En show case le 12 juin à la Maison de la Bretagne à Paris à l’occasion de la promotion de son dernier album, Celtic Wings, le guitariste franco-irlandais Pat O’May sera le 27 juin à la Flèche d’Or pour un nouveau concert dans la capitale. En attendant de le retrouver cet été sur toutes les bonnes scènes bretonnes……
Ambiance Breizh Rock mercredi 12 juin à la Maison de la Bretagne à Paris qui avait invité à l’initiative de l’association Paris Breton, le guitariste Pat’O May pour un show case celte acoustique en amont de son prochain concert parisien le 27 juin à la Flèche d’Or. A ses côtés, Frank Darcel, ex guitariste de Marquis de Sade, producteur d’Etienne Daho dans les années 80, écrivain et surtout éditeur de Rok 2, l’encyclopédie de la musique électrifiée en Bretagne. Mais aussi DJ Zebra, ancien bassiste du groupe phare des années 90 Billy The Kick et les Gamins en Folie, qui a produit en 2012 l'album Zebra & Bagad Karaez, pour lequel il a écrit et composé des chansons originales, contenant des duos avec Tom Hogg, Cali et Arno.
« Dans Rok 2, (le deuxième tome de cette anthologie du rock breton dans laquelle figurent les articles de Pat O ‘May et de DJ Zébra ndlr), nous n’essayons pas seulement de parler des musiciens bretons, mais aussi des gens qui vivent là et qui sont originaires de Bretagne. Grâce à l’exposition photo qui a été créée autour du livre pour Paimpol, nous avons pu rencontrer, Tina Weymouth, la bassiste du groupe Talkings Heads. Curieusement, elle est originaire de la ville par sa mère et descendante de l’écrivain Anatole le Braz, ce dont elle est légitimement très fière. Cette rencontre, comme tant d’autres nourrie du hasard nous a permis de faire un bel article dans ce livre collectif qui regroupe une quarantaine d’auteurs » a expliqué avec passion devant le public de la Maison de la Bretagne Frank Darcel.
La magie du monde celte et la puissance du métal…
Né en 1961 à Rouen, Pat O’May est d’origine irlandaise par son arrière grand-père. Très tôt, il est plongé dans la musique. Dans sa jeunesse, il est fan du groupe américain Osmonds Brothers, par le biais duquel il découvre le rock et le R&B. Mais c’est à l’écoute du Machine Head de Deep Purple que lui vient l'envie d'être guitariste de hard rock. Après avoir fait partie des groupes de heavy metal Marienthal et Road 66, il commence à produire plusieurs albums solo dans lesquels il précise son univers. Aujourd’hui Pat O’May utilise les bases du rock et du métal, qu'il associe à des éléments des musiques du monde (musiques traditionnelles celtiques, bretonnes, arabes ou encore chinoises) sur des textes d'actualité.« En arrivant en Bretagne il y a 23 ans, je me suis retrouvé à sonoriser des groupes de festou-noz comme Pennoù skoulm (tête de noeuds en breton). C’est notamment en écoutant le guitariste du groupe Soïg Sibéril que je me suis rendu compte qu’il y avait dans la musique celtique, la même énergie et les mêmes progressions d’accords que celles que je connaissais dans le métal. Dès le deuxième album, j’ai eu envie de fusionner le, rock, le hard rock, le heavy métal et les sonorités bretonnes et celtiques» se souvient le musicien à la sympathie communicative.
Un septième album
En parallèle, Pat O’May est sollicité pour des compositions de musiques à l’image de celles qui lui sont régulièrement commandées pour l’émission de télévision Thalassa. Ce virtuose de la guitare participe également à de grands projets fédérateurs comme les spectacles d'Alan Simon (l'opéra-rock Anne de Bretagne, Excalibur). Le 16 février 2012, le rocker à la crinière de lion était aussi l’un des invités surprise du concert anniversaire d'Alan Stivell à l'Olympia qui marquait les 40 ans de son passage mythique sur cette scène parisienne.« Alan Stivell a participé à mon septième et dernier album. Il est vraiment pour moi l’un des pères de la World Music française et mondiale. Sans lui, la musique bretonne n’aurait peut-être pas pu perdurer avec la vitalité et l’énergie que nous lui connaissons à l’heure actuelle » rappelle avec enthousiasme Pat O’May. Sorti en novembre 2012, Celtic Wings a été mastérisé dans les célèbres studios Abbey Road à Londres. Oscillant entre nouvelles compositions et reprises de classiques, il puise dans les racines musicales (métal), génétiques (Irlande) et affectives (Bretagne) du musicien pour donner naissance à un album de rock ou de métal celtique. Pour tous ceux qui n’auraient pas la possibilité de se déplacer le 27 juin à Paris, Pat O’May sera le 12 août sur ses terres armoricaines pour un concert au festival de la Saint-Loup de Guingamp en compagnie de Martin Barre, qui est depuis 1969 le guitariste du groupe Jethro Tull. Excusez du peu…
Pat O’May en concert le jeudi 27 juin à la Flèche d’Or
102 bis rue de Bagnolet
75020 Paris
19h30
Tarifs : 22 ¤
Etudiants : 20 ¤
ROK 2, cinquante ans de musique électrifiée en Bretagne
LADTK, 54 ¤
Association Paris Breton