Quand les Bretons arriveront à s'entendre alors, on pourra faire de ce pays autre chose qu'une région mortifère avec vue sur la mer
Quand les Bretons arriveront-ils à s'entendre sur un projet sans se déchirer, se couper en morceaux, comme ce que font depuis les Bonnets rouges à Quimper les kilomètres de commentaires sur facebook, ABP, 7Seizh,Dilhad Sul... et tous les forums sociaux possibles et imaginaires ?
Quand les hommes et les femmes de ce pays se mettront-ils ensemble autour d'une table pour discuter sans querelles de clochers, sans chapelles linguistiques, syndicales, agricoles, politiques politiciennes avec les élections qui approchent ?
Quand l'environnement ne sera-t-il plus vécu comme un délire d'écologistes retardés et batailleurs et quand chacun assumera sa part de responsabilité dans notre dépendance énergétique ?
Qui assumera la fuite en avant d'une agriculture qui tarde à inventer un nouveau modèle, reproduisant indéfiniment le même, alors qu'elle sait qu'il est urgent de changer ?
Quand les hommes et les femmes de ce pays reconnaîtront-ils que les jeunes fuient la Bretagne pour aller travailler ailleurs, alors que le télétravail se développe et que d'autres emplois vont naître, qu'il faut faire preuve de créativité et d'initiative comme jamais ?
Quand la perspective qui nous est donnée, la solidarité ou la guerre, sera-t-elle véritablement évoquée ? Pourquoi ce qui arrive aux Grecs, aux Espagnols, aux Irlandais ne serait pas notre lot à nous bientôt ?
Quand les Bretons seront capables de parler sans passion, sans haine et sans tabou, de ce qui précède, alors la Bretagne sera un laboratoire multilingue pour l'avenir, un pays digne de ce nom...