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Michel Trguer, écrivain
Michel Trguer, écrivain
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On solde !
Michel Treguer offre à 1€ ses livres auto-publiés en version numérique et à 5 € les exemplaires imprimés livrés à domicile.
Par Michel Treguer pour Michel Treguer le 9/05/18 21:44

Un peu fatigué des tergiversations des éditeurs classiques et convaincu de la nouveauté des temps, j’ai pris la décision il y a une dizaine d’années de publier moi-même mes livres sur internet : sur les sites d’Amazon qui sont de loin les plus faciles d’accès. Où qu’il soit – en Bretagne, à Vladivostok ou à Ushuaia – tout habitant de la planète peut acquérir un livre, ou bien instantanément sous forme numérique, ou bien par livraison postale s’il est imprimé. Le lien est direct, sans intermédiaire, entre l’auteur et le lecteur (la lectrice). Bien sûr, encore faut-il que le titre soit connu pour qu’il puisse être demandé ! Son destin dépend toujours des recommandations de la presse.

Mon but n’étant pas de gagner quelques euros mais bien de proposer des récits, je baisse leurs prix autant que je le puis. Ainsi, de surcroît, le reproche qui a pu m’être fait de participer au développement d’une Gafa américaine tombe devant la modicité des sommes en jeu. Les prix varient un peu selon le nombre de pages.

Ils sont tous à 1€ en version numérique (e-books).

Imprimés et livrés à domicile, les trois premiers de la liste suivante coûtent 4€ ; les six suivants, 5€ ; le dernier, 6€.

Tout acquéreur d’un livre imprimé peut recevoir gratuitement le texte numérique.

Préavis (comédie, roman dialogué) Une grève générale paralyse la France et peut-être la planète entière. Tous les médias sont muets. Demain sera différent, mais personne n’a idée de ce qui va naître. On peut toujours en rire ?

Cohensidansepochtli (roman) Une femme entreprend et raconte un voyage à Hong Kong ; une errance dans ses rêves aussi, dans son histoire personnelle et dans celle du monde ; dans des livres, dans des films. Mais ce périple ne s’est peut-être pas déroulé comme elle le dit ? Si le journal est mensonger, quel est le roman qu’il maquille ? Un polar était-il caché dans la chronique ? Ça va saigner…

Quoi d’Autre ? (essai) Si dans son for intérieur chacun, chacune, redoute que sa famille, sa communauté, sa religion, son environnement, son pays, sa planète, son univers, ne cèdent à un danger de clôture, qu’il ou elle garde le courage et l’humour de se demander : Quoi d’autre ? Nous sommes tout près, mais si loin : pour les mêmes raisons…

Sexuelles (roman) Apparaît à l’étal des librairies un texte anonyme et torride dont la presse fait une Genèse Porno. Plusieurs lectrices pensent y reconnaître leur silhouette et leur vie sous la signature d’un amant…

Aveuglément (roman) Un éventail d’histoires sorties de la nuit du monde comme des fils d’araignée par des éclairs de lune…

Tolente (roman) Il existerait au fond de la mer, sous les cormorans et les bars, sous les humains et les chats, au pays des homards, une ville aux rues pavées d’or : Tolente. Peut-être faut-il entretenir la légende ?

Qu’est-ce que tu racontes ? ((roman) Deux jeunes amants parlent de l’addiction des humains aux histoires, du rôle des récits dans la saga de l’Espèce.

Alentours (roman) Un inconnu dans un train, des touristes comploteurs, des migrants engloutis, une romancière, un messager japonais, une amoureuse aveugle, une inquiétante auto-stoppeuse, un visiteur hindou… Les mêmes protéines s’ébattent dans la plus primitive des bactéries et dans le cerveau d’Einstein. Il y a des échos, qui deviennent des coïncidences sous la plume des poètes et des auteurs de polars.

