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- Dépêche -

Présidentielle : Hervé Morin abandonne et s'exprimera jeudi ou samedi

Le candidat du Nouveau Centre Hervé Morin, c'est fini, La nouvelle est pour l'heure confidentielle, mais sera officialisée dans la semaine. La décision a été prise ce soir par le candidat

Par Louis Bouveron pour ABP le 13/02/12 22:51

Le candidat du Nouveau Centre Hervé Morin, c'est fini, La nouvelle est pour l'heure confidentielle, mais sera officialisée dans la semaine. Le candidat s'était clairement exprimé par le passé en faveur des réunifications bretonne et normande.

Hervé Morin est maintenant l'ex-candidat du Nouveau Centre. Le parti penche pour Sarkozy.

Mise à jour du mardi 14 février 2012

On apprend ce soir que l'ex-candidat s'exprimera jeudi ou samedi sur une grande chaîne nationale. Le candidat annoncerait son ralliement - dans l'intérêt de son parti - à Nicolas Sarkozy.

La décision a été prise lundi soir par le candidat lors d'une réunion du conseil national du Nouveau Centre, le Normand Morin s'est retiré dans l'Eure pour s'isoler avant l'annonce officielle de son retrait de la course présidentielle demain ou mercredi et réfléchir à la motion qu'il va présenter au congrès national du parti le 25 février et dans laquelle il annoncera son retrait officiellement.

L'intervention de Philippe VIGIER, secrétaire général du Nouveau Centre et député de la 4e circonscription d'Eure-et-Loir, pour démentir le retrait du président du Nouveau Centre, revient donc a reculer pour mieux sauter.

Cette décision intervient alors que le candidat, crédité au mieux de 1% des suffrages, n'est pas parvenu à décoller, ni à rassembler les 500 parrainages requis, aidé notamment par les ténors de son parti qui lui ont préféré Nicolas Sarkozy. Les Jeunes Centristes, eux, hésitent entre Sarkozy et Bayrou. Le faible poids électoral de l'ex-candidat du Nouveau Centre n'est pas pour faciliter ses négociations en vue de son « reclassement » dans la majorité ainsi que de celui de ses fidèles.

Christine BOUTIN, autre abandon de ces derniers jours, a été plus prévoyante en affichant clairement son soutien à Nicolas Sarkozy au moment d'annoncer son abandon et en s'abstenant durant sa campagne d'attaques trop marquées à son égard.

A noter qu'Hervé Morin s'était à plusieurs reprises prononcé pour la réunification de la Normandie, en appelant les présidents de Région à lancer la procédure (voir le site) et (voir le site) et avait déclaré être favorable à la réunification bretonne, pour les mêmes causes qu'en Normandie. C'était, à ce jour, avec Eva Joly, les seul candidats français à s'être clairement déclarés favorables à l'unité de la Bretagne.

Voir aussi :

French presidential elections : the end for Hervé Morin par Louis Bouveron le 13/02/2012
Patricia Adam pose une question écrite au ministre de la Défense Hervé Morin par Anvven le 03/10/2010

Cet article a fait l'objet de 1554 lectures.

Étudiant en droit-histoire expatrié en Orléans, passionné par l'histoire et le patrimoine de la Bretagne. S'intéresse aussi à l'économie bretonne et à l'actualité de Loire-Atlantique.

[ Voir tous les articles de de Louis Bouveron]

Vos 13 commentaires

Pierre CAMARET Le Lundi 13 février 2012 23:15

Et voila ,le jeu s' eclaircit.
Sans enthousiasme , je vais voter pour SARKOZY au deuxieme tour . Que fera t-il pour la Bretagne , reponse :pas grand chose?? mais son concurrent lui nous l' a annonce :RIEN .
Donc ce n' est pas encore pour cette fois. Si les Bretons , un jour , changeaient et avaient une politique d' UNITE , donc un poids electoral et bien " ces messieurs" en tiendraient compte .
Mr le President que se passe t-il a l'OUEST ... mais rien de nouveau .Donc on continue . Malheureusement je ne les ai plus ( avec tous mes demenagements )mais ce qui a ete ecrit il y a 50 ans , par le mouvement breton en general , est la meme prose que celle d' aujourdhui . Evolution = Zero / Lecons apprises = Zero

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Padrig Le Mardi 14 février 2012 03:01

Ce n'est pas une grosse perte !

