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Le recul de l'indépendantisme en Bretagne dû aux flux migratoires
Les indépendantistes perdent un point tous les deux ans et, si la tendance continue, vers 2050 il n'y aura plus d'indépendantistes en Bretagne.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 3/02/13 18:20

La première fois en 400 ans d'union avec la France que l'on a demandé aux Bretons ce qu'ils pensaient de l'indépendance de leur pays, ce fut les 4 et 5 septembre 2000 lors d'un sondage du CSA pour Le Télégramme et Presse Océan. Un sondage qui n'avait pas été censuré comme la couverture du magazine Bretons de février 2013. Ce sondage capital est toujours visible sur la toile, sur le site du CSA http://www.csa.eu/multimedia/data/sondages/data2K/opi20000905a.htm .

Les résultats du sondage IFOP que les Bretons ne verront pas à toutes les caisses des supermarchés

Douze ans plus tard, le magazine Bretons commandait un autre sondage, à l'IFOP cette fois, et en faisait l'écho dans son numéro 84 avec les tribulations que l'on connaît ( voir notre article ). http://www.ifop.com/media/poll/2137-1-study_file.pdf où on peut télécharger ce sondage IFOP complet sous forme PDF. A noter que ces sondages excluent les Bretons expatriés et que si on les prenait en compte le chiffre des indépendantistes devrait être revu à la hausse.

Ce nouveau sondage donne 18 % de Bretons favorables à l’indépendance, dont 20 % sans ceux de la Loire-Atlantique. Les Bretonnes y sont encore plus favorables (20 %). Les moins de 24 ans encore plus (33 %). Les classes populaires aussi, plus favorables (28 %) que les cadres et professions libérales. Les Finistériens sont les plus ardents (20 %). Ceux qui n'appartiennent à aucune formation politique sont à 28 %. Étrangement, et on peut en douter, ceux qui ont voté pour Marine Le Pen, seraient à 40 % favorables alors que la présidente du FN est contre le bilinguisme et contre le fait de donner plus de pouvoirs aux régions, qu'elle appelle "baronnies" !

Un recul de 5 points en 10 ans

Le sondage CSA sur les cinq départements bretons donnait 23 % de Bretons favorables ou assez favorables à l'indépendance. Le sondage IFOP- Bretons de janvier 2012, lui aussi sur les 5 départements bretons, 12 ans après, n'en donne plus que 18 %. En gros les indépendantistes perdent un point tous les deux ans et si la tendance continue, vers 2050 il n'y aura plus d'indépendantistes en Bretagne.

Analyse incomplète

Si le magazine Bretons note bien que les plus de 50 ans sont presque tous contre l'indépendance, il omet dans son analyse de l’interpréter. Chose que l'IFOP n'a pas hésité à faire dans une brève du 1er février résumant les conclusions du sondage dans les termes suivants : " L'important flux migratoire vers la région et le renforcement du sentiment de patriotisme national dans le contexte de crise mondiale (campagnes et promotion du Made in France) ont certainement joué un rôle important dans cette évolution. Parallèlement, les habitants de la Loire-Atlantique, qui exprimaient avec une grande ferveur leur souhait de réunification en 2000 (71 %), se montrent beaucoup plus réservés aujourd'hui, cette question suscitant très probablement un intérêt moindre dans le contexte actuel".

Pour la première fois depuis des siècles, le flux migratoire s'est renversé en Bretagne. Des milliers de retraités arrivent chaque année sur les 5 départements pour y finir tranquillement leurs jours dans un cadre pas si pollué que ça et une paix sociale pas encore bien menacée, sans parler de villes de taille moyenne agréables et dotées de services adéquats. Si une partie de ces nouveaux arrivés sont nés en Bretagne ou sont d'origine bretonne, il est évident que cette vague venant principalement de la région parisienne n'a pas de sentiment patriotique breton particulier, même si certains finissent par l'acquérir. Le recul de l’indépendantisme est confirmé par le recul du sentiment d'être Breton. Le sentiment d'être avant tout français a presque doublé, passant de 23 % à 48 %.

Le recul du désir de réunification en Loire-Atlantique doit aussi être mis en relation avec les flux migratoires qui font que les Bretons (personnes nées dans ce département et dont les parents y sont nés) sont en passe de devenir un jour minoritaires. A ceci il faut ajouter une campagne de débretonnisation très agressive menée par le Conseil Régional des Pays de La Loire et que IFOP semble complètement ignorer. A vrai dire la débretonnisation est en place sur l'ensemble du territoire breton à divers degrés selon les régions et les médias — les premiers prix pouvant être attribués sans hésitation à Ouest France et France Bleu Loire-Océan. Bien sûr, tous les médias nationaux, tous basés à Paris, jouent un rôle. L'absence de télévision régionale est aussi capitale dans les rouages du rouleau compresseur.

La phase finale de la colonisation

Le renversement du flux migratoire est interprété par les nationalistes bretons comme la dernière phase d'un processus de colonisation typique : le repeuplement. Les Bretons actifs et diplômés continuent de s'exiler alors que de nouveaux arrivants français et même non-européens et en tout cas non-bretons, les remplacent. Dans son dernier livre " Le pouvoir régional ", le politologue Romain Pasquier se refuse aussi à aborder la question de la colonisation en Bretagne et le rôle des flux migratoires dans les politiques d'unification de l'état-nation. Il se contente d'analyser, systématiquement certes, le centralisme administratif à travers l'histoire de France sans faire le rapport entre centralisme et volonté de coloniser, de s'accaparer des territoires, et de les phagocyter dans un état unitaire. Il cite par contre l'excellent rapport de Michel Rocard de 1966 : Il faut décoloniser la Province.

Un peuple colonisé peut-il être ouvert sur le monde ?

Le slogan " Une Bretagne, belle, prospère et ouverte sur le monde " peut-il s'appliquer à un peuple en phase de colonisation finale ? Beaucoup en doutent. Accepter des flux migratoires est une attitude d'ouverture mais pour un Etat indépendant. Elle nécessite un Etat, des institutions, des politiques d’intégration. La Bretagne n'a rien de cela. Pire, elle n'a même pas le droit d'enseigner son histoire et sa langue à ses propres habitants d'origine. Que les nouveaux arrivés ne sachent même pas qu'ils s'installent dans un état autrefois indépendant et prospère n'étonnera personne, puisque les Bretons eux-mêmes ne le savent pas.

