Communiqué de l’Union démocratique bretonne paru le 7 août 2018
À l’occasion du Festival interceltique de Lorient, le premier ministre du Pays de Galles est intervenu ce lundi 6 août lors d’une conférence au Moustoir pour discuter de l’avenir de la Bretagne et du Pays de Galles, de leurs cultures, de leur rapport au monde. […]
Par pour UDB le 7/08/18 21:50
Communiqué de l’Union démocratique bretonne paru le 7 août 2018
À l’occasion du Festival interceltique de Lorient, le premier ministre du Pays de Galles est intervenu ce lundi 6 août lors d’une conférence au Moustoir pour discuter de l’avenir de la Bretagne et du Pays de Galles, de leurs cultures, de leur rapport au monde.
S’il existe de nombreuses similitudes entre les deux pays sur le plan linguistique, culturel, géographique, la comparaison est en revanche cruelle pour la Bretagne sur le plan politique. Notre dépendance persistante à l’égard de Paris contraste fortement avec l’autonomie construite progressivement au Pays de Galles ces vingt dernières années.
À titre d’exemple, le gouvernement gallois s’est fixé pour objectif de faire passer le nombre de locuteurs du gallois de 500 000 à 1 million d’ici à 2050. Si l’objectif semble relativement ambitieux, le gouvernement gallois a objectivement les moyens de l’atteindre via l’éducation, les médias, l’utilisation de la langue dans l’administration et les services publics… Du côté de la Bretagne, les projections actuelles mèneraient à environ 50 000 locuteurs seulement en 2050, soit quatre fois moins que dans les années 2000 et vingt fois moins qu’au début du XXème siècle. En cause, le budget dérisoire de la politique linguistique régionale (d’ailleurs en baisse) et les obstacles politiques à l’utilisation du breton dans la sphère publique et privée.
Ce seul exemple résume bien le fossé béant qui sépare une région dépendante et amputée d’un département d’une région autonome, malgré leur proximité initiale. Il faut aussi s’en représenter les conséquences dans le domaine de l’emploi, des transports, de la santé, des relations internationales… Combien de temps les Bretons accepteront encore de voir leur avenir décidé à Paris ?Ce communiqué est paru sur UDB (voir le site)
commentaire un peu acide. En s'alliant aux partis français et en acceptant toutes les couleuvres du PS l'UDB porte une grande responsabilité dans la situation actuelle. Le terme autonomisme a perdu et sa définition et ses soutiens en BZH. Le jour où l'UDB sera capable de participer à un front breton au lieu de participer à une alliance de gauche avec le diable les choses évolueront peut-être.
(0)
Léon-Paul Creton Le Mercredi 8 août 2018 07:48
Encore là ? « En cause, le budget dérisoire de la politique linguistique régionale (d’ailleurs en baisse) et les obstacles politiques à l’utilisation du breton dans la sphère publique et privée. », dites-vous ? En ne vous incluant pas dans les principales causes de cette situation, en n’étant pas assez courageux et lucide pour le faire, vous démontrez une fois de plus, que vous n’êtes pas dignes du combat politique pour la Bretagne ! Qu’il soit d’hier et/ ou surtout pas d’aujourd’hui. Vous n’êtes et n’avez été que des auxiliaires au service des politiques et idéologies françaises durant tant de décennies en Bretagne. Pas prêt à une introspection sans concessions, à une autocritique « sincère et objective » exposée publiquement, qui vous permettrait (vous aurait permis) de vous associer, ou d’être associer à une authentique coalition de partis et associations bretonnes. Dans ces conditions les Bretons électeurs ou pas, n’ont de mieux à faire que de vous oublier, vous écarter de l’entreprise de reconstruction …éventuelle, de la Bretagne! « Combien de temps les Bretons accepteront encore de voir leur avenir décidé à Paris ? », écrivez-vous encore ! Hypocritement, vous êtes incapable encore d’assumer votre part négative là encore. Vous vous déchargez sur le dos des Breton qui, sans compas(boussole), dans la faiblesse de votre discours venu d’ailleurs, ont préféré à la copie udébiste l’original parisien des non moins hypocrites partis de gauche hexagonaux pitoyables, ! La preuve faite depuis longtemps par vos pourcentages obtenus dans les urnes durant 60 ans aux élections en Bretagne. Isolée l’udb sur son rocher. Le plus grand service à rendre à la Bretagne et aux Breton est que vous disparaissiez ! Que vous vous dissolviez. ! Que les Bretons n’entendent plus Radio Paris (qui ment) relayée en Bretagne par des droites molles et des gauches stériles, ne laissez donc plus de traces ! Je vous remercie dans tous les sens du terme, et à l’avance pour cet acte…patriote ! Marx est bien mort, tout comme Dieu ! Alors pourquoi pas l’udb ? L’on est jamais aussi bien trahi que par les siens, n’est-ce-pas ? Mais Ils ont toujours des fanatiques du bréviaire, il vous en restera sans doute, quelques-uns,. Ce sera pour nous Bretons moindre mal car ils ne sont plus audibles, et encore moins, crédibles. Et nous pourrons enfin, pour ceux qui ne sont pas encore morts, tourner cette longue page ennuyeuse et funeste.
(0)
Lheritier Jakez Le Jeudi 9 août 2018 13:07
Revenir au sens du mot UNION -BRETONNE-POPULAIRE. Nécessité de modifier l'organisation de nos combats bretons au 21 ème siècle. Plus d'actions physiques , symboliques ,visible,vis à vis des structures politiques françaises,les élus,moins de bla bla ,confortablement bien installés dans nos fauteuils .Pour nos jeunes ..... Cesser de faire des alliances , de strapontins, surtout avec les organisations centralisatrices françaises;de gauche comme de droite ,comme du centre..... Boycotter des réunions ou définir des attitudes lorsque l'on a des élus des PDL en face de soi. S'unir sur quelques objectifs bretons entr'autres: Créations d'une banque coopérative bretonne, d'une assurance bretonne, d'une sécurité sociale universelle bretonne, d'une bourse à l'emploi bretonne?. d'une chambre de commerce bretonne, inter celtique et internationale et de comptoirs bretons Création de compétitions sportives avec équipes bretonnes rencontrant nos frères du monde celtique et des autres peuples.. les jeunes réagiront très vite,surtout si on y ajoute nos ambiances inter celtiques. Un ex UDB de 1974 à 1984. Toujours sur le terrain :exemple Trignac et l'opération Rail 1892 sur Lorient avec le Pays de Galles.
(0)
Fañch Le Jeudi 9 août 2018 16:51
vous dites, "Pays de Galles - Bretagne : cruelle comparaison ! " nous disons Bretagne - Corse, cruelle comparaison ! (50 ans de perdus dans les méandres parisiens)