COMMUNIQUÉ de PRESSE
16 avril 2018
Si ce n’est pas le début de la campagne des municipales, cela y ressemble quand même un peu…. Yves Lainé, président.
Généralement, les campagnes des municipales ne partent pas avant l’année précédant le scrutin, mais la sensibilisation aux promesses visibles, l’urbanisme, les voies, l’aménagement de la ville, qui ne sont pas situées dans l’actualité politique immédiate, prennent parfois un temps d’avance.
A Nantes, la précédente consultation n’avait pas été riche en promesses de ce genre :
La gauche avait proposé un grand débat sur la Loire, sa vocation riveraine, fluviale et maritime, la droite avait évoqué une succursale de la Cité de la Science de la Villette dédiée à Jules Verne ainsi qu’un « chapeau pointu » pour couvrir la tour de Bretagne. Les deux ex-rivale en 2016 se déclarent maintenant candidates pour 2020, mais la liste peut encore s’allonger.
Avec Johanna Rolland, la majorité de gauche au pouvoir a bien honoré sa promesse de débat sur la Loire, mais il ne semble pas que par ailleurs, même si les responsabilités sont partagées, ses dossiers chéris aient été unanimement appréciés :
- Echec ressenti du transfert de l’Aéroport à ND des Landes.
- Projet de CHU sur l’Ile de Nantes fortement contesté.
- Absence d’un « grand monument » sur l’Ile de Nantes.
- Escamotage des projets de franchissements « utiles », refus du transbordeur.
- Projet d’arbre aux hérons et de parc Miséry à Chantenay.
- Nouveau stade de foot ou opération immobilière.
Au crédit de cette majorité, on peut surtout mettre des réflexions et des études menées à l’occasion des débats, ainsi que par les cabinets désignés : Reichen, TER…qui déjà laissent filtrer des projets : l’Arbre aux hérons, l’aménagement végétal et « piéton-vélo-compatible » du Quai de la Fosse jusqu’à Saint Félix en passant par la Petite Hollande et, bien sûr, l’ile de Nantes.
Cette majorité de Johanna Rolland, qui a donc déjà annoncé la couleur de ses projets, n’est pas « Macron compatible ». Personne ne connait encore tous les candidats qui iront l’affronter et avec quelles idées.
L’objet de ce texte n’est pas de rechercher des têtes, mais plutôt d’imaginer les thèmes qui, s’appuyant au mieux sur la conscience et l’identité nantaises, touchent plus profondément l’Opinion que ceux proposés aujourd’hui.
Conscients qu’ils représentent une attente majeure, et qu’ils sont – pour l’instant – seuls défendeurs de leurs valeurs depuis 2008, les Transbordés souhaitent apporter leur pierre en rappelant leurs travaux et en ajoutant d’autres, notamment :
• La contribution citoyenne au projet de pont à transbordeur qui propose une mission de transport (valeur 50% de Anne de Bretagne) et d’attractivité (rue aérienne).
• La contribution citoyenne au projet de Port Jules Verne /Vernoscope dans la carrière Miséry et jusqu’au Quai St Louis. (Attractivité, tourisme de croisières)
• Le quai de la Fosse avec une proposition de tranchée couverte sur 400m (Cons.Dev.fluidité).
• Une touche maritime et portuaire au cœur du cœur de Nantes. Place Publique # 66
Les deux dans le site « Nantes, la Loire nous » : cahiers d’acteurs. Voir en pièce jointe
Les Transbordés pensent connaitre profondément les visions des Nantais pour leur ville. Ils soutiennent que les traductions concrètes par les élus actuels ont été jusqu’ici très incomplètes, voire décevantes. Ce n’est pas nouveau : depuis les premiers comblements de la Loire (1926), et malgré une amélioration notable des conditions sanitaires et de circulation, les Nantais ont cultivé la nostalgie de leur « ville-archipel ».
Leur Ville fut jadis le premier port du Royaume. Même si, à l’instar d’autres grands estuaires, les développements portuaires se sont faits à l’aval, ils savent que les ports de fond d’estuaire (Hambourg, Brème...) peuvent conserver des niches exploitables : trafic fluvial, croisières fluviales et maritimes, nautisme, patrimoine. Ces activités participent à l’attractivité de la Cité. Or on doit constater l’autisme total de leurs édiles sur ces dossiers.
Avant la rentrée d’automne les Transbordés ont l’intention de lancer un défi aux candidats, non pas sur des débats – il ont eu lieu – mais sur un vrai plan et de vraies études de faisabilité. Ils pensent - en présentant les dossiers majeurs – démontrer ainsi qu’une ambition fondée est réaliste et que la parole de la Société Civile peut être entendue.