Philippe Argouarch

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logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 62 commentaires
Paotr Bourgogn Le Dimanche 3 février 2013 18:59
Il est de plus en plus fréquent que les nouveaux arrivants, non Bretons d'origine, en sachent plus sur la Bretagne, son histoire et sa culture, que les Bretons eux-mêmes. Ce sont ces nouveaux arrivants, jeunes adultes, qui inscrivent leurs enfants à Diwan ou en classes bilingues et qui apprennent eux-mêmes le breton en cours du soir. Et ils y arrivent mieux et plus vite que les Bretons de souche qui souffrent toujours du même complexe par rapport à la langue de leurs parents.
Met ma faota deoc'h chom etrezoc'h-c'hwi, Bretoned a ouenn hag a wad,ha kas kuit an estrañjourien, kudenn ebet, 'po ket 'met roiñ kentelioù brezhoneg em flas !
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Patrick Yves GIRARD Le Dimanche 3 février 2013 20:27
Certes nous assistons à une véritable colonisation mais il est toujours possible d'être sélectif et certains immigrants se révèlent d'un intérêt et d'une ouverture d'esprit que nombre de bretons formatés par la machine à broyer les identités n'ont pas.
Peurvuiã o tonet a vroioù ar Hreisteizh n'o deus ket c'hoant da begã ouzh hor sevenadur,
A Galon ganeoc'h.
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KERGUIDUFF F PAUL Le Dimanche 3 février 2013 20:34
Les jeunes bretons doivent connaître l\'HISTOIRE de leur Pays \"LA BRETAGNE\" dès le primaire,ceci en toute légitimité,au même titre que la géographie et autres matières dispensées à nos enfants dans les écoles,ce n\'est que par la VERITE que la LEGITIMITE de notre combat sera Etablie et la Partie Gagnée!!!!!
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SPERED DIEUB Le Dimanche 3 février 2013 21:01
Ou sont passées les années Morvan Lebesque ??? ses idées sont piétinées . D'une extrême on passe à l'autre je veux dire qu'à une époque pas très lointaine pour une certaine mouvance tout le monde il était breton sauf les bretons ,et aujourd'hui je déplore que le mouvement breton s'engage sur un terrain glissant sur le plan idéologique comparable à la dérive idéologique de l'emsav des années 1930 (référence nord sud thématique avant coureuse d'une nouvelle xénophobie incitant à la stigmatisation de certaines populations sous prétexte de non efficacité économique . Je ne nie pas pour autant les véritables problèmes de l'immigration en provenance du continent africain mais les premières victimes ne sont t-ils pas les émigrés eux mêmes déportés économique et sociaux d'un ordre économique mondial devenu complètement fou ???
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Luc Guihard Le Dimanche 3 février 2013 21:04
Breton de Nantes, habitant aujourd\'hui Orléans, chaque voyage dans ma ville natale me plonge un peu plus dans le désespoir de voir la Loire-Atlantique oublier son passé. Les nouvelles plaques minéralogiques en sont l\'exemple le plus évident et constituent à elles-seules une forme de sondage ! Recouvrir le logo des Pays-de-Loire par le Gwenn-ha-du ne me semble pas une tâche insurmontable, un risque inconsidéré face à la loi, tant il serait légitime pour le 44 de revendiquer un drapeau où le Bro Naoned est représenté. Mais de gwenn-ha-du, point ! Par contre, la bigoudène \"A l\'aise Breizh\" trône sur de nombreux véhicules ! A Orléans aussi en fait. Autre sujet de préoccupation pour moi, la mention Naoned aux entrées de la ville systématiquement taguée, comme le \"bienvenue en Bretagne historique\" apposé par le conseil général. En fait, tout se passe comme si régnait une amnésie générale. Ce sondage vient en rajouter une couche, et on peut y voir que les plus jeunes sont les plus anti-réunification, et cette préoccupation risque de disparaître totalement avec le départ, dans quelques années, des \"anciens\", encore soucieux d\'un retour aux réalités de la Bretagne. Le plus curieux pour ces jeunes Bretons, c\'est que beaucoup portent aux nues les Tri Yann, Gilles Servat, se félicitent du texte de Morvan Lebesque sur l\'identité Bretonne ... Que des nantais ! Mais le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne ? Non disent-ils, ces gens sont vendéens, pas bretons ! La débretonnisation orchestrée depuis tant d\'années y est sûrement pour quelque chose, mais comment lutter contre elle ?
Je sais que ce sujet, et je le comprends, n\'est pas la préoccupation première des gens de Loire-Atlantique ... Mais faut-il l\'oublier pour autant ? Comment réveiller ce sentiment breton ?
Je fais partie de l\'association des Bretons du Loiret, et m\'y investis beaucoup. Les quolibets ne manquent pas vis-à-vis des nantais, mais je m\'y sens accepté totalement. Devons-nous nous contenter de notre sentiment personnel, et tant pis pour l\'apparente majorité qui pense autrement ? Je ne parviens pas à m\'y résoudre ... Il y a une injustice qui me fait mal, comme beaucoup d\'habitants du 44, malheureusement de moins en moins semble-t-il ...
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Pierre CAMARET Le Dimanche 3 février 2013 23:57
@Luc Guihard.
Je comprends . Ma famille est du pays de Guerande /Le Croisic . Lorsque je les rencontre ( de moins en moins ) mais encore l'annee derniere , le fait de n'etre plus Breton , ne les traumatise pas .Un peu de regret quand meme : maintenant on n'est plus bretons , la Bretagne c'est apres le Pont de la Roche Bernard ???....... mais on garde , les fetes mais pas par convinction culturelle , comme un passe temps pour rigoler et boire de bons coups ........ et pourtant , si les Bretons l'avaient vraiment voulu , ils l'auraient maintenant la Reunification et simplement par un bulletin de vote .Triste .
La meilleure : au temps de la Loire Inferieure , nous etions bretons , maintenant avec la Loire Atlantique nous sommes des Pays de Loire ???????? que repondre a cela ????d'ailleurs quoiqu'on leur reponde , ils s'en foutent .Le plus important est de revenir a la retraite a 60 ans(et moins si possible), de garder les avantages acquis ??????
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Mathieu Glémarec Le Lundi 4 février 2013 05:33
L\'auteur focalise sur des retraités venant en BZH pour simplement se retirer. Ils ne feront pas d\'enfants, leur présence est temporaire même si les conséquences sont désastreuses pour le littoral, l\'accès à la propriété pour les jeunes bretons, etc. Le sondage montre qu\'à l\'heure actuelle, les - De 24 ans sont pour l\'indépendance. L\'indépendance, pas l\'autonomie. C\'est un tiers, et nous ne sommes qu\'au tout début des difficultés de l\'état français ! Bref, il ne faut s\'intéresser qu\'aux jeunes, au dessus de 35 ans, cela n\'offre qu\'un intérêt limité car les gens ont déjà des idées arrêtées à cet âge.
Article courageux cependant et enfin en rupture avec la doxa, ce dont je félicite l\'auteur : enfin on sort du tiers-mondisme baba-cool que le cynique PSF a distillé depuis 30 ans pour des raisons de basse politique et de compromission avec la grand patronnant français (CF Parisot et son plaidoyer pour l\'immigration).
Bref, l\'article offre des points intéressants, mais il fait exactement l\'inverse de ce qu\'il faudrait : non pas grossir les points négatifs, mais bien souligner les points positifs. Le but d\'un média engagé est de booster le moral des troupes.
Quant aux propos de Spered Dieub qui voit déjà les nazis au pouvoir, je dirai qu\'on en a soupé de cette prose depuis bientôt 35 ans quand on voit les grandes villes bretonnes devenir des répliques de Paris avec ses crimes, son acculturation, etc. L\'auteur de l\'article a fort justement souligné un point essentiel : l\'immigration, français ou non, dans un pays détruit comme l\'est le nôtre est une attaque majeure visant à nous mettre en minorité, comme les Indiens en Amérique. Je me fous de savoir si X ou Y ou tartenpion a X ou Y religion, s\'il aime ceci ou cela : ici c\'est chez moi, c\'est le petit bout de terre minuscule que m\'ont légué mes ancêtres. Nous sommes ici prioritaires, et pourtant les Français nous ont mis en minorité, nous sommes tombés si bas que nous n\'avons pas d\'éducation bretonne, pas d\'économie libre, pas de parlement, une langue moribonde. Et nous devrions encore aller coucher dans le garage pour que les hôtes de la France se sentent à l\'aise dans notre maison : faut arrêter le délire.
D\'autant que les grandes âmes qui nous bassinent avec leurs discours mielleux se gardent bien de les faire venir dans leurs domiciles pour vivre avec. Bref, faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Bref, bon article, qui met les pieds dans le plat, mais il ne faut pas dramatiser : nous avons encore des atouts en main.
Courage, on les aura !
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SPERED DIEUB Le Lundi 4 février 2013 10:52
Mathieu vous faites une interprétation tendancieuse de mes propos ,par contre ce que vous vous avez écrit ne me choque pas car votre analyse est pragmatique et apparemment sans arrière pensée idéologique nauséabonde savez vous lire le breton alors regardez un commentaire un peu plus haut dont pourtant la première partie est en français
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Ar Gedour Le Lundi 4 février 2013 10:53
Certes les Bretons ne connaissent pas leur Histoire. Il est intéressant de constater que la majorité des sonneurs et danseurs des bagadoù et cercles celtiques n\\\'y connaissent rien, alors qu\\\'ils pourraient être ce vivier, au-delà du seul folklore. L\\\'utilisation quotidienne du breton et son apprentissage, la connaissance patrimoniale et historique bretonne (comme le fit un cercle Lorientais à une époque) devrait être un passage obligatoire ou du moins fortement conseillé. De plus, qui empêche BAS de fournir par exemple un exemplaire de \\\"l\\\'HISTOIRE DE BRETAGNE - LE POINT DE VUE BRETON ?\\\" à chaque membre ?
Bref... il faudrait dépasser le côté folklore pour remettre la Bretagne réellement sur pied.
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ex site bretagne.unie.free.fr Le Lundi 4 février 2013 11:11
Ar gedour : personnellement je suis contre "donner de la confiture aux cochons" , c'est à dire offrir gracieusement un livre d'histoire qui finira directement dans la poubelle.
C'est ce qui s'est passé en "Région Bretagne" , il a été offert des livres d'histoire il y a quoi ? 10 ans ? j'en ai récupéré un provenant de ma nièce : jamais ouvert.
Je prefere 1000 fois une prof qui essayait sur des photocopies de photocopies de nous donner un cours d'histoire de Bretagne en fin d'année pendant un cours d'EMT !
