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- Dépêche -
Le maire de Carhaix, Christian Troadec, demande la reconnaissance officielle du peuple breton et de la langue bretonne
Lors de l'inauguration hier du Festival du livre en Bretagne 2011 de Carhaix, Christian Troadec, maire de Carhaix et président du mouvement "Bretagne et Progrès", déplore que la langue bretonne n'ait toujours pas été reconnue officiellement par la France
Par Philippe Argouarch pour ABP le 30/10/11 21:26

Lors de l'inauguration hier du Festival du livre en Bretagne 2011 de Carhaix, Christian Troadec, maire de Carhaix et président du mouvement "Bretagne et Progrès", déplore que la langue bretonne n'ait toujours pas été reconnue officiellement par la France. Il demande aussi la reconnaissance officielle du peuple breton, l'autonomie des régions et la réunification de la Bretagne historique.

Philippe Argouarch

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 122 commentaires
Jean Landais Le Dimanche 30 octobre 2011 22:09
C'est bien mais on ne voit pas très bien ce que mai et juin 2012 apporteraient en terme de reconnaissance du peuple breton, et de la langue bretonne ... Serait-ce dans le programme du sieur Hollande ? si oui, c'est d'une discrétion remarquable .... En route, vers un nouvel en-tubage version 2012 ?
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Stéphane P. Le Lundi 31 octobre 2011 04:31
Le problème avec Ch Troadec, c'est qu'il utilise toute une logorrhée régionaliste pour défendre des intérêts finalement très localistes (Carhaix) et clientélistes par opportunisme et tout le monde le sait ! D'ailleurs, son mouvement "move" t il ???...
Tant qu'il n'y aura rien de construit à l'échelle de la Bretagne (avec la Loire-Atlantique), je ne vois pas très bien ce que ces localismes de personnalités vont apporter ? Il y avait eu JY Cozan ... Quoi de neuf Docteur ? La Bretagne continue encore et toujours d'exister par ses localismes. Rien de régionaliste ou d'autonomiste là-dedans !
Au lieu de tirer par réflexe à boulets rouges sur les supposés adversaires à Rennes, Paris ou ailleurs, je pense que le mouvement breton devrait se regarder une bonne fois pour toute dans un miroir afin d'organiser sa mue.
Il suffit de regarder du côté des Républicains modernistes du SNP bien implantés également dans les villes écossaises pour voir où pourraient se trouver quelques pistes de solution.
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SPERED DIEUB Le Lundi 31 octobre 2011 08:01
Sans faire de commentaires sur Troadec la configuration de la Bretagne est inquiétante car si la légitimité est une chose il ne faut pas se voiler la face sur la réalité actuelle qu'est la fracture territoriale la Bretagne n' a pas le mur d'Adrien !!!! la partie orientale regarde de plus plus vers ses régions voisines de l'est donnant un argument supplémentaire aux avocats d'une région nommée jusqu'ici grand ouest dans laquelle la Bretagne actuelle sera englobée .Ce n'est pas faire du localisme que de le constater ceux qui ferment les yeux sur ce problème ferait malgré eux du jacobinisme breton !!! A chaque fois que la Bretagne s'est tournée vers l'océan elle s'est enrichie et c'est justement en mettant ce concept en avant que la Bretagne peut garder son unité et dans ce cadre la réunification devient une évidence du fait de la complémentarité économique du sud de notre péninsule
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Stéphane P. Le Lundi 31 octobre 2011 09:32
La Bretagne n'est pas un tableau de peinture que l'on arrange pour faire plaisir à tout le monde : c'est de la philosophie à 3 sous à la Jacques Martin, ca ? L'aménagement géographique où "tout le monde gagne !" (sic).
La Bretagne a besoin de villes fortes pour la brancher sur les réseaux d'activité et les flux économiques créateurs d'emploi (voir la question de Nantes qui s'inscrit dans cette problèmatique). Elle a aussi besoin d'industriels bretons, français ou d'ailleurs qui créent de l'emploi.
La Bretagne n'existe que s'il y a de la mobilité entre ses habitants ! Que les Bretons découvrent les autres Bretons, bougent au lieu de s'enfermer tout le temps dans ce localisme. Ce localisme qui ressemble à la grenouille qui veut devenir un boeuf et qui n'y arrivera jamais !
