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- Communiqué de presse -
PMA pour toutes: une reculade aussi révélatrice que perverse
Le gouvernement de France vient de reculer sur un sujet fondamental : celui de l'accouchement au forceps de la légalisation anticonstitutionnelle de la PMA pour toutes, via la PMA pour
Par Pascal Dazin pour alphabet du respect des enfants le 4/02/14 20:49

Le gouvernement de France vient de reculer sur un sujet fondamental : celui de l'accouchement au forceps de la légalisation anticonstitutionnelle de la PMA pour toutes, via la PMA pour les homosexuelles régulièrement mariées, puis divorcées, puis homosexuelles ou pas.

L'impopularité de ce gouvernement aux abois explique bien entendu en partie cette reculade tacticienne mais néanmoins salubre, à court terme.

Peut-on jouer sans vergogne au jeu de lois anticonstitutionnelles de la famille, notamment pour faire plaisir aux écolos anti-famille naturelle, polluant les parents de marées de robes noires, pour violer sans état d'âme la Constitution française, et néanmoins rester crédible dans l'opinion publique? Ou la question de la crédibilité n'a-t-elle elle-même plus d'importance dans un pays managé par de simples professionnels du pouvoir sur les autres mais de l'absence de maitrise sur soi?

Il y a un an, le chef d'état botta grossièrement en touche quand il fut confronté à l'argumentaire constitutionnel que notre association lui adressait (cf. la « lettre ouverte au président de la République » du 22 janvier 2013, parue sur l'ABP). Il s'abstint religieusement de commentaires au sujet de son mépris pour les articles 5 et 55 de la Constitution, et cette abstinence -du moins sur ce sujet politique, car nous n'étions pas rue du Cirque- ne fut pas la moindre de ses inconséquences à l'égard des enfants.

Il fit même mine de croire que nous évoquions la problématique du mariage pour tous en exigeant, conformément à la loi, un référendum pour savoir si le peuple français acceptait de renoncer à l'adoption de la Convention Internationale des Droits des Enfants et au Principe de Précaution, avant de permettre la légalisation de la PMA, que l'on présente comme « procréation médicalement assistée » alors qu'il s'agit en l'espèce de légaliser la Paternité Maternellement Asphyxiée, qui n'est qu' une simple technique NON MEDICALE d'insémination artificielle, celle qui est pratiquée de façon routinière dans des élevages animaux industriels.

Les écolos parvenus, les officiels, les ultra gauche qui ne risquent plus rien et ont fait une belle carrière sur le dos de l'écologie, sont très favorables à cette technique. Ils sont même parvenus à séduire des petits groupes de parents violés par l'appareil judiciaire à qui ils font miroiter qu'en contrepartie, ils allaient les aider dans leurs revendications de « garde alternée », ce qui n'est qu'un leurre judiciaro-judiciaire (rappelons que la garde des enfants fût-elle alternée, ordonnée par une justice violeuse des conventions ratifiées et soucieuse du chiffre d'affaires des avocats, est aussi illégale dans le contexte actuel que l'insémination de femmes souhaitant être enceintes à la seule condition que le f½tus soit conçu orphelin de père).

La gauche et la droite se taisent au sujet de l'illégalité complète et tellement manifeste qu'elle ne semble plus visible d'un tel projet non seulement aventuriste, mais surtout d'une cruauté inouïe envers les enfants objets à concevoir, caprice de génitrices séduites par nos extrémistes au pouvoir.

On ne parle même plus de recueillir l'avis de la Commission Nationale d'Ethique avant adoption illégale de la PMA, puisque de toutes façons, cette commission n'est nullement compétente pour dire s'il est éthique que des femmes en bonne santé se fassent inséminer en exigeant que l'enfant n'ait pas de père, ce qui n'a strictement rien à voir avec les PMA déontologiques actuelles, pratiques médicales proposées à des couples parentaux stériles.