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Joseph Victor Le Mardi 14 février 2012 07:41

"C'était, à ce jour, le seul candidat français à s'être clairement déclaré favorable à l'unité de la Bretagne"
Avec Eva Joly... :
"Invitée à s'exprimer devant le congrès de la fédération Régions et peuples solidaires, qui se tient à Mouans-Sartoux (Alpes Maritimes, Occitanie), Éva Joly, candidate à l'élection présidentielle, s'est présentée comme la « candidate de l'écologie et du fédéralisme », ajoutant : « Je m'oppose au système centralisé unitariste français. La France n'est pas Paris ».
Répondant à une question de Mona Bras, conseillère régionale de Bretagne et porte-parole de l'Union démocratique bretonne (UDB), Éva Joly s'est clairement engagée en faveur du retour de la Loire-Atlantique dans la région Bretagne : « J'ai du mal à comprendre que cette décision du régime de Vichy soit encore en vigueur. Si je suis élue présidente de la République, je réparerai cette anomalie, je reviendrai sur l'erreur historique de 1941»"

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Michel H. A. Patin Le Mardi 14 février 2012 08:04

C'est là aussi le résultat de la divison. Morin est un élu de haute-Normandie, un bastion du PS et il compte que très peu d'appuis en basse-Normandie. Pas étonnant que les consignes de droite comme de gauche étaient d'éviter de le parraîner.
Hervé Morin s'il est un réunificateur, mettait vite de coté sa fibre réunificatrice une fois entré au gouvernement. Ministre de la Défense, je ne me rappelle pas l'avoir entendu prononcer une fois le mot réunification ou alors cela n'est pas parvenu aux oreilles des Normands.

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Kristen Tonnelle Le Mardi 14 février 2012 08:44

On peut rire un peu ?
En 2012, il ne faut pas que Sarkommence, mais faut pas
croire non plus Hollandemains qui chantent. Pas Lepen de se faire mal mais surtout ne Mélanchons pas tout sinon c'est la Bayroute assurée !
Eva être Joly l'année 2012...

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Francois A. Le Mardi 14 février 2012 20:49

Et bien moi ce sera François Bayrou, le seul qui soit pour une république des régions et sensibilisé aux cultures régionales (d'ailleurs lui-même parle le béarnais).
Les autres ne bougeront pas le petit doigt pour la Bretagne, avec lui le doute est permis.

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jojo Le Mercredi 15 février 2012 06:33

J'ai la même analyse que Francois A., le doute est permis. A gauche, Ayrault, à droite, Sarko, le centre est peut être moins jacobin ... il est en faveur des langues régionales.
Il est dommage qu'il n'y est pas eu un candidat revendicatif Corse, Basque, Catalan, Breton ou Alsacien, je me demande quel score il aurait eu ... si on accumule tous les scores des dites "minorités"

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Pierre CAMARET Le Mercredi 15 février 2012 10:42

JOJO et Francois A . Je comprends tres bien votre demarche . Helas , nous sommes encore totalement dans le systeme economique francais , avec sa mauvaise gestion , ses dettes , ses differences. Nous pourrions donc avoir la possibilite de parler breton en manifestant contre les CRS , si la raison nous impose une politique d\'austerite .Quand les grecques disent ,on ne veut pas payer la crise que vous avez creee , tres bien , mais qui a vote ... le peuple grecque , ils sont coupables de cette crise , car ils ont fait le mauvais choix,dans leurs dirigeants .Je ne veux pas que la Bretagne , arrive a ce resultat .
L\'ideal comme president : un homme de tolerance qui autorise l\'expression des cultures .Un homme honnete , droit , grand charisme qui sache s\'entourer de gens capables , pas de courtisans .Qui fasse comprendre aux Hexagonaux que le monde a change , nous ne sommes plus em 1789 ( desole Mr F.HOLLANDE ,( mettez votre pendule a l\'heure ) , plus en 1936 , desole Mr Melenchon , meme remarque que pour votre copain Hollande. La politique est au 3eme rang. Ce qui dirige maintenant le monde,ce sont l\'economie et la finance.Voyez il faut vous recycler , vos boniments du Cafe du Commerce , ne passent plus.De nouveaux colosses surgissent : le BRESIL, l\'Afrique du Sud .Chine , Indonesie........ et j\'en passe .La Bretagne doit trouver sa place dans tout cela .