Celui qui ne veut pas cela pourrait bien mettre la Bretagne dans du formol et à son insu. Finalement, c'est peut-être ce que certains régionalistes souhaitent ? Convertir la Bretagne en la dépeçant de ses villes et son industrie au profit d'une imagerie d'épinal d'armor et d'argoat ?... :)
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Yves Le Gonidec Le Lundi 31 octobre 2011 09:55
@Stéphane P(éan ?) : Je suis né à Nantes, d'une famille originaire des Montagnes Noires (Gourin), du Park Armorig (Pleyben), du Pays de Vannes (Belle-Isle en mer) et habite dans le Haut-Leon (près Lesneven) ; je suis donc l'archétype du breton qui a bougé (ex-expatrié aussi). Les gens avec qui je parle breton, quelques voisins, me comprennent très bien, preuve que du point de vue breton la Bretagne vivante est une réalité et un enrichissement. Un de mes voisins bretonnant parle aussi cornique (et anglais)... Nous avons besoin d'emploi : le chômage recule en Bretagne, alors que la France augmente son effectif. On peut faire ce qu'on veut, dire ce qu'on veut, la Bretagne a TOUT sauf UNE CHOSE pour devenir autonome : une langue affirmée, vectrice de la réalité de notre Peuple.
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Alwenn Le Lundi 31 octobre 2011 10:11
Les villes n'ont pas à se plaindre en Bretagne, me semble-til, elles ont plutôt le beau rôle.
Des villes au milieu de déserts, ce n'est pas ça qu'on veut non plus.
Quand à la mobilité : je préfère des Bretons qui voyagent mais qui savent d'où ils sont que des Bretons "mobiles".
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SPERED DIEUB Le Lundi 31 octobre 2011 10:11
@Stephane
Je ne sais pas si vous vous rendez compte vous qui parlez de flux économiques mais dans ce domaine la référence géographique devient progressivement le grand Ouest alors quand le fruit sera mur il n'y aura plus qu'à le récolter et nous aurons plus que nos yeux pour pleurer
cordialement
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Herri Melegan Le Lundi 31 octobre 2011 11:18
Qu'est-ce que les Bretons attentent pour créer un véritable parti national, à l'image du SNP ?
Un parti qui ne soit ni un groupuscule grotesque, ni une chapelle flattant l'égo de son gourou ? Ni une transposition des tares du système français : extrème-gauche ou extrème-droite ?
Ils attendent sans doute que la Bretagne soit définitivement enterrée, fondue dans le moule grand-ouestien, annexe de la Seine-Saint-Denis ?
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Louis Le Bras Le Lundi 31 octobre 2011 11:53
Pour moi le gros souci actuellement c'est qu'on a une ville qui phagocyte tout à l'Est (Rennes) dans une Bretagne faible et amputée.
Rennes ne joue en + pas du tout la carte de moteur de la Bretagne tant culturel qu'économique. Cette ville ne joue pas la carte de la réunification, ne joue pas la carte de Barcelon en Catalogne, ne joue pas carte culturelle .
Bref, Rennes ne joue pas un rôle de capitale.
C'est Le Mans Bis et ça nous amène droit dans le mur.
C'est cela qui nous conduit au Grand-Ouest.
Il est d'abord urgent de contrebalancer le poids de Rennes dans la Bretagne actuelle.
Un vrai souci, c'est que Brest n'est pas Préfecture du Finistère (donc pas envisageable d'y installer la Préfecture de Bretagne là-bas).
Tant qu'il ne sera pas possible de décider en tant que breton des répartitions de services administratifs en Bretagne, il sera impossible d'avancer.
Le problème c'est pas les villes, mais le déséquilibre vers Rennes (qui va bientôt devenir une excroissance du Bassin Parisien avec le TGV payé par le contribuable finistérien).
La question de le secession de la Bretagne occidentale se posera tôt ou tard. Avoir Rennes comme Capitale omnipotente d'une Bretagne réduite est un énorme boulet dont il sera difficile de s'extirper.
