Les internautes de Loire-Atlantique ou qui font des recherches sur l'histoire de notre Pays nantais se sont réjouis peu longtemps : quelques semaines après l'annonce par le Conseil général de l'assouplissement des conditions d'accès, l'accès aux archives numérisées s'est trouvé affecté par une grosse panne.
En effet, il n'est plus besoin d'avoir un compte, seulement d'accepter à chaque consultation les conditions générales d'utilisation pour accéder à l'imposante base de données numérisées qui compte aussi bien des photographies des années 1930 à 1960/70, des cartes postales, des délibérations municipales d'avant 1914, les plans du 1er (napoléonien) et du 2nd (années 1950/70) cadastre, les recensements de population ou encore les archives du Duché de Bretagne comprenant entre autres les registres de la chancellerie et les traités internationaux passés entre les Ducs et les rois du Portugal, d'Angleterre, de Suède etc.), qui ne se trouvent donc pas en Bretagne administrative. (voir le site) Seulement, depuis quelques jours, les listes déroulantes, qui normalement comptent au moins un peu plus de 240 entrées (communes de Loire-Atlantique, les petits bourgs comme Saint-Omer de Blain, les anciennes communes comme Chantenay, etc.) sont inexistantes ou réduites au strict minimum.
D'après Philippe Charon, directeur des archives départementales de Loire-Atlantique, le prestataire a récemment effectué une mise à jour générale de la base, laquelle a altéré les données. C'est ainsi que la page des photographies n'est pas accessible (lien brisé), que seuls les cartes et plans de Doulon, Chantenay et Saint-Fiacre-sur-Maine sont visibles, seules les cartes postales anciennes de Piriac, Saint-Étienne et Saint-Jean-de-Corcoué sont consultables, il manque plusieurs communes, dont Paimboeuf, pour les délibérations municipales, et ainsi de suite.
Ces dysfonctionnements entravent les recherches de nombreuses personnes dans des domaines très différents. Par exemple, le fonds de cartes permet aux ferroviphiles – les passionnés de trains et de l'histoire des réseaux ferroviaire – de rétablir l'itinéraire d'une ligne disparue, d'identifier les gares et les installations, puis de savoir où chercher leurs traces. Mais les amateurs d'histoire locale du pays Nantais peuvent être rassurés, d'après Philippe Charon toujours, le problème est en cours de résolution et sera peut-être très prochainement réglé. Et le train des nombreuses recherches pourra repartir.