C’est a priori le critère prix qui oriente nos achats.
Toutefois, faire 20 km pour aller chercher une baguette n’est pas forcément une bonne affaire vu le prix du déplacement.
De même, « nos emplettes sont aussi nos emplois » et des critères éthiques ou de qualité sont aussi à prendre en compte (traçabilité et durée de vie des produits pour éviter le gâchis, sécurité sanitaire, emploi local, etc.).
Aujourd’hui, « faire ses courses » de manière efficace est donc une opération très complexe.
La grande distribution et même les associations de consommateurs de type « Que choisir ? » communiquent uniquement sur les prix à la caisse en oubliant en amont tous les coûts induits, notamment celui des déplacements et parfois du stationnement ou de la livraison.
Ils oublient aussi les effets induits de nos achats sur le territoire. Or, l’acte d’achat est sans doute le levier démocratique le plus profond pour orienter la société vers ce que chacun juge légitime (bio, label, emplois territoriaux…).
La démocratie est aussi dans le panier de la ménagère.
De fait, une étude un plus poussée permet peut-être de mieux s’y retrouver. Elle donne différentes informations sur l’originalité commerciale bretonne, envisage certaines spécificités régionales, pose enfin quelques questions de fond sur l’avenir ou les opportunités commerciales dans différents territoires (l’avenir des commerces dans les centres-villes, etc.).
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