Le 17 octobre dernier, le ministre des Transports mettait en place une « Mission d'évaluation de Schéma national des infrastructures de transport » chargée de l'évaluation et de la hiérarchisation des projets.
Or, le mercredi 24 octobre, le Premier ministre, invité sur France Inter, tout en reconnaissant les effets positifs des lignes à grande vitesse construites ces dernières années pour le développement de la France, a déclaré : « faut-il pour autant en faire partout, sans doute que non. J'ai d'ailleurs demandé une évaluation dont j'aurai les résultats dans quelques jours sur tous les grands investissements qui ont été envisagés ces dernières années pour vérifier leur utilité, leur impact sur le développement des territoires, leur impact sur le développement économique et le rapport entre la dépense et l'efficacité ».
Compte tenu de ces éléments et de l'apparente accélération du processus de décision, Bernadette Malgorn vient d'adresser une lettre au Président du Conseil régional, lui demandant d'effectuer en urgence les démarches pour qu'une délégation pluraliste soit auditionnée par la Commission d'évaluation du SNIT afin de défendre le projet de LGV visant à mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris.
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