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Alter Ego Le Mercredi 15 février 2012 11:14

Il y a eu Guy Héraud, qui s\'était présenté à la présidentielle de 1974 comme fédéraliste européen. résultat : 0,08%. Il avait osé commencer une allocution par \"Européens, Européennes\". Dans une archive INA il cite le manque de démocratie dans l\'état français, prenant les Bretons et les Corses en exemple.
Sinon, à l\'occasion de l\'élection de 2012, on va ré-entendre le même discours pro-PSf qu\'on entend depuis environ 30 ans, porté par les mêmes \"leaders\" de l\'emsav, qui squattent les postes depuis à peu près la même époque, avec le succès que l\'on constate tous les jours.

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SPERED DIEUB Le Mercredi 15 février 2012 11:29

Je ne reconnais plus le Bayrou de 2007 je crains que par opportunisme il a fait amende honorable à la nomenklature francilienne En votant contre le projet loi concernant l'amendement sur le référendum de la Loire Atlantique en Bretagne il a donné est très mauvais signal, je reconnais que c'est vraiment dommage par ce que par ailleurs il m'apparaissait comme le moins mauvais candidat à l'élection du roi de Paris !!!

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Naon-e-dad Le Mercredi 15 février 2012 15:30

Un Président, en France, n’est en aucun cas un roi de Paris. Pour le coup, Paris n’est pas la France.
Ne pas confondre la mégapole et un système centralisé. Il est important de bien percevoir cette différence, et je m’étonne que parfois, en région, elle ne soit pas faite.
Transportez tout l’attirail républicain (ministères, secrétaires, ordinateurs, etc…) au vert, à 50 ou 100 km de Paris, et le système resterait aussi centralisé qu’il ne l’est. Il y a , certes, intrication physique entre Paris et le système centralisé. Pour autant l’un n’est pas l’autre. La vie à Paris ou en région parisienne est souvent beaucoup plus fatigante et difficile (transports, bruit, manque d’air et d’espace, loyers impossibles, etc…) qu’en région. Pourquoi croyez-vous que la population parisienne parle si spontanément de « qualité de la vie », à propos des régions ?
Cela dit, Hervé Morin considère simultanément l’unification de la Normandie et celle de la Bretagne, voilà qui est intéressant. Car, apparemment, chez nos faiseurs de lois, personne ne voit d’ inconvénient à mettre sous le même toit deux anciennes préfectures régionales, a priori d’un poids comparable donc, dès lorsqu’il s’agit de seulement réunir deux régions. Voilà qui donne un argument imparable pour contrer ceux qui nous serinent - la bouche en cœur - qu’il n’est pas possible de faire coexister Rennes et Nantes dans une même structure, au motif qu’un réassemblage départemental ne serait pas concevable, parce que patati -patata…,.
Puisse Hervé Morin porter cette idée de la pertinence d’un réagencement local, dans quelques cas bien précis (Bretagne, Normandie,…) auprès d’un maximum de députés…

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Hervé Bossard Le Mercredi 15 février 2012 19:44

Excellent Kristen !
Pour les autres arrêtez de croire au père noël.
Il n'y a aucune évolution à attendre de la france, il faut tout faire nous même.

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SPERED DIEUB Le Mercredi 15 février 2012 23:09

Naon transportez tout l'attirail républicain à Rennes et proclamez une république bretonne centralisée !!!
Il y aune collusion évidente entre le centralisme et l'impérialisme francilien qui s'est emparé de tous les centres de décision et qui jouit des privilèges à notre détriment Dans l'antiquité tous les chemins menaient à Rome actuellement toutes les voies de communications mènent à Paris !!!

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