Bretagne Réunie mène son combat pour la réunification de la Bretagne dans la plus stricte légalité républicaine et, depuis sa création en 1981, elle n'a jamais eu affaire à la Justice.
Les poursuites engagées contre six jeunes militants pour des inscriptions sur des bâtiments appartenant à la région administrative des Pays de la Loire remettent en mémoire un passage prémonitoire d'un vœu en faveur de la réunification de la Bretagne voté le 22 juin 2001 à Nantes :
"Le Conseil Général de Loire-Atlantique (….) considère que dans notre République il est dangereux que les Pouvoirs Publics restent indéfiniment sourds, indifférents ou en décalage avec les aspirations des citoyens, au risque d'encourager d'infimes minorités".
Or, depuis 2001 et malgré les prises de position du Conseil régional de Bretagne en faveur de la réunification, rien n'a bougé et une fois encore l'impatience naturelle des jeunes s'exprime dans l'illégalité.
À un moment où l'espoir d'une solution renaît (1), Bretagne Réunie demande au Tribunal d'user de clémence envers les six jeunes, en tenant compte de la responsabilité des Pouvoirs Publics dans la partition autoritaire de la Bretagne contre l'avis de ses élus, et dans le maintien d'un découpage régional contre le souhait d'une forte majorité des habitants des cinq départements bretons, ce qui entraîne des conséquences négatives sur l'aménagement du territoire, les activités économiques et culturelles, ainsi que sur l'identité des habitants de Loire-Atlantique.
1. Le 21 janvier 2009 Bretagne Réunie a été reçue à l'Élysée par M. Franck Louvrier, responsable de la communication du Président de la République, et le dossier qu'elle lui a remis sera transmis par la Présidence au Comité Balladur chargé de la réforme des institutions territoriales. ( voir notre article ) et ( voir notre article ) .
Le président de Bretagne Réunie,
Jean-Yves Bourriau
Le secrétaire général,
Julian Bonnet