Les médias ("les journalistes prostitués", comme l'écrivit Victor Hugo dans "les Misérables") ont eux aussi manifestement abandonné leur travail d'investigation : ils n'évoquent jamais l'anti constitutionnalité de cet infâme projet d'anti civilisation , certains parlant même de "recul dans l'avancée des droits des enfants » avec le même ridicule que lorsqu'on disserte avec une règle virtuelle sur « l'inversion d'une courbe du chômage ».

De quels "droits" s'agit-il donc, Messieurs les chasseurs de pères et profiteurs d'enfants ? Puisque l'enfant jouet, imaginé passionnellement, ne peut en avoir pour le motif incontournable, qu'il n'existe pas encore ? Vous ne voulez donc même pas reconnaître qu'il ne s'agit en fait que de « nouveaux droits des femmes », non pas conquis mais volés sur le terrain du respect fondamental des enfants ! Vous ne voulez admettre cette évidence que vous achetez l'électorat féministe pervers en acceptant le droit d'une femme à amputer un embryon de l'un de ses parents, ne le faisant venir au monde venir au monde que sous cette condition, sachant que cet embryon ne lui appartient pourtant pas du tout?

Cette lamentable quête de sur pouvoir sur autrui tend d'ailleurs à créer une monstruosité antisociale inédite: la femme, exclusivement parce qu'elle est femme, aurait donc à présent non seulement et seule des deux géniteurs le pouvoir de vie et de mort sur un f½tus inespéré, mais également le pouvoir de création despotique d'un enfant!

Quand l'absurde est au pouvoir, il ne reste plus qu'une solution : mettre un casque, ne pas l'attacher, et s'enfuir dans la nuit sans étoiles, sur un vespa 500.

Non pour sauver l'enfance de la France, non pour la protéger, mais pour oublier qu'elle existe dans des bras d'"artiste".

