Naufrages de migrants en Méditerranée : le PCD écrit aux élus bretons et au Parlement européen
En Bretagne, les drames de la mer que vivent parfois nos familles de marins sont trop présents pour que nous ne sentions pas concernés par les catastrophes récentes en Méditerranée.
Par Tanguy Le Mezec pour Le PCD en Bretagne le 24/04/15 0:16
En Bretagne, les drames de la mer que vivent parfois nos familles de marins sont trop présents pour que nous ne sentions pas concernés par les catastrophes récentes en Méditerranée. Ce millier de personnes brutalement noyées, fuyant des zones de combat, de terreur, de faim...Le PCD en Bretagne a écrit aux députés européens, notamment les bretons Alain Cadec, Isabelle Thomas, Joëlle Bergeron : "Nous savons que ces naufrages sont liés à la situation de plus en plus catastrophique dans les pays d'origine de ces personnes (...), mais dans quelle mesure prenons-nous au sérieux les valeurs qui ont fondé l'Europe ? Ces réfugiés qui décèdent aux portes de notre forteresse lancent un cri : "Justice !"Notre histoire régionale est faite de migrations, de voyages, de recherche d'une vie meilleure, d'attachement à une terre : nous alertons les responsables politiques, et d'abord ceux qui, au niveau européen, déterminent les politiques migratoires, d'asile, de la mer, de sécurité, pour que cesse ce constat : aujourd'hui, l'Europe est coupable de non-assistance à personnes en danger
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Le PCD est un parti politique de centre droit, créé en 2009. Inspiré de la démocratie chrétienne, il est présidé depuis 2013 par Jean-Frédéric POISSON, député des Yvelines. Il compte plus de 70 délégations départementales, dont 5 en Bretagne ; il regroupe 10 000 adhérents et plusieurs centaines d’élus, dont en Bretagne
La charité véritable consiste à permettre à ces gens de rester vivre chez eux. En les accueillant, nous empêchons la constitution d'une bourgeoisie dans les pays d'émigration et donc leur décollage économique. Les migrants sont loin d'être des damnés de la terre, ils disposent de la puissance économique nécessaire pour payer les passeurs.
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Tanguy Le Samedi 25 avril 2015 17:33
Cette réalité, c'était "avant". Aujourd'hui, pour beaucoup, c'est de survie qu'il s'agit, du fait de pays en chaos (Libye), en guerre (Syrie, etc...), de terreur et menaces de mort (extermination des chrétiens et autres minorités). Hélas beaucoup sont bernés, croyant sacrifier leurs économies pour un avenir meilleur alors qu'ils vont tomber encore plus bas. Oui, le mieux pour eux, serait de vivre et travailler au pays, comme nous ! Mais qui est responsable de ces déstabilisations politiques là-bas ?!
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Brocèlbreizh Le Dimanche 26 avril 2015 06:58
Tout le monde aime la Justice. Aborder de cette façon,nous pourrions tout aussi bien abolir la guerre dans le monde.