A la veille du lancement d'une grande campagne de presse vantant les mérites de l'aéroport de Notre-Dame des Landes, la Commission Européenne a reçu les représentants des collectifs d'élus, de citoyens opposés au projet d'aéroport et d'associations environnementales. Elle leur a annoncé avoir lancé la procédure précontentieuse dite "EU Pilot".
La France dispose de dix semaines pour répondre aux interrogations de la Commission européenne. Le dossier de Notre-Dame des Landes pourrait être examiné par le Parlement européen à l'issue de ce délai(fin avril).
Voilà une bonne occasion pour les pouvoirs publics de se ranger au bon sens juridique, économique et environnemental en renonçant à un projet d'aéroport, dispendieux et bientôt contraire au droit.