Mes rêves sont comme votre veille (roman) À la mort de son épouse, un homme âgé quitte son domicile, oublie sa vie passée, pour marcher dans la nuit vers un but qu’il ne veut pas connaître… Un inspecteur de police frotté de littérature enquête sur des déprédations affectant des tombes de romanciers en Europe et s’intéresse au problème du plagiat… Un hurluberlu se convainc d’avoir écrit et de s’être fait voler les plus grandes œuvres de l’humanité…

Rature (roman) Un rêveur impénitent voit soudain sa vie réelle dévastée par un coup de théâtre. Or, comme le nom l’indique, de tels accrocs surviennent plutôt sur scène, dans un roman à suspense ou sur l’écran d’une série B. Le héros ainsi désigné décide donc d’écrire et de jouer la suite de ses jours. Mais le diable veille… Une phrase changée sera fatale à l’apprenti sorcier.

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Enfin, pour être complet je rappelle mes autres livres classiquement édités qu’on peut donc trouver en librairie, mais c’est plus cher !

La Nuit celtique (avec Donatien Laurent)

Quand ces choses commenceront… (avec René Girard)

Aborigène occidental (autobiographie jusqu’en 2004)

Un Breton redécouvrant la Bretagne (traduction de l’original en breton de Roparz Hemon)

Espèce d’Homme (essai)

Gwir (essai)

Le-Septième-Jour.net (nouvelles)

Avec le Temps (chronique d’un village breton sous l’occupation allemande) a été interdit à la vente par le Tribunal de Grande Instance de Brest et la Cour d’Appel de Rennes mais se trouve en médiathèque.