l'element humain, la volonté. cette prof elle y croyait , ses moyens étaient anti productifs (photocopies illisibles), mais on moins on entendit le nom "Nominoë".
il faut donner des cours d'histoire mais à des gens qui sont -un minimum intéressés.sinon c'est de l'argent jeté par les fenetres.
Bref 18% d'independantistes en Bretagne c'est MI-RA-CULEUX !!!
il faut bien voir qu'en dehors de nos cenacles internetiens- elle est où la Bretagne independantiste ?
nulle part. ni dans la vie des gens, ni dans leur militantisme rien . rien de rien;
donc c'est bien "le sang qui parle" en quelque sorte.
le jour où le Breton ne sera plus qu'un élémént parmi d'autres dans la société . (déjà le cas dans certains quartiers et déjà le cas en Loire-Atlantique où le Loire-Atlanticais est vidé de sa substance , il sera difficile de faire vivre une idée d'autonomie bretonne.
l'important comme le dit glemarec ce sont les jeunes, j'ai lu que ç afrole les 50% d'independantistes.
alors là c'est le grand challenge !!!
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SPERED DIEUB Le Lundi 4 février 2013 11:22
D'accord avec ar Gedour félicitations car vous venez de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas
Et s'il est exact que l'état français veut résoudre le problème de ses banlieues en transférant des populations indésirables de plus en plus vers la Bretagne et aussi d'autres provinces , c'est en fait l'application d' un vieux projet de Pasqua qui bat son plein actuellement ,il n'en demeure pas moins que les problèmes nord sud dans ce monde ne son pas simples et je n'accepte pas que soient stigmatisées par principe des populations du sud y compris européennes que la nature et le destin de l'histoire n'ont pas forcément aidées c'est un peu simpliste de les accuser de fainéantise et comme par hasard ironie de l'histoire regardez ci dessous
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Ar Vran Le Lundi 4 février 2013 12:21
Tout d’abord un grand merci pour cette enquête qui a l’intérêt de démontrer une fois de plus l’intérêt qu’il y a à avoir des sites réellement bretons d’informations indépendants (et non soumis) au dictat de la Presse hexagonale et à la doxa jacobine.
Ensuite quelques remarques concernant la méthodologie du sondage. Même si cela est tentant pour en tirer des enseignements, l’exercice qui est de vouloir comparer des sondages qui ont eu lieu à 10 ans d’intervalle reste périlleux.
En effet, le sondage CSA de 2000 a été réalisé à partir d’un échantillon de 500 personnes et celui de l’IFOP sur 800 personnes. Ce qui fait que la puissance statistique n’est pas la même et par conséquent la marge d’erreur en fonction de l’intervalle de confiance non plus. Enfin dans un sondage, l’ordre des questions et la façon dont celles-ci sont posées est primordiale, même si pour les questions « communes » les intitulés sont les mêmes.
Le sondage CSA abordait d’abord le sentiment d’appartenance local (question 1), puis le souhait de rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne (question 2), ensuite le souhait d’avoir plus de pouvoir ou non pour la région dans différents domaines (environnement, économique, culturel, scolaire, aménagement du territoire et fiscal) (question 3), avant d’aborder l’indépendance de la Bretagne (question 4) et terminer par l’adhésion à l’enseignement de la langue bretonne pendant les cours (question 5).
Quant à l’IFOP, le plan du sondage est le suivant : question 1, question 2, question 5, question sur la connaissance de la durée d’indépendance de la Bretagne, et enfin la question 4
Enfin, il faut signaler que le sens des mots utilisés dans un sondage peuvent être différents selon les individus, d’où l’importance qu’il y aurait à préciser préalablement la définition des mots pour un sondage. L’exemple le plus frappant et qui fait réagir tout le monde est le terme « indépendance ». Le sens de ce mot a-t-il la même portée chez tous les sondés dans l’échantillon ? Que recouvre ce concept d’indépendance ? Il aurait peut-être mieux valu introduire d’autres notions afin d’essayer de dissiper les malentendus ?
En dehors de ces précautions d’usage, et pour venir au fait, les véritables enseignements que l’on peut tirer de ce genre de sondage sont les suivants :
- Le sentiment d’indépendance continue d’exister en Bretagne (on ne peut affirmer qu’il y aurait une baisse car on ne dispose que de trop peu de données) et il est vrai qu’il n’est pas assez traduit en terme politique en Bretagne.
- Il existe toujours un fort courant en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, même s’il est moins prégnant chez les jeunes de moins de 34 ans ;
- La méconnaissance de l’histoire de la Bretagne et notamment le fait qu’elle a été pendant longtemps un pays distinct politiquement.
- Et enfin une majorité de Bretons se prononce en faveur d’une plus grande place dédiée à la langue bretonne dans l’éducation.
(Pour les interprétations concernant ces questions, j’invite les lecteurs à lire le magazine « Bretons ».)
Quant à dire que ce recul serait dû aux flux migratoires, cela est « aller un peu vite en besogne ». De la même façon avec les notions de « phase finale de la colonisation » (à supposer qu’il y en ait une phase initiale avant) et « de peuple colonisé qui ne peut être ouvert sur le monde ».
Il est vrai (et cela n’est pas unique à la Bretagne) que de plus en plus les pays développés donc l’Europe, la France et par conséquent la Bretagne accueillent de nombreuses populations allogènes. Et dans le cas de la Bretagne, cela s’accompagne par une migration de personnes venant d’autres régions de France. Pour autant, cela doit-il constituer une menace comme évoqué ?
Oui, si on reste dans une approche ethnique (« nationaliste ») de la Bretagne et non pas si on est dans une approche patriotique.
Pour la première il est vrai que la Bretagne à Papa (c’est à dire celle des cartes postales ou des beaux livres que l’on s’offre à Noël, où l’on parlait naturellement le Breton local « pur terroir » ou le gallo, où l’univers proche était celui du bourg et que tout ce qui venait de Paris et de France ne pouvait qu’être meilleur…) est vouée à disparaître. (à ce sujet lire l’article sur 7seizh : … ; faut-il y voir dans cette description d’image d’Epinal les réactions des retraités bretons qui dans le sondage sont les plus majoritairement opposés à l’indépendance de la Bretagne ?)
Pour l’approche patriotique, les origines importent peu du moment que les habitants se sentent « Bretons » (cf. « la découverte ou l’ignorance » de Morvan Lebesque). C’est cette dernière qui explique en partie le succès du message « indépendantiste » de la Catalogne ou de l’Ecosse où vous avez des allogènes, élus politiques, se définir comme Catalan ou Ecossais et manifester en faveur de l’indépendance (j’ai en tête l’image d’un sikh catalan !!!). Cela est possible car cela témoigne de la force de l’intégration due à la fierté des habitants de ces régions à se définir comme différents de l’ensemble étatique plus vaste qui est communicative aux « étrangers » arrivant dans la région.
Cela est valable aussi en Bretagne où vous avez beaucoup de « Français » au sens ethnique du terme qui sont curieux de connaître le sentiment breton quand ils viennent habiter en Bretagne, mais qui se font vite « rembarrer » quand des Bretons autochtones leur disent comme des perroquets que la langue bretonne ne sert à rien, qu’elle n’a jamais été unique, que le gallo n’est qu’une chimère inventée par des intellectuels rennais et donc comme trop teintée de français ne peut pas être breton, que les Bretons conscients ne sont que des nazis, et qu’ici c’est la France, un point c’est tout. (Avouez qu’après cela, votre motivation à vous définir comme Breton disparaît assez vite), que la presse quotidienne dite régionale ne promeut au mieux que la Bretagne administrative ou pire (comme c’est le cas du plus grand quotidien) se fait l’apôtre d’un ensemble géographique flou (l’ouest cf. Ouest-France)
Peut-être peut-on expliquer le décalage de l’emsav actuel avec la population, où la première (dans sa grande majorité) en est resté à la défense de la Bretagne éternelle (mythique ?) et avec des postures idéologiques aigries sans commune mesure avec ce que la population bretonne peut voir dans sa vie de tous les jours.
Au lieu de partir dans des postures nationalistes, pourquoi n’a-t-on pas (ou si peu) de Bretons d’origine étrangère qui portent le message de la Bretagne ? Se sentent-ils concernés ou croient-ils que comme ils ne sont pas bretons d’origine, ils sont soit étrangers ou « pire » Français habitant en Bretagne ???
Attention, cela ne veut pas dire se coucher (comme c’est tendance actuellement) et dire que tout ce qui vient de l’extérieur est forcément meilleur mais il serait peut-être temps que les Bretons comprennent qu’ils sont d’abord Bretons puisque différents et qu’à ce titre ils se doivent d’en être fiers. Cela permettrait d’éviter qu’à la substitution actuelle de la valeur Bretagne à celle de la France (en majorité celle vue avec les plus de 65 ans et des candides bretons), on arrive à la substitution de la Bretagne à la Tiers-mondalisation…
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MARIUS Marius Le Lundi 4 février 2013 18:49
Le titre de l'article était :
"Le recul de l'indépendantisme en Bretagne dû aux flux migratoires"
Peu de personnes n'osent aborder réellement ce sujet qui fâche. Laissons ça à l'extrême droite ! mais non ! Osons reconnaître ce problème qui, non seulement freine la progression des idées indépendantistes, mais de plus les font reculer.
Et le courant indépendantiste pourtant bien parti va finir par s'éteindre progressivement.
Ah ! les étrangers, oui les étrangers. C'est la galère pour eux qui sont chassés économiquement de leur pays mais pouvons-nous nous priver de notre chance d'accéder un jour à l'Indépendance afin de les aider ?
Nous les aiderons lorsque la Bretagne sera indépendante et comme nous l'entendrons et non pas comme Paris nous les impose.
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berhault didier Le Mardi 5 février 2013 09:00
Arabad klemichal!
Arrêtons de nous fixer sur tel ou tel sondage.
Nous sommes plongés dans une crise économique grave et la première préoccupation des bretons n'est pas de savoir si la Loire Atlantique doit revenir en Bretagne ou si celle-ci doit devenir indépendante mais bien leur emploi et l'avenir de leurs enfants.
