Le gouvernement de France vient de reculer sur un sujet fondamental : celui de l'accouchement au forceps de la légalisation anticonstitutionnelle de la PMA pour toutes, via la PMA pour les homosexuelles régulièrement mariées, puis divorcées, puis homosexuelles ou pas.
L'impopularité de ce gouvernement aux abois explique bien entendu en partie cette reculade tacticienne mais néanmoins salubre, à court terme.
Peut-on jouer sans vergogne au jeu de lois anticonstitutionnelles de la famille, notamment pour faire plaisir aux écolos anti-famille naturelle, polluant les parents de marées de robes noires, pour violer sans état d'âme la Constitution française, et néanmoins rester crédible dans l'opinion publique? Ou la question de la crédibilité n'a-t-elle elle-même plus d'importance dans un pays managé par de simples professionnels du pouvoir sur les autres mais de l'absence de maitrise sur soi?
Il y a un an, le chef d'état botta grossièrement en touche quand il fut confronté à l'argumentaire constitutionnel que notre association lui adressait (cf. la « lettre ouverte au président de la République » du 22 janvier 2013, parue sur l'ABP). Il s'abstint religieusement de commentaires au sujet de son mépris pour les articles 5 et 55 de la Constitution, et cette abstinence -du moins sur ce sujet politique, car nous n'étions pas rue du Cirque- ne fut pas la moindre de ses inconséquences à l'égard des enfants.
Il fit même mine de croire que nous évoquions la problématique du mariage pour tous en exigeant, conformément à la loi, un référendum pour savoir si le peuple français acceptait de renoncer à l'adoption de la Convention Internationale des Droits des Enfants et au Principe de Précaution, avant de permettre la légalisation de la PMA, que l'on présente comme « procréation médicalement assistée » alors qu'il s'agit en l'espèce de légaliser la Paternité Maternellement Asphyxiée, qui n'est qu' une simple technique NON MEDICALE d'insémination artificielle, celle qui est pratiquée de façon routinière dans des élevages animaux industriels.
Les écolos parvenus, les officiels, les ultra gauche qui ne risquent plus rien et ont fait une belle carrière sur le dos de l'écologie, sont très favorables à cette technique. Ils sont même parvenus à séduire des petits groupes de parents violés par l'appareil judiciaire à qui ils font miroiter qu'en contrepartie, ils allaient les aider dans leurs revendications de « garde alternée », ce qui n'est qu'un leurre judiciaro-judiciaire (rappelons que la garde des enfants fût-elle alternée, ordonnée par une justice violeuse des conventions ratifiées et soucieuse du chiffre d'affaires des avocats, est aussi illégale dans le contexte actuel que l'insémination de femmes souhaitant être enceintes à la seule condition que le f½tus soit conçu orphelin de père).
La gauche et la droite se taisent au sujet de l'illégalité complète et tellement manifeste qu'elle ne semble plus visible d'un tel projet non seulement aventuriste, mais surtout d'une cruauté inouïe envers les enfants objets à concevoir, caprice de génitrices séduites par nos extrémistes au pouvoir.
On ne parle même plus de recueillir l'avis de la Commission Nationale d'Ethique avant adoption illégale de la PMA, puisque de toutes façons, cette commission n'est nullement compétente pour dire s'il est éthique que des femmes en bonne santé se fassent inséminer en exigeant que l'enfant n'ait pas de père, ce qui n'a strictement rien à voir avec les PMA déontologiques actuelles, pratiques médicales proposées à des couples parentaux stériles.
Les médias ("les journalistes prostitués", comme l'écrivit Victor Hugo dans "les Misérables") ont eux aussi manifestement abandonné leur travail d'investigation : ils n'évoquent jamais l'anti constitutionnalité de cet infâme projet d'anti civilisation , certains parlant même de "recul dans l'avancée des droits des enfants » avec le même ridicule que lorsqu'on disserte avec une règle virtuelle sur « l'inversion d'une courbe du chômage ».
De quels "droits" s'agit-il donc, Messieurs les chasseurs de pères et profiteurs d'enfants ? Puisque l'enfant jouet, imaginé passionnellement, ne peut en avoir pour le motif incontournable, qu'il n'existe pas encore ? Vous ne voulez donc même pas reconnaître qu'il ne s'agit en fait que de « nouveaux droits des femmes », non pas conquis mais volés sur le terrain du respect fondamental des enfants ! Vous ne voulez admettre cette évidence que vous achetez l'électorat féministe pervers en acceptant le droit d'une femme à amputer un embryon de l'un de ses parents, ne le faisant venir au monde venir au monde que sous cette condition, sachant que cet embryon ne lui appartient pourtant pas du tout?
Cette lamentable quête de sur pouvoir sur autrui tend d'ailleurs à créer une monstruosité antisociale inédite: la femme, exclusivement parce qu'elle est femme, aurait donc à présent non seulement et seule des deux géniteurs le pouvoir de vie et de mort sur un f½tus inespéré, mais également le pouvoir de création despotique d'un enfant!
Quand l'absurde est au pouvoir, il ne reste plus qu'une solution : mettre un casque, ne pas l'attacher, et s'enfuir dans la nuit sans étoiles, sur un vespa 500.
Non pour sauver l'enfance de la France, non pour la protéger, mais pour oublier qu'elle existe dans des bras d'"artiste".