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Yves Le Gonidec Le Lundi 31 octobre 2011 13:11
Que dire de Nantes alors... les bretons n'ont plus d'ambitions, juste des "conditions de vote" ici et là et vont se faire entuber. Je partage l'analyse et le désir de Christian Troadec : un "triangle" Vannes/Nantes/Rennes (100 km environ entre chacune des villes) fort économiquement, un autre axe Brest/Morlaix, un autre Quimper/Lorient et au centre un Poher redynamisé avec Carhaix comme Capitale administrative de la Bretagne. Brest, capitale maritime ; Nantes, capitale Historique et économique ; Rennes, capitale du commerce et transport avec l'extérieur ; Vannes, capitale culturelle ; Lorient, capitale militaire et affaires intérieures ; Quimper, capitale touristique ; Morlaix, capitale des relations brito-britanniques ; Carhaix en pilier organisationnel. La situation actuelle est presque assez concluante en ce sens pour pouvoir organiser la Bretagne ainsi. Réunification + langue bretonne partout = et les choses suivront d'elles mêmes !
Profitons maintenant du temps favorable aux ambitions bretonnes : baisse du chômage, reprise de l'immobilier, stabilité des réserves bancaires régionales, dynamique des PME à l'international, etc etc. Il y aura toujours à faire, et l'autonomie de la Bretagne ne réglera pas tout, c'est juste le système le plus juste et le mieux ajustable pour notre Pays ! En l'état actuel des choses, personne ne pourra me contre-dire, les problèmes ne sont tout simplement pas réglés, la France nous étouffe, et les bretons se sentent juste IMPUISSANTS face à leur destin. Le système qui nous est appliqué ne fonctionne pas. Changeons, maintenant ! Ensuite on pourra organiser la Bretagne, pour ne pas se noyer dans un Grand Ouest idiot, qui ne fera que concentrer autour de Rennes, Nantes et Le Mans, les possibilités néorégionales, avec le soutien des impôts des habitants de régions desertes ou desertifiées : finistère, morbihan, côte d'armor, mayenne, anjou. Le "Grand Ouest" créera des inégalités énormes. Il faut dynamiser notre "frontière" à l'Est, et non se servir des habitants, des Peuples, des cultures comme des vaches à lait !
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SPERED DIEUB Le Lundi 31 octobre 2011 13:25
Louis Le Bras au moins vous êtes quelqu'un de clairvoyant à ce niveau .Vu la situation la ville qui a vocation a devenir capitale de la Bretagne c'est Vannes elle a d'ailleurs déjà été c'est le moins mauvais dénominateur commun car elle fait le lien entre la partie orientale et occidentale atténuant le risque dont vous parlez à juste titre de sécession de la Bretagne occidentale si la région grand ouest serait validée Elle a également la capacité d'attirer Nantes vers la basse Bretagne t .Symboliquement elle était la capitale vénète peuple qui jouait un rôle moteur essentiellement dans l'Armorique occidentale et si l'histoire ne lui pas été fatale elle aurait pu être une puissance rivale de Rome ce qui explique l'acharnement des romains à éradiquer ce peuple En ce qui concerne Rennes je suis tout à fait d'accord avec vous Par contre beaucoup moins pour l'aéroport de Notre Dame des landes qui lui correspond à la logique grand ouest .Si un équipement de ce genre est d'une absolue nécessité dans un souci d'aménagement du territoire breton il doit être construit en centre ou basse Bretagne Pour exemple celui de Shannon en Irlande se situe plutôt à l'ouest de l'ile
cordialement
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Alwenn Le Lundi 31 octobre 2011 15:14
Je n'avais pas encore regardé la video avec C. Troadec. Je ne comprends pas du tout la réaction de Stéphane P. On n'a pas du entendre la même chose ou on n'a pas les oreilles calibrées de la même façon.
Je n'y vois aucune logorrhée, certes un débit rapide mais un discours cohérent, et pas du tout régionaliste, ni localiste. Il a quand même bien le droit de parler de Carhaix au festival du livre de Carhaix, et ce qu'il a réalisé à Carhaix avec d'autres est quand même remarquable, même si cetains n'auront pas de plaisir à le reconnaître.