En 2000, les bretons avaient la disponibilité d'esprit pour réfléchir sur eux-mêmes.
Les seules réalités d'aujourd'hui sont la débretonisation de la Loire Atlantique, qui elle est bien réelle. Sur les autres sujets, le mouvement culturel ou politique breton a beaucoup avancé en 10 ans.
Courage et au boulot!
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iffig cochevelou Le Mardi 5 février 2013 10:30
Rien n'avancera tant que les Bretons ne s'engageront pas; pleurnicher sur leur sort, et critiquer systématiquement ce qui existe est l'action principale de la majorité des sympathisants de l'autonomie et de l'indépendance, - 18% pour l'indépendance (ce n'est pas moi qui le dis) et combien plus pour une autonomie -
Il faut etre bien naif pour croire que l'on peut encore prendre le pouvoir sans parti politique !
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SPERED DIEUB Le Mardi 5 février 2013 10:48
Non mais justement une Bretagne émancipée et c'est le but doit apporter une réponse aux problèmes économiques et sociaux ,c'est là que se jouera à terme la crédibilité du mouvement breton ,dans le cas contraire une indépendance obtenue par exemple par une procédure juridique au niveau international serait voué à l'échec si elle se faisait non seulement dans le dos du peuple car mal préparée elle aggraverait la situation économique et sociale ,les gens ne sachant plus à quel saint se vouer supplierait l'état français d'intervenir la honte suprême et se soulèverait contre les responsables bretons comme à Pondi en 1940
Et ce n'est pas en divisant les bretons c'est à dire stigmatisant telle ou telle catégorie professionnelle sous prétexte qu'elle est plus avantagée qu'une autre que l'on va y parvenir non plus
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eugène Le Tollec Le Mardi 5 février 2013 11:11
Tout va se décanter,le jour où la réunification sera signée.
Là nous serons dans le vif du sujet pour la Bretagne et là devront se faire les états généraux de la Bretagne ou du moins mettre en chantier tous les objectifs seconds.
La réunification est un véritable starting block!
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le moderateur Le Mardi 5 février 2013 13:13
@Le TOLLEC Votre commentaire sur les invasions maures est HS, il a été suspendu.
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Erwann DENEZ Le Mardi 5 février 2013 13:49
Forzh petra !
C\\\'est toujours la faute de l\\\'Autre !
Certes la Bretagne retrouve un flux démographique positif avec l\\\'arrivée de population externe, mais bon !
Les bretons d\\\'ici se complaisent dans une certaine fancitude, ils ne savent même plus dire kenavo ! Si les Bretons, nous kwa, voulons rester visible comme peuple il est plus que temps de se bouger ...L\\\'hisoire est la clef ! La langue suivra ! Trop facile de rejeter la faute sur l\\\'Etat, les Français ou je ne sais pas quoi encore...War-sav bretoned, digorit ho taoulagad, ha savit ho penn tripledie !
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Marcel Texier Le Mardi 5 février 2013 17:12
Winston Churchill disait, paraît-il, que \"les statistiques sont la forme moderne du mensonge\". On pourrait en dire autant des sondages et, surtout, de leur interprétation.
Quelle que soit la manière dont on interprète celui dont il est question ici, une chose paraît indiscutable, c\'est que l\'indépendance est devenue un concept banal, une idée comme une autre et qui mérite d\'être discutée.
C\'est un progrès énorme, accompli en une génération à peine. Il y a une trentaine d\'années, parler d\'indépendance c\'était s\'exposer à être traité de fou.
Aujourd\'hui, c\'est la partie la plus dynamique de la population bretonne, c\'est-à-dire les jeunes, qui porte cette idée. C\'est quelque chose de fantastique, d\'inespéré !
Dans quelques années, ces jeunes arriveront aux affaires et il y a toutes les chances pour que la tendance s\'accélère. C\'est un magnifique espoir pour ceux qui se battent depuis trente ans, quarante ans ou davantage. Leur combat n\'a pas été vain. La moisson est là. Elle va lever bientôt. \"La Bretagne n\'a pas dit son dernier mot !\"
Laissons de côté l\'objection suivant laquelle l\'indépendantisme breton ne se traduit pas par un vote breton lors des élection. Si ces partis étaient dotés des mêmes moyens que les partis bretons, étaient traités de la même manière quant à leur accès aux médias, cette objection aurait un sens. Dans l\'état actuel des choses, elle n\'en a aucun.
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Pétillon Pierre-Yves Le Mardi 5 février 2013 18:02
Si je partage quelques points de l'analyse générale faite dans cet article, je ne suis pas d'accord avec tout. J'abonde dans ce sens à ce que dit Ar Vran, comparaison n'étant pas raison. De même que chercher l'échec politique du dernier Emsav dans le fait que l'on puisse l'imputer seulement à des populations allogènes (sous entendu française, mais pire musulmane. C'est très à la mode en Hexagonie Centrale ces derniers temps...) ou à l'Etat français (ce dernier étant plus coupable à mes yeux que les dits allogènes) ne serait pas déculpabiliser les bretons eux-mêmes et surtout leur représentants politiques de ces 40 dernières années... Les années 60/70 auraient pu être un tournant historique, mais raté ! La vague bretonne des années 90 aurait dû donner un nouveau souffle à la politique, mais là encore raté... Les manoeuvres des partis français et la désunion chronique des partis politiques bretons sont grandement responsable de la situation actuelle.
Alors quid du prochain Emsav, sera-t-il politique ou folklorique ?
A-du penn da benn gant E Denez, arabat mont da glask digarezioù lec'h all, dre fot ar vretoned eo ma ne ya ket pelloc'h an traoù an deiz a hirio.
Ma roue ar gonarded zo gall (evel e vez lavaret er ganaouenn), Yann klask digarez zo breton se zo sur ivez !
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HUBERT CHEMEREAU Le Mardi 5 février 2013 18:56
Pour le 44 ce ne sont pas les gens venus de l'Hexagone qui ne veulent pas s'intégrer mais bien les flux importants venus de la pdlie surtout du 49 puis du 85 qui posent question- dans cette population il y a une claire attitude colonisatrice qui se sent de plus pousser des ailes avec le soutien des politiciens des pdl et des médias comme OF et F3pdl. C'est un phénomène qui n'existait pas juqu'aux années 80
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Léo Pourlet Le Mercredi 6 février 2013 08:15
Je suis d'accord avec plusieurs propos ci-dessus : nombre d'individus s'installant en pays breton font preuve de bien plus d'intérêt et de curiosité intellectuels, voire de militantisme, que beaucoup de Bretons pur souche.
Le problème des flux migratoires, si tant est qu'il y en ai un, est qu'il accentue la peur de voir notre patrimoine rongé par une culture qui n'est pas la nôtre. Et comme le démontre @Ar Vran, de tels sondages ne sont pas le reflet de la réalité sur le terrain, loin s'en faut. La langue bretonne a le vent en poupe, les élèves, jeunes ou moins jeunes, sont de plus nombreux au cours du soir, les activités se multiplient, les échanges et les rencontres aussi. Avant de parler indépendance, il serait bon de montrer que nous méritons d'exister en tant que territoire indépendant.
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Katell Goant Le Mercredi 6 février 2013 08:33
Les esprits s'échauffent. Pourrait-on garder un peu de sang - froid et prendre du recul? Le communautarisme , le rejet de l'autre , distillés par la peur de perdre son pré carré , ne sont pas , me semble-t-il , la voie à suivre.
Ce sujet touche chacun ici, il faut avancer ensemble vers une autre définition de notre pays et non se laisser aller à la divergence.
Il est nécessaire que la politique éducative de la Région Bretagne fasse un travail de fond pour que l'enseignement de l'Histoire de la Bretagne soit dispensé à chaque élève .
L'accès aux langues de Bretagne doit être rendu possible dans chaque établissement scolaire du territoire.
Si les personnes plus âgées ne sont pas favorables à l'indépendance , c'est que dans leur esprit , a été gravé :" Tu es français avant d'être breton " .On ne peut leur en vouloir,les humiliations par les instituteurs , l'interdiction de parler la langue de sa mère , cela doit laisser des blessures .
Et parler français ,cela permettait d'accéder à une meilleure condition sociale .
Restons optimistes , il faut croire en la jeunesse.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 6 février 2013 10:36
Si les personnes plus âgées ne sont pas favorables à l'indépendance , c'est que dans leur esprit , a été gravé :« Tu es français avant d'être breton » .On ne peut leur en vouloir,les humiliations par les instituteurs , l'interdiction de parler la langue de sa mère , cela doit laisser des blessures .
Katell je suis tout à fait d'accord avec vous là dessus et non seulement çà il faudrait ajouter que les acteurs de l'incontournable unification linguistique du breton n'ont rien arrangé de part le mépris du breton populaire de la plus grande partie d'entre eux ,alors qu'en y associant les bretonnants c'était une occasion de conjurer cette humiliation en redonnant au peuple breton son honneur perdu
Etant donné que les jeunes sont aussi débretonnisés ce n'est pas de leur faute non plus je suis surpris des 53% favorables à l'indépendance ,par contre j'aurais estimé à plus de 18% le résultat global 25% environ
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ex site bretagne.unie.free.fr Le Mercredi 6 février 2013 11:25
bretonnants, bretonnantes !
et oh!
il y a une erreur fondamentale à tout voir par le prisme de la langue.
La Bretagne n'était pas une patrie ethnique, linguistique au sens de l'Alsace, ou du Pays basque etc...
mes parents et quasiment la moitié de la Bretagne n'était pas bretonnant . hep brezhoneg breizh quand meme !
Les vieux en general sont tres français car ils ont été studieux a l'ecole, ont fait leur service voire les guerres (39/45 et l'algerie) et la France a été leur ascenceur social pour beaucoup.
maintenant c'est fini. l'ascenceur il descend et méchamment . en plus certains d'entre nous n'ont plus le cocon du "pays" , de la commune "communautaire" ou tout le monde se connaissait, où les cousins ou voisins aidaient un peu pour tout : c'est l'individualisme forcené.
bref vers quelles valeurs se tourner pour retrouver un peu de "finesse" dans ce monde de brutes ?
pourquoi-pas un esprit communautaire supra-communal, supra-terroir que serait "LA Bretagne" . territoire en quelque sorte "fantasmé".
