plescop, que nous avions invité, et qui a oeuvré pour la signature de la charte par l'agglo de Vannes, était présente pour affirmer sa solidarité envers nos revendications.