Je ne vois d'ailleurs actuellement aucun autre "politique" qui soit capable à la fois de gagner des élections et de tenir un discours disant que la Bretagne doit être reconnue comme nation et avoir les mêmes pouvoirs que d'autres "régions" comme la Catalogne ou l'Ecosse.
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Noel Le Guen Le Lundi 31 octobre 2011 16:05
@Alwenn: Je confirme. Il y a aucun élu en Bretagne qui ait le courage de tenir le discours de Christian Troadec. Je trouve aussi la réaction de Péan completement deplacée et incompréhensible, voire faisant le jeu de nos ennemis. Si on commence a critiquer les rares, voire le seul élu, qui en Bretagne pousse des coups de gueules et tape sur la table (par opposition a Le Drian qui est un beni-oui-oui et tous les autres serres-fesses) on est pas sorti de l'auberge !
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Léon-Paul Creton Le Lundi 31 octobre 2011 16:39
Cela ne dérangera aucun parti de la gauche française, qu’un discours, ou des arguments de cette nature soient utilisés sur les estrades par des bateleurs politiques en Bretagne. Si cela rapporte les petits pourcentages qui peuvent permettre de remporter une victoire à la présidentielle et ensuite aux législatives, qui sera donc regardant.
D’autant plus que les beaux parleurs ne seront pas, par la suite, exigeants quant à la réalisation des "revendications" contenues dans leurs déclamations, et que par ailleurs les états majors parisiens n’auront l’intention, ni avant ni après les discours qui ne les engage pas, d’en tenir compte !
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Stéphane P. Le Mardi 1 novembre 2011 02:00
Je trouve que vous vous contentez de bien peu ! Pauvre Bretagne ... Continuez donc à flatter vos copains localo-ruralistes qui n'ont aucun poids à l'échelle de la Bretagne et dont le discours autocentré sur Carhaix (capital de la Bretagne) finira par diviser les Bretons si ce n'est pas déjà le cas.
Etrange manière de voir les choses, comme si la Bretagne devait être analysée avec la même grille d'analyse ruraliste que celle du Centre-Bretagne ?
Et si la Bretagne se développe bien aujourd'hui et attire des populations c'est avant tout grâce à Rennes et Nantes et ses villes sur le littoral (économie résidentielle). Et je dirais même que Brest s'en sort bien car elle revient de loin ...
Ok, les festivals dans la région de Carhaix sont une belle réussite. So what ? Est ce que c'est ça l'avenir de la Bretagne ? Allez voir du côté de l'Ecosse mais pas avec des yeux de Bretons (ou de Centre-Breton), avec des yeux écossais !
Tiens et pour caricaturer le tout et faire réflechir, voilà comment je vois la Bretagne du futur : d'un côté, une réserve d'indiens retraités friqués de retour au pays (papyboom de la diaspora parisienne etc ...) qui jouent avec les signes extérieurs de bretonnité par plaisir et de l'autre une diaspora bretonne jeune et moderne qui vivra ou non la Bretagne de très loin en réseau (Paris et international).
Je pense aussi que la Bretagne devrait avoir un parti politique moderne qui a une longueur d'avance sur les autres avec une vision stratégique et l'esprit de synthèse. Et non ces micro trucsmuches localistes personnalisés qui essaient de nous faire avaler des couleuvres.
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Claude Guillemain Le Mardi 1 novembre 2011 03:00
Je n'ai pas d'argumentaire à vous proposer. Je dis simplement que la recherche valable d'identité et d'image pour la Bretagne passe par une recherche personnelle, favorisée ou non par un environnement favorable ou non. Pour moi, cet environnement favorable passe avant tout par une réflexion et une action fédéralistes et localistes. Passe également (un peu) par les institutions du Conseil Régional et annexes.
Pour d'autres cela peut passer par "Produit en Bretagne" ou la "République Française" ou TF1.
A chacun, l'âge venu, la découverte ou l'ignorance.
Je ne partage pas la déclaration de Stéphane P.
Il est vrai que le mouvement breton n'a aucune stratégie si ce n'est le "allons-y et tous ensemble". Leur émiettement politique fragilise encore plus leur action, parce qu'il n'y a pas en Bretagne comme en Écosse, par exemple, une conscience collective nationale qui unit et trace la route à suivre. Voir le sondage du Guardian. A quand un tel sondage lancé par Le Télégramme ou Ouest France??!! C'est la raison pour laquelle je préconise un retour à la base (localisme), tout en affirmant notre engagement fédéraliste.