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Marcel Texier Le Mercredi 6 février 2013 12:58
L\'idée d\'indépendance ne vient pas spontanément, sauf dans le cas d\'une tradition familiale, assez rare il est vrai. Elle est le résultat d\'une réflexion et, en général d\'une réflexion approfondie, prolongée, stimulée par des voyages, des lectures, des rencontres. Personnellement, je l\'ai rencontrée beaucoup plus souvent chez des gens qui ont fait \"bac+5\" que chez ceux qui n\'ont pas eu la chance de faire de longues études.
C\'est pourquoi, je m\'étonne qu\'elle soit moins présente, d\'après le sondage en question, chez les \"cadres supérieurs\". Mais, au fond, ce n\'est pas si étonnant: en effet, en Bretagne, les \"cadres supérieurs\", dans la plupart des cas, ne sont pas bretons. Les Bretons qui ont ce statut, se trouvent, eux, à Marseille ou à Lille. Le système est ainsi fait, et ce n\'est pas un hasard.
Que cette idée d\'indépendance soit portée, très souvent par les milieux les plus modestes prouve tout simplement qu\'on peut très bien ne pas être \"un intellectuel\" sans être un sot pour autant, et même posséder un solide bon sens (ce qui n\'est pas toujours le cas des \"intellectuels\" !). Ce solide bon sens suffit pour comprendre que, si l\'argent des Bretons était utilisé en Bretagne au lieu d\'être utilisé pour financer la mégalomanie française (tenir un rang de grande puissance, alors qu\'on est une puissance moyenne, ça coûte cher !), si au lieu de financer les projets fous du \"Grand Paris\", on améliorait les infrastructures bretonnes, si au lieu de dépenser des sommes folles pour la chimérique \"francophonie\", on s\'occupait de la langue bretonne, si la Bretagne était représentée à Bruxelles par des Bretons, les intérêts des agriculteurs ou des pêcheurs bretons seraient sûrement mieux défendus...
Ces questions, quiconque possède ce minimum de bon sens, finit, un jour ou l\'autre par se les poser. Et la réponse est claire, dans un pays où l\'unité et l\'indivisibilité sont sacralisées, élevées au niveau d\'un dogme religieux, où le fédéralisme est \"un gros mot\", la seule issue, c\'est l\'indépendance.
Pour rester dans le registre religieux qui est, au fond, celui où se placent les \"jacobins\", on peut dire, pour la Bretagne: \"Hors l\'indépendance, point de salut !\"
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Ronan KERGUELEN Le Mercredi 6 février 2013 20:42
Mr Texier, je suis totalement d\'accord avec vous quand vous précisez : \" ...Les Bretons qui ont ce statut (cadres), se trouvent, eux, à Marseille ou à Lille. Le système est ainsi fait, et ce n\'est pas un hasard...\". Pour l\'avoir vécu, je demande sollenellement à la région Bretagne de mettre en place un plan de retour au pays. De nombreuses entreprises attendent un repreneur ou des hommes et des femmes compétents, pourquoi ne pas faciliter la démarche ! De plus en plus de bretons désirent revenir au pays après l\'obtention d\'une expérience professionnelle solide.
Je tenais également à remercier Mr Philippe Argouarch pour cet article qui a rencontré un vif succès. C\'est un sujet EXTREMEMENT important pour notre avenir commun. Et son analyse est percutante dans l\'ensemble. Une petite réserve tout de même concernant la réflexion suivante : \"Étrangement, et on peut en douter, ceux qui ont voté pour Marine Le Pen, seraient à 40 % favorables ...\". Cela ne m\'étonne pas. Ils ne votent pas pour le parti et pour ses idées mais plus pour le maintien d\'une identité et de racines. Et avec la progression des flux, je pense que ce parti va progresser de manière importante lors des prochaines élections dans certains quartiers et villes de notre bonne Bretagne à la grande stupéfaction des nos bien-pensants.
Mais au fait ! où sont nos élus ? que font-ils ? Nous n\'avons jamais eu autant de gens aussi influents à des postes aussi déterminants (LE DRIAN, LEBRANCHU, POIGNANT ...). Auraient-ils oublié les paroles prononcées, les engagements pris ?
Je pensais qu\'ils allaient appliquer un lobbying, qui aurait consisté à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement l\'élaboration, l\'application ou l\'interprétation de mesures législatives, normes, règlements et plus généralement, toute intervention ou décision des pouvoirs publics en faveur de la cause bretonne.
Soyons généreux les amis ; laissons leur encore un peu de temps. Vous en pensez quoi ?
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Pierre CAMARET Le Jeudi 7 février 2013 02:18
@Ronan KERGUELEN .Tres bien , mais pour le beau monde dont vous parlez , le Centre de Decision pour la BRETAGNE est Rue Solferino a Paris, et non ailleurs .
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Yann Fraslin Le Jeudi 7 février 2013 13:18
@ Luc Guihard @ Pierre Camaret
Je suis breton du pays nantais, habitant Pornichet de plus de 35 ans travaillant sur nantes et je peux vous assurer que je me sens breton et que je ne suis pas le seul. Il est vrai cependant qu\\\\\\\'une partie des bretons du 44 pourront \\\\\\\"préférer\\\\\\\" la sauvegarde de leurs \\\\\\\"acquis\\\\\\\" plutôt que de se battre pour la Bretagne. Il est vrai également que certains se résignent à admettre le produit la colonisation française en Bretagne et particulièrement l\\\\\\\'aéroport 44 et abandonnent leur identité officielle de breton... contre quoi ? contre rien, puisse que dans le même temps ils ne savent plus vraiment ce qu\\\\\\\'ils sont. Ils pensent juste ne pas avoir le droit de se dire bretons (à ce titre les quolibets subit par l\\\\\\\'étranger sur ce sujet, et pire, par les bretons du reste de la Bretagne, participent aussi grandement à l\\\\\\\'asphyxie en Loire atlantique... Quolibets, quand ils sont colportés par d\\\\\\\'autres bretons, qui montre également bien que la debretonisation a lieu partout en Bretagne et pas seulement a Nantes).
Pourtant, je pense qu\\\\\\\'il y a moyen de faire quelque chose et cela ne peut passer que par nos réseaux, nos proches, puisque nous n\\\\\\\'avons pas de tribune (sauf ici peut être ou sur 7seizh ou encore Breizhlog). Les bretons, même ceux qui ignorent qu\\\\\\\'ils le sont - car tout indique par leur mentalité, leurs comportements, leurs manières d\\\\\\\'être et de penser, qu\\\\\\\'ils sont breton/ne/, même quand ils le refusent ou le nient (en particulier cette façon que nous avons de \\\\\\\"subir\\\\\\\" sans rien dire les dires/actions de ceux qui représentent une/l\\\\\\\'autorité même quand nous ne sommes pas disposé à obéir) ne se rendent pas compte que justement, c\\\\\\\'est leur identité, la réunification et l\\\\\\\'indépendance ou une très forte autonomie qui sera le seul moyen d\\\\\\\'établir un système social juste et efficace et de garantir une retraite descente à nos anciens. La Bretagne contribue plus au financement public de la France qu\\\\\\\'elle n\\\\\\\'est rétribuée en retour. La région parisienne, qui est pourtant la région la plus riche d\\\\\\\'Europe obtient plus qu\\\\\\\'elle ne contribue. L\\\\\\\'absence de retour d\\\\\\\'argent public en Bretagne ne procède donc pas d\\\\\\\'une juste péréquation de solidarité entre les régions mais est représentatif d\\\\\\\'un choix politique délibéré décidé a Paris et certainement pas dans l\\\\\\\'intérêt des breton/ne/s (ni de toutes autres régions). Avec l\\\\\\\'indépendance (et son corolaire indissociable, la réunification) - ou tout au moins avec une autonomie très forte - en particulier fiscale et législative, toutes contributions solidaires prises en compte, la Bretagne s\\\\\\\'en sortira mieux et pourra gérer plus efficacement sa sécurité sociale et ses retraites (entre autre). Songez que, sans effort, et meme dans le syteme actuel, si la reuniication avait eu lieu en 2000, le deficit public breton aurait été résorbé. Imaginez ce que nous seront capable de faire avec l\\\\\\\'indépendance et une politique publique volontariste. Il est donc important de le dire ! Et a tous les breton/ne/s que je croise, du 44 ou d\\\\\\\'ailleurs, je leur explique que seule la réunification et l\\\\\\\'indépendance (au moins fiscale et législatives) de la Bretagne sera de nature a préserver leurs retraites et leur faire bénéficier d\\\\\\\'un système social juste et pérenne. Bien sur, matraqués comme nous le sommes par la \\\\\\\"propagande\\\\\\\" française, il n\\\\\\\'est pas facile pour eux de bien le comprendre. Seulement voilà, il y a encore 3 ou 4 ans, l\\\\\\\'impact bénéfique de la réunification sur le déficits public n\\\\\\\'intéressait pas grand monde. Aujourd\\\\\\\'hui il prend un sens bien différent. L\\\\\\\'idée d\\\\\\\'indépendance de la Bretagne doit donc être également abordée avec cet éclairage.
La situation n\\\\\\\'est pas brillante en Bretagne (le 44 n\\\\\\\'est que la partie émergée de l\\\\\\\'iceberg) mais elle n\\\\\\\'est pas désespérée. Notre tribune c\\\\\\\'est nous mêmes, nos opportunités ce sont nos cercles de relations (travail, amis, famille, associations, etc.), notre force, c\\\\\\\'est la patience et aussi la ténacité. 63% des bretons ignorent leur histoire ! Quel champ des possibles pour nous : leur enseigner cette histoire c\\\\\\\'est leur apprendre à prendre conscience ; 18% des breton/ne/s sont pour l\\\\\\\'indépendance, c\\\\\\\'est plus que suffisant pour travailler avec eux à l\\\\\\\'émancipation de notre pays... À condition de ne plus avoir peur d\\\\\\\'en parler !
Il nous reste des ressources. Conscient de notre faiblesse, la division, n\\\\\\\'ayons pas peur d\\\\\\\'avancer et de rester dans l\\\\\\\'espérance. C\\\\\\\'est dans la tempête que nous reconnaissons les vrais marins, et dans l\\\\\\\'adversité que nous sommes capable de créer les plus belles choses. Le pire serait de croire que nous avons perdu avant d\\\\\\\'avoir fini de combattre. Alors moi je vous le dis, malgré tout, Je crois en nous !
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Ronan KERGUELEN Le Jeudi 7 février 2013 13:39
C\'est vrai Mr CAMARET que nous n\'avons pas de chance. Sur le papier, tout est parfait : un premier ministre d\'origine bretonne par sa mère je crois, un ministre Ministre de la Réforme de l\'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique (poste clef), un ministre de la Défense (poste jacobin par excellence) breton président de la région administrative, un conseiller du président maire de Quimper ... et des ministres bretons ou d\'origine bretonne. Et vlan ! rien ne bouge malgré de nombreuses paroles données par certaines de ces personnes durant ces dernières années. C\'est un constat difficile à admettre mais il faut en tirer les conclusions qui s\'imposent.
