En décembre 2008, Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional, avait clos « Les rencontres du patrimoine culturel immatériel de Bretagne », organisées par Dastum, en exprimant clairement le souhait que cette richesse dansée, sonnée, chantée ou contée, puisse être officiellement reconnue par l'Unesco.
Dans l'intervalle, Dastum a poursuivi son travail de valorisation et abouti à un document intitulé « Appel à la reconnaissance du patrimoine culturel immatériel de Bretagne », que les grandes associations et fédérations culturelles ont déjà approuvé mais qui s'adresse en premier lieu aux élus bretons. Le président de la Région sera le premier à en prendre connaissance mardi prochain.
L'objectif des acteurs culturels bretons, réunis autour de Dastum, est de voir les collectivités s'engager en faveur de la sauvegarde de ce patrimoine, dit PCI, et la Région soutenir la candidature de la Bretagne - portée par l'État - auprès de l'Unesco. L'enjeu serait de faire inscrire sur les deux listes représentatives certains des éléments les plus importants de ce patrimoine comme le fest noz ou les gwerzioù.
La convention de l'Unesco
Selon cette convention datant de 2003, le patrimoine culturel immatériel recouvre de nombreuses pratiques, représentations et expressions orales, traditions festives et rituelles, savoir-faire liés à l'artisanat, aux paysages et, en Bretagne, aux activités maritimes.
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