Voir aussi :
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Michel Treguer est un écrivain qui a fait également carrière à la télévision. Il a consacré plusieurs livres à la Bretagne : "La Nuit celtique", "Aborigène Occidental", "Espèce d'homme !", "Gwir", "Avec le temps" (interdit). Il a également traduit en français le recueil de Roparz Hemon "Un Breton redécouvrant la Bretagne". Son dernier livre en librairie est un recueil de nouvelles : "le-septième-jour.net". Dix autres ouvrages (en numérique ou sur papier) sont accessibles sur les sites d'Amazon : neuf romans et un essai, "Quoi d'Autre ?"
[ Voir tous les articles de Michel Treguer]
Vos 9 commentaires
Jimmy Guezenec Le Jeudi 10 mai 2018 00:21
Pourquoi avoir écrit tant de livres en français et aucun en breton ? Comment le vivez-vous ? Arrivez-vous à vous regarder dans une glace ? Un écrivain breton, ça écrit des livres en breton, non ? Merci de ne pas jouer les vierges effarouchées et de répondre franchement, sans vous défiler.
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Michel Treguer Le Jeudi 10 mai 2018 10:00
Cher Jimmy Guezenec,
Je ne suis ni vierge ni effarouché. Je suis comme la vie m’a fait, je vais bien. Voici ce qu’apparemment vous n’avez pas lu dans mes livres, où je l'ai plusieurs fois raconté. On ne m’a pas appris le breton dans mon enfance. J’ai donc décidé seul de m'y mettre. J’ai alors dédoublé mes activités de réalisateur : pendant vingt ans j’ai travaillé en français à Paris et en breton à Rennes (France 3) où il n’y avait pas suffisamment de travail. J’ai signé une trentaine de films en breton, des fictions, des documentaires : sur les gwerzioù millénaires et avec des bretonnants d’aujourd’hui, des vieux, des jeunes, des enfants. Ça vaut des livres ? À Paris, j’ai imposé des émissions sur la culture bretonne, donc avec du breton, sur TF1 et sur France Culture. Vous ne les connaissez pas ?
Je peux soutenir une conversation en breton, je peux le lire, j’ai écrit quelques articles, mais je ne me suis jamais trouvé capable de produire un livre entier, un roman par exemple, dans une langue suffisamment riche et juste comme celle de Ronan Huon ou de Goulc’han Kervella. C’est donc par respect pour la langue bretonne que je ne l’ai pas fait.
Mat, bremañ, perak 'ta e skrivit din e galleg ? E brezhoneg e vije bet kreñvoc’h ho rebechoù. (Je traduis pour les témoins de notre conversation car j'espère que vous avez compris : « Pourquoi m’avez-vous écrit en français ? En breton vos reproches auraient été plus pertinents. » A galon, Mikeal
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pascal lafargue Le Jeudi 10 mai 2018 10:19
N'eus forzh petra Jimmy, pep hini a vez libr da zibab ar yezh a faota dezhan implij, mallozh doue ! Nemet ma vefec'h faskour avad !
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Jimmy Guezenec Le Jeudi 10 mai 2018 16:51
Comprenez ceci : Si vous voulez que l'on converse en breton avec vous, il faut faire l'effort d'apprendre la langue, c'est un minimum. Encore faut-il vouloir apprendre. C'est l'histoire bien connue de la cigale et de la fourmi. A la fin de l'été, la cigale pond un timide et approximatif essai de phrase bretonne, et gentiment la fourmi lui dit : Kantrated ha kreñvded ur rebechoù n'int ket ur c'hement, nemet en ur yezh laosk ha treut spontus e vefe.
Vous avez l'honnêteté de reconnaître que vous n'avez pas appris le breton, ayez maintenant l'humilité d'admettre qu'il n'y a rien de respectueux à cela.
Vous laissez des livres en français pour les petits Bretons du futur, des livres à un euro, c'est d'un gai...
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Michel Treguer Le Jeudi 10 mai 2018 20:53
Guezenec fallakr, lennet ho poa va respont ? J'ai toujours entendu le breton de mes grands-mères depuis ma naissance, je l'ai "appris" pour me perfectionner, et je le pratique depuis une trentaine d'années avec des amis, des voisins, des auteurs, Kaozeal a ran brezhoneg ken brav egetoc’h marteze. Mais ça n'a pas d'intérêt de converser en quelque langue que ce soit avec un menteur. J'ajoute que si on peut lire vos méchancetés gratuites sur ABP, c’est parce que je les mets en ligne ! Au demeurant, j’arrête là. Kit d’an diaoul, gaouiad milliget, fuck you man !
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spered dieub Le Samedi 12 mai 2018 13:26
Michel Treguer je profite de cet article pour vous demander si vous avez eu des nouvelles de Donatien Laurent au sujet de la gwerz Loeiz ar Ravalleg .Par ailleurs,à mon avis chacun peut avoir des raisons bonnes ou mauvaises d'écrire derrière un pseudo ,à condition de ne pas l'utiliser pour régler des comptes ,d'insulter gratuitement les autres intervenants ,pire en leur faisant des procès d'intention ou en détournant le sens de leurs textes .Ou alors dans un but pervers et dans cette situation c'est souvent le cas des adversaires de la cause bretonne .
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Michel Treguer Le Samedi 12 mai 2018 14:30
Bonjour spered dieub. Je ne devine pas le sens de votre première question… ni de la suite ! Je vois Donatien régulièrement, c’est mon meilleur ami, nous parlons de tout. Quant aux pseudos, je n’ai rien contre même si je n’en n’utilise pas. Chacun fait comme il veut. A galon, Mikeal
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spered dieub Le Samedi 12 mai 2018 15:27
A kouskoude peus ket hir sonj !!!
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Michel Treguer Le Samedi 12 mai 2018 20:44
Da spered dieub. Ne gomprenan ket da belec'h e fell deoc'h mont. Gwelout a ran Donatien aliesig, ya, ha kaozeal a reomp diwar-benn pep tra. Ha neuze ? Ma talvez ar boan an dañvez, displegit resisoc'h ? (Koulskoude, n'eo ket diwar-benn Loeiz ar Ravalleg nag an anvioù-pluenn eo ar pennadenn-mañ. Diwar-benn va levrioù hag o frizioù eo.) A galon, Mikeal.
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