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PADRIG A.B. Le Mardi 1 novembre 2011 03:16
il faudrait que tous les Maires de Bretagne parlent
comme ça...
Bravo Mr Troadeg !!!
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Michel prigent Le Mardi 1 novembre 2011 07:02
Tous les commentaires précédents sont pertinents, à part ceux de Stéphane P. (Pean ? Celui qui du Japon nous donne des leçons: Les bretons doivent bouger, les villes se développer, ne pas se complaire dans le localisme-heureusement qu'il y a un Troadec pour contrer la désertification du Centre-Bretagne !)
Bref Stéphane semble voir la Bretagne de loin sous le seul aspect économique comme si celui-ci n'avait rien à voir avec les entraves politiques qui paralysent son développement: subsidiarité des régions quasi-nulle, réunification de son territoire, centralisation politique et économique implacable sur l'IdF...
La conclusion, et L.P.Creton la donne, est que quelles que soient la légitimité et la cohérence de nos revendications, de toute façon, nous nous heurterons à l'immobilisme, voire à l'hostilité de nos élus totalement acquis à l'idéologie centraliste dont dépend leur carrière.
Ayons présent à l'esprit que nous avons affaire à un système de gouvernance à la puissance supérieure à celle de l'Ex-URSS et qui ne pourra évoluer que sous la contrainte.
N'oublions pas que 55% du PIB de notre pays est géré (façon de parler vu notre dette) par les politiques sur un mode collectivisto (pour le moins Keynésien)-libéral, ce qui est, certes la norme peu ou prou en Europe.
La vraie puissance de "notre" système par rapport aux autres pays européens tient à la pratique de la Démocratie en France qui est littéralement kidnappée par nos représentants élus.
Si je prends l'exemple des revendications bretonnes (réunification, statut de ses langues, subsidiarité...) quels sont les moyens dont disposent les bretons pour les faire aboutir ?
-Le référendum d'initiative populaire n'est pas reconnu.
-Les partis minoritaires, même nationaux, porteurs d'une vision différente du fonctionnement de l'Etat, sont laminés par la quasi inexistence de la proportionnelle dans nos règles électorales "truquées", ce qui ne semble par déranger lesdits partis d'ailleurs !
-Les plaintes et recours auprès de l'UE pour non respect des "conventions" européennes sont régulièrement rejetées, la Cour Européenne des droits de l'Homme a même avoué ne pas avoir prise sur la Constitution des pays membres de l'UE.
-Auprès de l'ONU, la réponse est la même, et comme en UE, cet "organisme" se refuse à exercer des contraintes sur les contrevenants, imitant en cela l'impuissance de notre Cour des Comptes.
Il ne reste donc plus que l'action dans la rue, étant entendu que la classe politique, après des années de militantisme breton, n'ignore plus la nature de nos revendications légitimes.
Et là, les élus, au vu des résultats électoraux de nos autonomistes, du nombre de nos manifestants quoi qu'on dise, considérable par rapport aux manifs. nationales, syndicales ou autres, se disent : "Les bretons...combien de divisions !".
Je me souviens de Dan Ar Bras, lors d'une manif de 5 000 personnes, à Nantes, déclarant: "Ah, si nous étions 50 000 !"
Nous en sommes toujours là, réduits à l'impuissance, entre des citoyens anesthésiés et des institutions anti-démocratiques ou impuissantes.
Le problème de la Bretagne est avant tout le problème de notre "démocratie".
Aux présidentielles, le seul vote utile me paraît être...Angela Merkel, chancelière d'une République Fédérale et surtout...démocratique.
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Stéphane P. Le Mardi 1 novembre 2011 08:47
Je connais parfaitement la Bretagne pour y avoir étudié pendant longtemps et dans les domaines de l'urbanisme, de l'aménagement du territoire et du développement régional de Rennes à Brest en passant par Lorient et Nantes. J'ai même été un militant politique et culturel et j'y connais encore pas mal de monde ...