Voir aussi :
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Vos 5 commentaires
FERRON guillaume Le Mercredi 5 février 2014 08:44
Une victoire de la démocratie face à la MEDIOCRATIE.Cette marchandisation de tout même de l'enfant, du corps de la femme, a fait réagir et descendre dans la rue des dizaines de milliers de Français.Restons tous vigilent.
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Jack Leguen Le Mercredi 5 février 2014 11:49
Mr Dazin, je trouve dommage que vous ne dites jamais, du moins je ne crois pas l'avoir lu dans vos textes, la raison pour laquelle le France refuse de signer la Convention Internationale des Droits des Enfants.
Alors je le répète pour vous et pour les lecteurs. La France refuse car un des articles affirme que les enfants à l'école doivent être éduqués dans la la langue parlée par les parents.
Votre audience dans votre lutte pour des droits parentaux égaux ne décollera que lorsque vous serez capable de la situer au niveau du droit international, des Droits fondamentaux, du droit a une vraie démocratie, ce qui n'est pas le cas en France tant que les préfets et les Procureurs ne seront pas élus et que la séparation et la dévolution des pouvoirs ne sont pas réelles. L'égalité que vous demandez justement pour les parents ne peut être séparé du droit à l'égalité de traitement des cultures et en particulier, en ce qui nous concerne, de la culture bretonne.
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DAZIN Pascal Le Mercredi 5 février 2014 13:20
En fait, Monsieur Jack Leguen, la CIDE a bel et bien été ratifiée par la France en 1990, dans une démarche de communication séductrice sur le caractère « humaniste » du gouvernement d'alors, mais n'a jamais été appliquée dans les cabinets d'avocats et dans les tribunaux. Et pour cause : appliquer la CIDE, ce serait se reconnaitre automatiquement incompétent pour juger les parents sous prétexte de leurs enfants alors qu'ils n'ont commis aucun délit. Le chiffre d'affaires des avocats français, lobby dès lors mafieux par excellence, se fait d'abord par la capture illégale des parents transformés artificiellement en justiciables sous prétexte de leurs responsabilités les plus fondamentales : celles qu'ils voudraient exercer au bénéfice de leurs enfants quelle que soit leur situation conjugale.
Si le lobby judiciaire et plus généralement la classe managériale des élus se tait sur cette imposture judiciaire, c'est par simple opportunisme carriériste.
A noter que peu de temps après l'adoption de la CIDE par la France, un arrêt de cassation, assez célèbre (dit « Lejeune ») interdit de l'invoquer dans les tribunaux. Cette interdiction de cassation fut longtemps après stratégiquement modifiée par un autre arrêt, quand l'entourloupe de la l'exploitation banalisée des enfants fut admise tant elle était devenue « banale » au sens statistique mais néanmoins toujours aussi illégale. Moi-même, je me souviens d'avoir exigé d'un collège de 3 juges (trois fois plus illégaux qu'un seul, donc) qu'il applique la CIDE. La juge a failli tomber de son siège, il y eut une interruption de séance, et la manifestation théâtrale (pléonasme) des avocats en robes noires tassés en haut de l'arène à normaliser les parents qu'on appelle pompeusement « salle d'audience ».
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Bernard CHAPALAIN Le Jeudi 6 février 2014 13:30
Le gouvernement Hollande a surement présenté ce projet de PMA-GPA, comme le mariage pour tous, pour faire écran de fumée. C'est-à-dire défrayer la chronique, déclencher les passions et les réactions de sorte à occuper les médias et l'opinion publique.
Durant ce temps on ne parle plus des réformes sociales (détricotage du code du travail, GIC etc.), ni de la politique économique, leur tactique a donc réussi.
Si ce gouvernement voulait vraiment faire une réforme sociétale marquante et bénéfique, il s'attacherait à revoir à fond le traitement des séparations parentales. Cette problématique concerne tout le monde et partout uniformément sur le territoire. Qui n'a pas un membre de sa famille, un ami, un voisin concerné ?
Il s'agirait de la pacifier, de sortir de mains de la justice des citoyens qui ne sont coupables que d'être parent. Bref mettre dans le « social » cette problématique familiale, sachant que la famille est la cellule de base de la société.
Mais là on est dans le « vrai » donc je rêve, car la réalité d'aujourd'hui c'est l'imposture.
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Jack Leguen Le Jeudi 6 février 2014 14:50
ok elle a ratifiée mais emit des reserves sur l'article 10 ce que vous ne mentionnez pas mais ce que wikipédia mentionne. Donc elle a ratifié mais a décidé de ne pas implémenter l'artcile 10 et en fait ne semble pas suivre cette convention comme vous l'avez remarqué sur d'autres articles. Mais officiellement elle a émis des réserves seulement sur l'article 10 en regard de minorités nationales qu'elle ne reconnait pas. Mais pour vous les droits des minorités vous en foutez royalement parce que vous n'êtes ni Breton ni Basque ni Alsatien. La seule chose qui vous concerne c'est le droit des enfants et des pères comme si la France était coupable que de ca parmi des choses encore bien plus grave par rapports aux Droit International.
wiki:
"La France a émis des réserves au regard de l'article 30 qui porte sur le droit des enfants des minorités linguistiques et culturelles (Dans les États où il existe des minorités [...] linguistiques [...], un enfant [...] appartenant à une de ces minorités ne peut être privé du droit d'avoir sa propre vie culturelle, [...] d'employer sa propre langue en commun avec les autres membres de son groupe.). Elle considère notamment qu'il n'existe pas de minorités (ni culturelles, ni linguistiques) sur son territoire, et annule cet article en totalité sur le territoire de la République (y compris pour ce qui concerne les minorités religieuses et ethniques également mentionnées dans l'article 30 de la convention), en vertu de l'article 2 (qui ne porte que sur la langue française) de la Constitution (qui reconnaît pourtant l'existence de minorités culturelles ethniques dans les pays d'outre-mer avec des statuts juridiques spécifiques)9. Le Conseil économique et social des Nations unies a, en 2008, « recommandé » à la France de retirer cette réserve10.
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