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Pierre CAMARET Le Jeudi 7 février 2013 19:17
@Yann FRAslin.
Vous enfoncez une porte ouverte pour moi Au miniumum une autonomie , pourrait apporter plus de justice .Democratie de proximite .
Securite Sociale : Dans l'hexagone deux territoires beneficient d'une Securite Sociale differente : L'Alsace - Moselle . Celle ci heritee des lois allemandes , qui ont ete maintenues .Cette Securite Sociale , marche tres bien , et engrange des benefices .Les cotisations sont un tout petit plus elevees ,la protection plus etendue, mais le deficit n'existe pas .C'est une chose dont je me suis toujours demandee.Puisque cela marche marche bien , pourquoi ne pas l'appliquer a l'ensemble de l'hexagone ????
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Ronan Kerguelen Le Jeudi 7 février 2013 19:46
Merci Mr Yann FRASLIN pour ces paroles. Il est grand temps d'informer les bretons sur leur histoire.
Bon courage à toutes et tous
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Pierre CAMARET Le Vendredi 8 février 2013 04:04
@Ronan Kerguelen .Je me souviens de DE GAULLE , accusant les "Partis "politiques .Dieu sait si je ne suis pas Gaulliste , mais il avait raison .
Nos representants bretons , ne sont bretons , peut etre que par leur noms, mais en fait ils sont avant tout attaches a leurs partis (hexagonaux ). Mais helas cela est rentre dans les genes des Partis en Bretagne .... on vote utile(sic) et non breton .
Quelquun a t- il une alchimie pour arreter cela ???
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eugène Le Tollec Le Vendredi 8 février 2013 11:56
Ronan KERGUELEN
La Bretagne a toujours été rouge,sauf pour le général.
Je maintiens que tant que le breton votera pour les partis centtaux,Rien ne bougera.Cela s\'appelle en d\'autre lieu ,de la servilité.(nous sommes comme les indiens du Mexique)
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Thierry L e Béhérec Le Vendredi 8 février 2013 12:09
@ Katell Goant pour ceci \"Pourrait-on garder un peu de sang - froid et prendre du recul? Le communautarisme , le rejet de l\'autre , distillés par la peur de perdre son pré carré , ne sont, me semble t\'il, pas la voie à suivre\" AINSI QUE POUR SPERED DIEUB : vos commentaires vous classent automatiquement à gauche ; la gauche dans son ensemble souhaite toujours plus d\'immigration (les immigrés votent à plus de 75 % à gauche ; logique) ; avec plus d\'immigrés sur un territoire (et quelque soit le territoire), les autochtones diminuent en pourcentage de la population totale ; logique ; la solution est donc bien de lutter contre la gauche pour obtenir une éventuelle indépendance de la bretagne ; CQFD
Le Québec n\'a pas réussi, lors d\'un référendum, à être indépendant ; cause connue de tous : une immigration défavorable
40 % des sympathisants FN pro-indépendance BZH ; logique puisque c\'est plus simple d\'arrêter l\'immigration en Bretagne lorsque la majorité est encore autochtone, non ? CE n\'est pas avec les électeurs de la région parisienne (beaucoup de gens déracinés) que l\'immigration va s\'arrêter en Bretagne CQFD
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Marcel Texier Le Vendredi 8 février 2013 12:19
Pourquoi - diable! - Philippe Argouarc'h a-t-il donné un titre aussi pessimiste à son article, alors que le sondage en question, globalement, donne plutôt une vision encourageante des choses ?
Plusieurs intervenants ici ne s'y sont pas trompés: pour ex-site Bretagne unie, 18% de Bretons pour l'indépendance, "c'est MI-RA-CU-LEUX", pour Yann Fraslin, "c'est plus que suffisant pour suffisant pour travailler avec eux à l'émancipation de notre pays". Ces deux-là ont vu juste.
La conclusion du Parti Breton va dans le même sens. Interrogée par le Télégramme, sur ses motivations pour la création d'une section locale du PB à Guidel, par le Claudine Perron évoque le sondage qui, pour elle, montre qu'il y a "du potentiel à rassembler".
Ce n'est vraiment pas le moment de baisser les bras !
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Benoit Richard Le Samedi 9 février 2013 01:33
Avant de parler Autonomie, ou Indépendance il faudrait déjà que la multitude de micro partis politiques bretons insignifiants (c'est triste mais c'est vrai) se réunissent en congres et fassent table rase des divergences pour un programme commun.
Oui, sans unité politique, pas de combat possible.
Effectivement, la partition de la bretagne n'avait et n'a pour but que d'enrailler notre revendication légitime d'autonomie (cf Traité d'union 1532 - Cause Légale) voire indépendantiste (néo nationalisme historique).
La réunification administrative doit être un exigence, non pas un débat car c'est un préjudice dont nous souffrons.
L'autonomie est notre droit, celui des traités d'union de 1532, bafoués et suspendus illégalement depuis le 20 décembre 1789.
L'indépendance, pourquoi pas mais c'est un sujet clivant et qui divise les bretons.
Unité Politique, Réunification, Autonomie, et après on verra...
Les étapes sont simples et pourtant nous n'avons même pas la première.
Si parmi vous il y a des bretons politisés, militez chez vous pour un grand congres des partis politiques Bretons. C'est primordial.
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Pierre CAMARET Le Samedi 9 février 2013 12:02
@Benoit RICHARD . Mais les petits partis politiques , ne voudront pas . Chacun pense detenir la verite et puis leurs querelles sont les pretextes a exister .
Pas Brillant tout cela .
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SPERED DIEUB Le Samedi 9 février 2013 13:33
Partis politique bretons en fait le tour est vite fait à droite adsav et le parti breton ,très à gauche breizhistance ,les fédéralistes de EKB qui semblent vouloir percer un peu ces temps ci, puis l'udb à gauche que certains ne considèrent plus comme un parti breton ,la mbp il me semble n'a pas décollé ,emgann qu'en reste t-il ??? avec plusieurs autres petits groupuscules reste à voir ce que va donné l'hypothétique futur parti de Caroline Olivro
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Benoit Richard Le Samedi 9 février 2013 18:22
@ Pierre CAMARET
Non. Pas facile du tout. Mais la guerre des chapelles ne mène nulle part.
Et c'est minable car ils n'ont pas l'envergure de partis de pouvoir. Du coup leurs programmes qui n'arriveront jamais à exécution sont d'autant moins crédibles.
Il faudrait recenser tous les emails des partis politiques bretons et tous leur écrire sur notre attente d'un congres visant l'unité politique. Ça ou voter pour d'autres partis Francais... encore et encore.
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Pierre CAMARET Le Dimanche 10 février 2013 01:10
@Benoit RICHARD
La Bretagne , dans un, helas , lointain passe , a toujours ete sauve par quelquún qui sortait de l'ordinaire ; Nominoe , Alan Barbetorte .
C'est vrai les Partis Bretons ? n'ont pas l'envergure , le discours , l'approche de Partis de Pouvoir.
Caroline OLIVRO , je ne sais pas , donnons lui sa chance .......... mais jusqu'a maintenant , on ne decolle pas dutout .
UDB = derivee seconde du PS
Breizhistance ?????
Emgann , on en entend plus parler .
Le monde a change depuis Nominoe .A cote du patriotisme de la population , il faudrait qu'il y ait egalement un patriotisme des gens qui sont en tete de l'Economie/Finance Bretonne et qui exprimeraient des idees Autonomistes/Regionalistes ... je n'ose pas dire Independantistes.
J'attends avec impatience le resultat du referendum en Alsace 7 Avril et qui doit decider legalement la constitution du CTA ( Conseil Territoriál d'Alsace) Embrion de Gouvernement Regional . Premiere etape .
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J LG Le Dimanche 10 février 2013 23:11
Bonjour à tous. C\'est mon premier post sur ABP. Je réagirais à deux questions du sondage pour cerner les moins \"BZH friendly\". Tout d\'abord au sentiment d\'appartenance local. En 10 ans la \"france\" fait plus de 85 % de progression et la Bretagne diminue légèrement. Quelles sont les catégories qui pèsent le plus sur cette tendance : Artisan ou commerçant, Profession libérale, cadre supérieur, Communes urbaines de province (!), Dpt 35, 65 ans et plus, Front National et UDI. Chacun fera un portrait robot de cette population mais que l\'on peut facilement qualifier de conservatrice, et donc réfractaire à toute évolution. Et ces gens là ne sont prêts à changer d\'avis... Le souhait de rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : Et alors c\'est le 44 qui est le plus favorable, le seul département avec un avis majoritaire! Le 35 et Rennes, avec leurs bataillons de fonctionnaires et leur beau et rapide TGV vers Paris sont plus réticents... Curieux non ?
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Pierre CAMARET Le Dimanche 10 février 2013 23:33
Et les bretons vivant a l'etranger ???? pour ceux ci , d'apres mes contacts(limites) personnels l'idee d'Autonomie , Independance , Decentralisation maximum est plus developpee .
Ils sont a l'Etranger , vivent dans des pays ( Australie) a structure Federale , ont une vue , je dirai plus eclairee du Monde .
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Michel Prigent Le Jeudi 14 novembre 2013 06:02
C'est vrai que le processus de "substitution" de la population d'origine bretonne dont les jeunes s'exilent pour trouver du travail et sont remplaçés par les retraités notamment franciliens est incontestable.
La Guadeloupe elle aussi a déploré il y a une vingtaine d'années que sa jeunesse "déportée" en métropole soit remplacée par des français "souchiens".
Cette débretonisation par transfert de français "souchiens" sera bientôt largement supplantée par le phénomène de l'immigration extra européenne qui fera que vers 2060, la population des descendants d'immigrés (arrivés depuis 1960) essentiellement d'origine africaine (y c Maghreb) égalera celle des souchiens. Ce cap vient d'être franchi aux USA où les "colorés" notamment sud américains sont plus nombreux que les "blancs".
Quelques chiffres extraits du journal sérieux (Eclairages économiques):
-Les étrangers, essentiellement africains arrivés en France depuis 1960 (Grand père, 1ere et 2 è génération) représentent actuellement 27% de la population française.(Nota : les habitants des DOM-TOM ne sont pas comptabilisés, puisque français).
Ils sont 14 M dont la moitié provient du regroupement familial instauré par Giscard et Chirac en 1974.