Ce que je souhaite dire, c'est qu'il faut arrêter d'analyser la Bretagne dans son ensemble avec des grilles d'analyste ruralo-localistes ringardes, voir anti-modernistes ou encore poujadistes. "Progressiste" vous me direz ? Mot galvaudé auquel on a retiré toute sa substance ...
Vous croyez que l'argumentaire du SNP en Ecosse repose uniquement sur la défense des intérêts des Highlands ou de la langue écossaise ? Non ! Ils ont construit un discours moderne qui répond aux aspirations de toute la population ! Ils se sont développés dans les agglomérations urbaines. Au final, ils gagnent : Ecosse = Modernité. Les autres partis deviennent has been ...
En Bretagne, on fait quoi ? ... :))) Comico-dramatique tout cela ...
D'accord, ok, les 3 phrases de Ch Troadec me conviennent. So what ? ... C'est très symbolique car son combat reste ultra localiste dans les faits et non breton au sens régional. Il suffit de lire ses communiqués ...
D'ailleurs, chacun son parti et sa structure, continuons comme cela ...
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Louis Le Bras Le Mardi 1 novembre 2011 09:52
Une grosse différence (entre autres) avec l'Ecosse c'est que j'ai pas le sentiment que Glasgow ou Edimbourg sont des excroissances du Grand Londres.
Impression que j'ai très franchement pour Rennes avec le Grand Paris. C'est un vrai problème pour développer quoique ce soit politiquement...ça devient aussi pertinent que de réclamer l'indépendance de la Sarthe.
La ligne de démarcation économique (et culturelle) se situe à l'intérieur de la région administrative actuellement, et si l'on parle de Grand-Ouest c'est parce que Rennes se raccroche de plus en plus au grand Bassin Parisien. Et Rennes ne fait rien contre, bien au contraire.
Une bonne stratégie, c'est de tirer de bonnes analyses de la situation locale pour pouvoir ensuite mener stratégie, une action ciblée, ou une politique.
En Irlande par exemple, ils n'auraient jamais pu obtenir leur indépendance avec une stratégie à l'écossaise car l'Irlande a été victime du colonialisme le plus absolu.
Le SNP s'adapte au contexte écossais. Un pays qui est déjà officiellement une Nation, avec un Parlement, qui a déjà ses billets de banque, son équipe nationale de football et de rugby, et qui a beaucoup de pétrole sur son territoire.
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Alexandre Le Gall Le Mardi 1 novembre 2011 10:11
Je ne comprends l'acharnement de tous les commentateurs contre Stéphane, alors que ses propos sont justement très pertinents. Comme lui, je trouve très bien les propos de Christian Troadec, et il faut bien reconnaître qu'il est le seul actuellement à avoir le courage de dire ce qu'il pense.
D'ailleurs réécoutez ce qu'il dit: ne propose-t-il pas de "parler politique" entre amis? Voilà justement ce que fait Stéphane. La politique, ce n'est pas aller pleurnicher contre Paris, ou bien jouer des multiples oppositions bretonnes telles que la ville contre la campagne, l'ouest contre l'est, le breton contre le gallo.... Tout ceci n'est que de l'amateurisme et de l'auto-satisfaction. Regardons les choses en face une bonne fois pour toutes. Les Bretons ont leur part (une grosse part même en fait) de responsabilité dans la situation actuelle. Je ne parle pas ici de construire l'union de l'emsav, misérable chimère qui ne ferait que répéter l'échec du POBL. Non, il faut aller bien plus loin: que les Bas-Bretons arrêtent de se considérer comme la quintessence de la Bretagne, que les Hauts-Bretons tendent la main vers l'ouest et réciproquement! Vous enviez l'Ecosse, eh bien osez faire ce qu'ils ont fait, et ce qu'a fait le Plaid Cymru: autrement dit, construire un projet politique pour tous les Ecossais, qu'ils soient anglophones ou non, pauvres, gays, musulmans, écologistes, etc.
L'Irlande est aussi un bon exemple: regardez Michael Collins, et le déchirement du nationalisme irlandais suite au traité, regardez les frères d'antan s'entretuer: est-ce que les Bretons sont prêts à faire ce sacrifice pour la liberté de leur pays? Sont-ils prêts à surmonter leurs différences, à faire de la politique d'adultes, à se regarder en face?
