Un petit bar sur la place de Clohars un lundi soir ...
Ils sont une vingtaine, têtes plutôt grisonnantes. Ce qui les réunit : l'amour du chant et des belles musiques. Maryse Turci lance un chant révolutionnaire en italien, on répète, on s'applique. C'est "qu'il va falloir assurer la troisième partie du cabaret du mercredi 16 janvier", annonce Brigitte Kloareg après Gilles Servat, Melaine Favennec, Elsa Corre, Mikael et Jisket Kerne, Maryse Turci et Philippe le Goff.
Mais ils ne se démontent pas. Après le chant d'une dame qui n'a jamais trouvé la fin de ce que chantait son père républicain espagnol, François Gael chante "les marais" composé en camp de concentration pendant la dernière guerre. Et puis "Ma liberté" de Moustaki, forcément. "Liberta" en breton, un peu de russe, "le temps des cerises"... Les heures passent,légères.
Et à 22h30, ils ont déjà pris rendez vous dans le même café lundi prochain. "Pour être à la hauteur mercredi", disent-ils, le sourire aux lèvres. Le chant, la meilleure thérapie contre l'impuissance et la soumission ?