-180 000 immigrés entrent en France chaque année.
Bon, on me dira que ces chiffres sont invérifiables puisque "notre" République interdit les comptages ethniques.
Cependant, un comptage fait dans les maternités pour des raisons sanitaires confirme ces chiffres, et ils sont explosifs.
Il concerne la drépanocytose, première maladie génétique en France, (altération des cellules sanguines-hématies-qui prennent la forme de faucille interdisant l'oxygénation des micros vaisseaux avec risque d'"infarctus notamment rénaux", qui frappe l'Afrique entière.)
Ainsi, en France, systématiquement, tous les nouveau-nés ayant un ascendant africain (Afrique, Maghreb, Antilles) subissent une prise de sang pour détecter cette anomalie génétique.
En 2010, 31,5% ! (forte natalité des immigrés africains) des nouveau-nés français provenaient de ces groupes à risque.
Soit 60% en Ile de France...etc.
Les 2 derniers étant: Les Pays de Loire (région bidon): 12,7% (à mon avis surtout en Loire Atlantique) et la région de Rennes (appelée improprement Bretagne) 5,5%...qui peut se vanter dans ces conditions de ne pas voter Le Pen !
Ce faible taux d'africains à l'Ouest, on le voit est en train d'augmenter à la vitesse V, pour 3 raisons:
1)-Cela fait quelques années que le gouvernement organise la diffusion des immigrés en province pour soulager l'Ile de France.
2)-Rennes est le centre national pour le traitement des demandes d'asile en France (60 000 en 2012).
3)-Nantes l'est de même pour les dossiers de naturalisation (40 000 / an environ).
=================
Comme pour confirmer ces chiffres, l'OCDE a il y a 6 mois publié les statistiques de l'émigration en Europe.
Elle est de 14% d'étrangers (donc non encore naturalisés) dans tous les pays d'Europe mais précisait le rapport, "avec la particularité qu'elle est à 70% d'origine africaine en France".
==============
D'autres sources, à l'échelle mondiale confirme la formidable démographie africaine (4,8 enfants/famille en moyenne-Niger:7,6 enf/famille) puisque d'ici 2050 sa population de 1 Md d'hab. (sur 7 Md actuel) passera à 4 Md sur 9 Md.
A noter que la population mondiale a crue de 0,8 Md d'hab. en 10 ans, et de 5 Md en 80 ans
. ==============
La "démonstration" (pifométrique) de l'hypothèse d'une majorité "africaine" en France vers 2050 est simple.
Le français "normal" (blanc souchien de type européen) "produit" 1,6 enfant/couple.
L'émigré de type "africain" 2 fois plus, ce qui donne en projection:
En 2013: 50 M de "blancs" et 14 M d'"africains".
Vers 2035: <50 M de Bl et 28M d'Af
Vers 2055: <<50M de Bl et 56M d'Af.
Ceci sans prendre en compte l'immigration du Sud qui ne cessera de croitre.
Ce processus est incontournable, il va falloir s'y adapter.
La marée humaine démographique relèguera les dégats du jacobinisme (anti-breton) au niveau d'une aimable plaisanterie.
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eugène le tollec Le Mardi 7 janvier 2014 20:00
Je le dis haut et fort l'émigration actuelle en Bretagne est entrain de tuer la Bretagne
Bretons regardez tous ce que nous récupérons.
Regardez nos grandes villes...je suis pour une emigration choisie,spécialisée et qui accepte l'autochtone et qui ne tente pas d'imposerer sa religion dans un laxisme général d'État.
La Bretagne se détruit par et dans cette philosophie d'état du changement de société.
Ce thème est constant dans la pensée républicaine d'éradication d'un peuple.
Cela lecteur d'ABP,j'en suis intimement convaincu car remixer le peuple breton est une phase de génocide.
JE DEMANDE QUE CE THÈME SOIT ANALYSÉ PAR LA PENSÉE BRETONNE(HORS DE TOUT EXCÈS)
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eugène le tollec Le Lundi 13 janvier 2014 20:01
Une des meilleures méthode d'État pour liquider une ethnie ..une masse humaine récalcitrante est de mixer la population par des apports extérieurs,d'autres l'ont fait par des déportations massives suivies de l'implantation d'autres humanités.( demandons aux russes ce qu'ils en pensent)
Voilà. Bretons ce qui vous attend dans et par la mixité,la diversité...etc (voir Nantes....)
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eugène le tollec Le Jeudi 13 février 2014 11:59
L'Émigration
La Bretagne a-t-elle besoin de ça,en ce moment.
Économie
Que nous apporte l'émigration!
Rien
Nous n'avons même plus de travail pour nos propres enfants.
CES GENS ne créent que leur propre économie
Cette émigration permet-elle d'entretenir nos vieux!
Cette émigration crée -t-elle de l'emploi!
Non Car il la faut nourrir,la soigner( CMU et autres
avantages.
La seule chose pour laquelle je milite est comme pour des états (USA-CANADA ) instaurer une carte verte ,hors de tout quota.
Il est anormal pour un pays ,une région de récupérer ainsi toute la misère du monde,nous ne sommes pas dans une religion,nous sommes dans une situation " survivre".
L'émigration " à tout crin" n'est valable que par temps de prospérité et d'abondance ,encore que les arrières doivent être assurés , actuellement , par laxisme d'État central ,nous subissons Des vagues et des vagues d'emigres
Je refuse ce mixage car cela ne nous apporte rien
Culture
Verrons nous bientôt des vagues d'algérien ou de roms ou de turcs.
NOTRE Culture doit -elle être mélangée à ce point!!!!
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Yann LeBleiz Le Jeudi 13 février 2014 13:14
@ eugène le tollec
Le problème de l'immigration en Bretagne est moins une immigration extra-européenne, qu'une immigration française.
Il y a des français qui s'installent chez nous et qui deviennent plus breton que les bretons, il y aussi ceux qui veulent les beaux paysages et la qualité de vie tout en hésitant de moins en moins à affirmer qu'ils se passeraient bien des habitants et de leur identité (ce qui est gênant du point de vu du vivre ensemble)!
Le sujet est pour l'instant tabou, mais il devrait évoluer par le fait que ces personnes refusant l'identité bretonne rentrent dans les statistiques sur les choix des "bretons" (le terme breton n'étant pour la France qu'une appellation administrative)!
Un anglais vivant en Ecosse, reste un anglais et généralement se refuse à s'exprimer en qualité d'écossais car il ne l'est pas!
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P. Argouarch Le Jeudi 13 février 2014 13:51
Le problème n'est pas l'immigration en soi mais les circonstances. Ne pas accepter d'immigrants en période de crise économique est raisonnable , pas la peine de revenir la dessus. Le FN fait son beurre juste sur cette vérité et uniquement sur cette vérité (50% du vote ouvrier signifie ça). Mais il y a une circonstance et des conséquences bien plus graves. La Bretagne n'est pas une région autonome avec des institutions , encore moins un état indépendant . Elle n'a aucun contrôle sur le flot d'immigrants. Les nouveaux arrivés ne sont pas bretonisés mais francisés . Le Québec, il y a 15 ans je crois , était confrontés au même problème et a réussi à obtenir un ministère provincial de l'immigration ce qui lui a permis de définir une politique de l'immigration adaptée a ses besoins économiques et culturels comme pouvoir parler français alors que le gouvernement fédéral ne demandait que l'anglais , ou la volonté d'apprendre l'anglais .
La Bretagne n'a pas de contrôle sur son immigration , là est le problème. Une nation sans état ou sans gouvernance propre ne peut être que contre l'immigration sur son sol d'autant plus que le gouvernement central fera tout pour justement noyer tout mouvement national local ou toute altérité dans un meltingpot autrement dit l'assimilation par la dissolution.
Pour moi, le slogan 'une Bretagne ouverte sur le monde' est inapproprié a la situation politique bretonne. Cette démarche peut bien sur être une démarche perso vers les autres cultures car c'est toujours enrichissant mais en aucun cas ne peut être une politique ou une attitude collective. Ne pas mettre la charrue avant les boeufs .
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eugène le tollec Le Jeudi 13 février 2014 14:24
Yann
Je n'ai rien à cirer de la méthode de vivre ensemble...avec des roms...des algériens....des gens d'Afrique.
UN PAYS DOIT ÊTRE MAÎTRE DE CES FLUX D'EMIGRATION
Ce n'est pas moi qui les a mis dans l'errance....Monsieur. lorsqu'un pays ,une société ne peuvent plus rien donner, que peuvent elles donner encore ....du vivre ensemble( comme d'habitude).
Je n'aime pas du tout ce type de générosité intellectuelle,je suis pragmatique...je ne suis paas un curé...nous n'avons plus rien à offrir...cher Yann...même plus la sueur des gens au travail...cette sueur est pour leurs proches et non pour un rejeté de son pays d'origine.
L'émigration est un problème de tous ces pays pourvoyeurs
Nous n'avons pas à SUBIR ces volontés.
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Paul Chérel Le Jeudi 13 février 2014 16:57
Pour revenir au sondage : voyons-y une note d'optimisme plus que de pessimisme, mais comme le dit Marcel, ce n'est qu'un sondage et ça ne vaut pas plus. Par contre, il semble, tout comme la grande majorité des commentaires, n'intéresser que le côté politique de la question de l'indépendance. Or, c'est là que le bât blesse. La grande majorité, pour ne pas dire TOUS, des partis bretons mettent en avant une indépendance politique dont il est permis de questionner leur capacité réelle à exercer les pouvoirs que cela implique. Ils ne sont même pas capables de dresser un tableau alléchant d'une telle indépendance dans le monde d'aujourd'hui et ne parlons pas de leurs divisions. Par contre, la première étape à conquérir ne serait-elle pas celle de l'indépendance économique ? Elle est beaucoup plus facile à argumenter et à défendre. Même si ce n'est qu'un slogan, reprenons tous en ch½ur vivre, travailler et décider au pays et POUR le pays. et ce en toute indépendance des syndicats et des partis français/parisiens. Paul Chérel
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Yann LeBleiz Le Jeudi 13 février 2014 17:36
@ Eugène,
Vous vous énervez tout seul, et en vous trompant de dialogue.
La vision de l'Etat français est la création d'une société sans identité historique, ou la population ne concevrait son identité qu'au travers de la République.
Pour créer son système identitaire, la République est prête à sacrifier l'identité française et entraîner les non français de l'hexagone dans ce délire (les bretons, basques, corse, flamands etc..)
Si les français veulent disparaître pour fondre leur identité avec celle d'un système étatique centraliste bénéficiant à une minorité, c'est leur problème.