Faites-moi signe quand vous aurez trouvé la réponse...
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Alwenn Le Mardi 1 novembre 2011 10:41
@ Stéphane P.
Je comprends un peu mieux ce que vous voulez dire.
Mais pour faire de la politique il faut des hommes/femmes politiques.
Or ce qui nous manque en Bretagne, ce sont des hommes/femmes politiques d'envergure.
Ch Troadec ne l'est pas encore pour pouvoir être crédible pour l'ensemble de la Bretagne. D'accord. lL n'empêche qu'il l'est pour la région de Carhaix. Les hommes politiques ne tombent pas du ciel. Ils construisent leur carrière pas à pas à partir d'un territoire forcément restreint.
On verra ce que va faire Troadec à l'avenir. Il est intelligent, et s'il fait des erreurs il saura les corriger.
En attendant, c'est le seul qui existe et dont on parle, en bien ou en mal. On aimerait qu'il y en ait d'autres.
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SPERED DIEUB Le Mardi 1 novembre 2011 10:48
Au-delà de toute opinion politique je suis choqué par le mépris du monde rural et du centre Bretagne (kalon ar vro pourtant) exprimé par Stéphane c'est un raisonnement que l'on ne peut s'empêcher de comparer avec celui de certains jacobins parisiens avec leur complexe de supériorité mais boutade comment peut t-on être breton et jacobin ???? !!!
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Claude Guillemain Le Mardi 1 novembre 2011 11:31
Je suis prêt à aider Troadec et tous les Bretons de bonne volonté. Qu'ils soient du monde rural, de la ville ou de la mer.
Dores et déjà, BREIZH 2004, mouvement fédéraliste breton et européen, est prêt à se joindre à un mouvement politique courageux et organisé, animé par des gens compétents et motivés, qui développeraient les thèses annoncées par la déclaration de Troadec et entraîneraient dans l'action des jeunes et des moins jeunes.
Nous avons déjà un nom à suggérer: BRETAGNE LIBERTÉ.
Le site existe en Bretagne: [http://www.reseauliberte.eu/]
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Louis Le Bras Le Mardi 1 novembre 2011 12:30
" Vous croyez que l'argumentaire du SNP en Ecosse repose uniquement sur la défense des intérêts des Highlands ou de la langue écossaise ? "
Si l'on prend l'exemple du TGV. Une LGV vers Brest bénéficiait à Rennes et Brest. Là ça ne "bénéficie" (je sais pas d'ailleurs si c'est un bénéfice) qu'à Rennes, avec un financement par 3 départements qui n'en verront pas la couleur.
Rennes serait plus proche de Paris que de Brest.
C'est donc Rennes -pourtant "capitale"- qui ne joue pas collectif. Tout transport qui va vers Brest irrigue la Bretagne.
Je ne crois pas qu'être proche de Paris soit un bénéfice, Rennes sera tournée vers Paris et uniquement vers Paris ça c'est sûr. Comme Orléans, Rouen, Reims. Des villes qui stagnent car beaucoup et ont perdu beaucoup de prestiges au cours des derniers siècles alors que Paris explosait. Trop dans l'ombre de Paris, c'est l'assurance de ne pas exister en Europe.
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Yves Le Gonidec Le Mardi 1 novembre 2011 14:43
@Stéphane Péan : votre situation de breton japonais ne vous donne visiblement pas le poids nécessaire ici en Bretagne ? C'est tout à fait normal ! En centre-bretagne, justement, les expatriés sont des vendus (sauf les "américains"... argent, argent !) aux yeux d'une population meurtrie dans ses générations : fermeture des carrières, guerres, exode rural ; et plus récemment : fermetures des grandes entreprises du coin, désertification, vieillissement de la population, danger autour de l'Hopital de Carhaix, quasi absence des services aux personnes âgées etc. C'est déjà une réserve d'indiens ! Cependant, C. Troadec fait bouger les lignes et dynamise la région, avec le conseiller régional de Gourin, C. Derrien. Si son action n'est pas plus appuyée sur l'ensemble du territoire, et croyez moi que c'est réellement son intention ; c'est que séant Troadec n'a pas tout à fait les moyens financiers de ses ambitions politiques. