Nous avons reçu des organisateurs de la manifestation de juin le message suivant :
44=Breizh souhaite faire partager au plus grand nombre les attentes concrètes que nous pouvons avoir de la réussite de l'événement “Manifestation Bretagne en résistance[s]” du 18 juin à Nantes, alors que nous sommes en plein dans l'organisation avec les associations participantes Bretagne Réunie, l'Agence Culturelle Bretonne Morvan Lebesque et Kevre Breizh.
Chacun et chacune en Bretagne peut participer à la réussite de la manifestation, en prenant notamment l'initiative d'organiser des réunions d'informations auxquelles 44=Breizh et l'ensemble des organisateurs seront réjouis de répondre aux sollicitations.
De même, et parce que nous voulons que les revendications portées par la manifestation aboutissent, parce que nous voulons qu'elles soient populaires et partagées par le plus grand nombre, nous souhaitons apporter une contribution ouverte à la mise en place de la plateforme revendicative déjà en cours. Elles sont avant tout le reflet d'une situation que nous éprouvons en pays nantais, même si plusieurs d'entre elles correspondent à des attentes globales que nous pouvons avoir pour l'ensemble de la Bretagne.
Nous souhaiterions aussi que cette manifestation ne soit pas sans lendemain. C'est pour cela que nous proposons qu'une coordination regroupant le plus grand nombre de représentants de la société civile et d'élus puissent assurer le suivi des revendications qui auront éclos lors de cette manifestation.
Nous invitons donc toutes les organisations se retrouvant dans ces propositions à une réunion de création d'une coordination autour d'une plateforme revendicative pour le 18 juin :
Le mardi 26 avril à partir de 19 h 30,
au Centre Yezhoù ha Sevenadur
13 rue du Rémouleur
44800 Saint-Herblain / Sant-Ervlan
Pour compléter le premier diaporama mis à la disposition du public (en noir & en gras sur le site) : (voir le site) nous souhaitons ajouter et préciser les revendications suivantes (en rouge & en italique sur le site) :
o– Pour un État français décentralisé et véritablement démocratique, en cohérence avec les situations administratives existant ailleurs en Europe ;
o– Pour le respect du droit international qui protège les minorités ;
o– Modification des circonscriptions électorales européennes afin d'avoir des élus européens de Bretagne qui puissent mettre en place les mesures assurant le respect des choix démocratiques de la Bretagne au niveau de l'Union européenne.
o– Pour enfin répondre aux demandes des élus, de la société civile bretonne et des citoyens (2/3 des habitants de la Bretagne y sont favorables) ;
o– Pour donner à la Bretagne et la Loire-Atlantique de nouvelles possibilités humaines, politiques, économiques, financières etc.. offrir aux Bretons et aux Bretonnes un nouvel horizon démocratique et solidaire ;
o– Pour donner à la Bretagne le poids lui permettant de négocier avec l'État et l'Union Européenne les mesures qui assureront le respect de ses choix et de son identité ;
o– Modifications des lois L.4122-1. du code des collectivités territoriales, L.72.1 de la Constitution, et des lois du 16 décembre 2010 liées à la réforme territoriale, permettant au Conseil général de Loire-Atlantique et la Région Bretagne seulement de réunifier les deux entités, afin de permettre aux Bretonnes et aux Bretons de réellement prendre leur «destin en main» comme l'a suggéré le chef de l'État en Bretagne et de lever le droit de veto du Conseil régional des Pays de la Loire sur la question ;
o– Alors que la réforme territoriale qui entrera en vigueur en 2014 et rend l'avenir du département incertain, il est essentiel que le Conseil Régional de Bretagne et le Conseil Général de Loire-Atlantique mettent en place des commissions mixtes sur tous les champs de compétences régionales. Que les conseillers généraux et régionaux se rassemblent en séance plénière pour mettre en place les conditions extralégales de la Réunification de la Bretagne (assemblées communes, consultations populaires, etc.) dans le cadre d'une collectivité unique.
o–Développement des pratiques amateures et le soutien des pouvoirs publics aux associations culturelles ;
o–Pour une politique publique culturelle bretonne ambitieuse (édition, audiovisuel, danse, musique création et diffusion, etc.) ;
o–Adaptation des médias, journaux, et notamment des médias publics, radio et télé, à l'ensemble du territoire breton, Loire-Atlantique incluse ;
o– Meilleure représentation des acteurs culturels bretons de Loire-Atlantique au sein du Conseil Culturel de Bretagne.
o– Pour un statut officiel de nos langues, ratification de la Charte européenne des langues minoritaires et régionales par la France ;
o– Pour un taux de diffusion d'émissions en langue bretonne sur le service public au moins égal à celui pratiqué en Ille-et-Vilaine ;
o– Pour le retour d'une licence de breton à l'Université de Nantes, un soutien accru à l'émergence de formations professionnelles en breton en Loire-Atlantique, réouverture des concours bac et enseignant en langue bretonne.
Depuis la suppression du DEUG en 2003, quatre nouvelles écoles en langue bretonne et un collège Diwan se sont ouverts en Loire-Atlantique, multipliant le nombre d'élèves mais aussi de besoins en personnes formées. Les élus locaux doivent faire pression pour appuyer cette demande ;
o– Pour la mise en place avec le rectorat de cours optionnels de gallo dans les collèges comme cela existe en Ille-et-Vilaine.
o– Enseignement et diffusion auprès du grand public des éléments qui constituent la part de notre identité individuelle et collective (langues, histoire, géographie, économie, littérature, arts, etc.) ;
o– Mise en place d'une commission départementale en liant avec les communes visant à préserver le patrimoine et les marqueurs bretons de Loire-Atlantique (Chantiers navals de Bretagne devenus Chantiers de Nantes, modifications toponymiques au détriment des noms de lieux en breton ou faisant référence à l'Histoire de Bretagne, etc.) ;
o– Mise en place d'un fonds breton multi-domaine subventionné dans les Centres de Documentations et d'Informations (CDI) des collèges et lycées.
Breizh o stourm !