Le français est la langue de la République, pas celle des français!
Même en URSS, on était capable de faire la différence entre un Russe et un Soviétique!
Poser la question à un français, ce que signifie être français... Vous constaterez leur difficulté à répondre à cette question simple.
Alors qu'un breton lui sait encore répondre sur ce qu'est un breton, comme un écossais sait encore ce qu'est un écossais, un allemand, un slovaque, un suisse, etc...!
Aujourd'hui en 2014, le danger pour l'identité de la Bretagne, c'est l'excès d'immigration française!
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 14 février 2014 09:28
Je reaffirme ma convinction politique pour la Bretagne .
Pour le temps present : je veux la Reunification et l'Autonomie ( a negocier ) de decision de la Bretagne , pour les affaires bretonnes .
Cela fait 55 ans que je demande cela ???????
Pour une autre evolution .... dans le future , je laisse cela a la prochaine generation.
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PIERRE CAMARET Le Samedi 15 février 2014 02:08
Au QUEBEC ou j'ai sejourne 5 ans ( Recemment il y a 4 ans ) L'immigration est sous le controle des Provinces :
Le QUEBEC priorite aux Francophones .
ONTARIO aux specialistes du Textile etc... etc....
Mais le CANADA est fortement decentralise et chaque Province dispose d'une tres grande autonomie de gestion .
A priori cela marche tres bien .
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eugène le tollec Le Samedi 15 février 2014 19:19
Pierre
Ceci est une solution
Émigration par région sur quota selon les besoins
"Carte verte" et non regroupement familiale.
NON VERSEMENT DE TOUTES LES AIDES D'état actuels
(CMU et autres avantages)
Nous devons à tout prix endiguer l'inondation...
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 16 février 2014 01:23
En Australie . Pas de regroupement familial pour les personnes agees . Un de mes amis (anglais d'origine ) voulait faire venir sa mere 82 ans ,refuse pour le regroupement , mais entendu , elle peut venir pour des visites prolongees , mais elle ne sera jamais immigrante .
Une regionalisation tres large et tres souple du point de vue fiscal et administratif selon les coutumes , les traditions et les besoins locaux .
ECOTAX regionalisee pourquoi :
1ere etape que le principe soit vote par l'Asssemblee Regionale .
2eme Etape . Que le montant soit decide par l' Assemblee Regionale ( et percu par la Region ).
Je le repete je comprends tres bien l'ECOTAX a tarif eleve pour l'Alsace . Je le comprends pas , ou alors a un taux tres bas , pour la Bretagne
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Katell D. Le Vendredi 25 avril 2014 15:25
Bretonne expatriée, je le clame fièrement lorsqu'on me demande d'où je viens : De Bretagne.
La France, sa langue et sa culture, en plus d'être souvent mal vue et moquée à l'étranger, est en voie de disparition. Ce n'est pas étonnant qu'ils tiennent tant à nous faire disparaître. Apprendre le français n'est pas plus utile internationalement qu'apprendre le breton. Les anglo-saxons ont gagné la colonisation linguistique, il ne tient qu'à nous de reprendre les rennes de notre langue originelle. L'Angleterre, même si en interne forme les mêmes préjugés que les français à l'égard de nos cousins celtes, à au moins le respect de les reconnaître. A l'étranger, je peux dire que je suis Bretonne, car la Bretagne n'est pas une simple région française aux yeux du reste du monde.
Ce sont les français qui nous balancent des "mais c'est impossible, ça n'arrivera jamais, votre culture c'est un mythe !" Ailleurs, on nous aime.
Je serais un chiffre de plus dans le sondage si les expatriés étaient pris en compte, et rien que dans la ville ou j'habite, nous sommes plus de 6 bretonnes expatriées.
La politique centralisatrice et unificatrice française ne nous tuera pas, la France est fragile, elle ne pourra pas résister à l'évolution que demande l'europe plus longtemps.
Il y a toujours les vieux bretons comme mon beau-père, qui se disent bretons mais qui conchient toute idée d'indépendance et s'abreuvent de patrie française. Mais ces gens-là ne connaissent rien de leur histoire, ils ne s'informent pas. Il faut continuer, au travers d'internet, de toucher toutes les consciences, des bretons en bretagne, des bretons hors de bretagne, des non-bretons sympathisants et des gens qui ne nous connaissent pas. Faisons valoir hors du pays notre belle Bretagne, faisons connaître son histoire et nos démêlés avec la France, l'opinion externe est une pression contre les brittophobes du gouvernement, la connaissance et le savoir sont une force.
Rien n'est perdu, nous sommes résilients.
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Jean Albert Le Samedi 26 avril 2014 12:01
@yan bleizh
"Aujourd'hui en 2014, le danger pour l'identité de la Bretagne, c'est l'excès d'immigration française!" votre commentaire du 13 fev 2014.
Alors là vous faites fort !!! L'Emblématique A.S. n'est que demi-breton (par son père), G.S. ne l'est pas du tout par ses ancêtres et la liste sera longue .... Pensez vous qu'un bon breton doit être agréé ? laissez ce soin à Aîta de lui coller "Breizhad" sur le front ? curieusement vous ne voyez pas d'autre immigration, je suppose que celà venir ...
Jean Albert
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TY JEAN Le Mardi 20 mai 2014 10:08
La Bretagne doit faire face bon an mal an, à l'arrivée massive de 25 000 nouveaux résidents par an surtout retraités en majorité non bretons..Ce qui pose pas mal de problèmes économiques,culturels et patrimoniaux.La plupart se moquent éperdument de la culture bretonne ,de la langue, " patois " dixit mes nouveaux voisins.La Bretagne devient dramatiquement hyper-urbanisée,avec bien des conséquences sur notre environnement pour ne citer que celui-ci.Le récent et triste épisode de la sirène d'Etel qu'il fallait museler, n'est qu'un des petits épisodes lamentables de ce bouleversement social.Je pourrais en citer bien d'autres : comme les plaintes pour nuisances sonores causées par les derniers bateaux de pêche, et déposées par ces néobretons...Entre opération de com pour un eldorado breton, et la réalité vécue chaque jour par le peuple breton il y a un fossé.
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Alan PRYTGWENN Le Lundi 16 juin 2014 07:48
Le nettoyage ethnique dont on a beaucoup parlé lors de la guerre de Yougoslavie puis d'autres conflits qui ont suivi est en fait une invention de la Révolution Française. Quand une population indigène ne convient pas, on la change. En 1793, on pratiquait le génocide. De nos jours, il suffit de noyer la population d'origine sous des vagues d'immigration extérieure. L'Union Soviétique a pratiqué cette politique sur tout son empire. Des populations russes ont été implantées partout. Ces minorités russes permettent maintenant à M. POUTINE d'intervenir dans les affaires intérieures d'états devenus indépendants.
C'est également de cette manière que le Texas est devenu américain ainsi que la Californie qui étaient des provinces mexicaines.
Il est certain que les non-bretons résidant en Bretagne s'opposeront à la notion d'indépendance.
L'Etat français pratique même cette politique à l'égard de sa propre population.
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Foltête Nicolas Le Jeudi 5 novembre 2015 23:21
Bonjour à tous. Je suis étudiant à Brest mais viens de Lannion. Je suis non bretonnant mais adore la culture bretonne. Je trouve l'article très intéressant. Je pense que l'échec de mobilisation subi par les partis se revendiquant bretons est dû à leur vision. Par exemple, étant pour l'indépendance, je n'ai jamais voté pour un parti d'autonomie ou indépendantiste. Là raison à cela ? Tout simplement parce qu'ils se focalisent en (trop ?) grande majorité sur l'indépendance ou l'autonomie et n'apporte par tout le temps de projets pour un territoire. Ainsi, pour les dernières départementales, un parti rassemblant centre et vert avait un projet solide pour le canton tout en insistant sur le développement de la culture bretonne (Lannion et le Trégor organisant très souvent des fest-deiz/noz). Les partis indépendantistes ou autonomistes devraient s'inspirer de ce fonctionnement et je pense qu'ils décolleraient. De même, il faudrait aussi veiller à ce que les Bretons aient une bonne image en France, sans quoi nous ne serons jamais pris au sérieux. Et ce n'ai pas des destructions de portiques écotaxe qui servirons les intérêts bretons. En plus de cela, j'ai remarqué que ce sont les groupes d'extrême droite/nationalistes qui ont une meilleure couverture visuelle (à la faculté des lettres et sciences humaines de Brest du moins), ce qui pourrait nuire à la vision d'une mise en place d'un pouvoir démocratique en Bretagne si indépendance il y a, et donc éloigner les potentiels "indépendantistes".
Une autre idée à débattre, la musique. Pour ma part, c'est la musique bretonne qui m'a fait aimer la Bretagne. Je pense que cet art à un pouvoir de rassemblement sans précédent. Il n'y a qu'a voir la ferveur des gens lors des fest-noz ! Plus que l'histoire ou la langue, c'est sûrement la musique qui permettra de développer une identité bretonne. De plus, pour un renouveau de celle-ci, il serai très intéressant de mélanger la musique bretonne à d'autres styles. Par exemple, je fait parti d'un groupe de métal celtique et je connais des groupes de jazz et de rock qui passent en fest-noz. Le renouveau de cette musique, bien sûr tout en respectant les danses, peut multiplier le sentiment breton.
Enfin, et je finirai par cela, les jeunes (plus que les plus de 50 ans) ont une conscience bretonne importante. Rien que dans ma classe, nous sommes deux indépendantistes purs et durs, plus quatre ou cinq qui ne serai pas totalement contre. Mais aux vues de ce qui se passe en ce moment, même si rien n'ai fait, je pense que seule la langue bretonne risque malheureusement de disparaître (il n'y a que 300000 locuteurs en tout et pour tout). Mais nous ne pouvons nier la croissance des écoles diwan, qui peuvent la sauver. Par contre, l'histoire et la musique ne partirons par de sitôt. En effet il n'y a qu'à voir le nombre de jeunes qui jouent d'un instrument celtique, c'est assez hallucinant. De même, l'histoire de la Bretagne est enseignée dans toutes les grandes facultés de Bretagne (Brest, Rennes, Nantes).
Donc restons optimistes, et vive la Bretagne !!! :)
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