On était le 14 janvier 2017, parmi les candidats se trouvait Emmanuel Macron, et nous écrivions, évoquant ses propos de ministre peu amène à notre égard : “déjà les Bretons sont des analphabètes. Quant aux autres peuples de l'Hexagone, que sont-ils ?(…)”
Aux yeux de Emmanuel Macron, aujourd'hui président, en voyage en Roumanie, “ la France n'est pas réformable, les Français ne veulent pas de réformes !”
Mais les Bretons en veulent.
Et nous poursuivions, ce 14 janvier sur le constat suivant :
“Quand des élus sont arrivés à ce point – déclaré ou pas – de mépris pour leurs électeurs, c'est dire l'état de déliquescence de cette république… qu'ils ne veulent absolument pas réformer ! Cette constitution les arrange tant. Leur silence unanime sur la réforme de l'État parle pour eux. (… ) Alors que c'est le fonctionnement du pays entier qu'il faut revoir de A à Z !
(…)“cette réforme “résurrection” vers plus d'autonomie administrative régionale et locale, ferait revivre l'économie.”(…)
Tel était donc notre propos, à nous Bretons, tel demeure notre demande et nous n'admettons pas qu'on nous fasse dire ce que nous n'avons jamais dit : mais à une condition démocratique incontournable tout de même, celle de nous demander notre avis quant au contenu de la réforme.
Car ras l' bol des diktats parisiens sur un territoire qui n'est pas le sien. Mais le nôtre.
Aussi, que l'on mesure notre étonnement quant à la déclaration scandaleusement méprisante pour le peuple qui vient de l'élire - massivement en Bretagne, par la force des choses car n'étant pas fasciste, il n'avait pas le choix ! - élisant donc l'énarque qu'il fut, et qu'il reste, jusqu'à sa moindre fibre vu ce mépris clamé depuis un “étranger”, fusse-t-il européen ! Une Europe qu'il veut rebâtir ? Il n'en prend pas le chemin car les Roumains ont mal vécu leur manque de démocratie pour entrer bille en tête dans une autocratie ! Autocratie mondiale “macronnienne” qui s'était déjà adressée au monde sur les marches de l' Élysée lors du refus de Trump d'adhérer à la “Cop 21 Paris 2017” !
Son élection lui est donc montée à la tête à ce point ?
Nous n'avons pas entendu ce type d'anathème durant la campagne électorale : tout devait être réformé après cette élection, et en profondeur, en accord avec le peuple… qu'il soit de droite ou de gauche ! Des réformes devant engendrer des économies… la dette étant ce qu'elle est…
Plus d'un vous diront, sachant ce que l'actualité vient de nous apprendre : que tout cela n'était que “maquillage” de campagne !