Communiqué de presse, Nantes, 24 mars 2014
Dans un contexte difficile, Philippe Grosvalet, président du Département de Loire-Atlantique, appelle les listes à s'unir pour le second tour et demande aux électeurs de gauche de se mobiliser dimanche prochain.
Voici son communiqué.
Les mauvais résultats du premier tour des élections municipales pour la gauche représentent un sérieux avertissement des Français, dont bon nombre sont touchés par des difficultés économiques ou sociales.
D'où l'importance de poursuivre l'effort de redressement pour la France. En Loire-Atlantique, nous avons enregistré récemment de bonnes nouvelles en matière d'emploi. Je pense notamment aux commandes décrochées ces dernières semaines par les chantiers navals de Saint-Nazaire, qui doivent véritablement profiter aux habitants de nos communes.
En Loire-Atlantique, les résultats du premier tour des municipales offrent d'ailleurs, malgré ce contexte très défavorable, des motifs de satisfaction. La gauche l'a en effet emporté dans des villes importantes comme Bouaye, Couëron, Paimboeuf, Les Sorinières, Nort-sur-Erdre, Saint-Joachim…
J'en profite pour saluer l'élection de sept conseillers généraux de la majorité départementale dès le premier tour : Jean-Yves Ploteau à Bonnoeuvre, Lénaïck Leclair à Prinquiau, Yvon Mahé à Fégréac, Marcel Verger à Bouvron, Franck Hervy à La Chapelle-des-Marais, Claude Naud à Corcoué-sur-Logne et René Baron à La Regrippière.
Au total, plusieurs dizaines de milliers de citoyens de Loire-Atlantique ont fait confiance à nos listes. Nantes, Saint-Herblain, Rezé et Saint-Nazaire : les quatre principales villes de Loire-Atlantique devraient ainsi être dirigées par des équipes de gauche, si les électeurs veulent bien confirmer leur vote du premier tour ce dimanche 30 mars.
Je lance à ce sujet un appel solennel : il faut absolument que toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux valeurs de gauche se déplacent pour le second tour afin d'élire les listes de progrès.
L'avenir est au rassemblement à gauche. Plusieurs villes conquises en 2008 ont basculé à droite dès le premier tour, malgré des bilans locaux très positifs. Le salut de celles et ceux qui se présenteront à nouveau devant les électeurs dimanche prochain passe donc par l'union de la gauche. Chacun doit dépasser les désaccords qui ont pu naître localement pour penser à l'intérêt général : les résultats sont déjà difficiles pour la gauche quand elle est rassemblée, ils sont sans appel quand elle est divisée.
Philippe Grosvalet, président du Département de Loire-Atlantique
Groupe des élus socialistes et divers Gauche du Conseil général de Loire-Atlantique
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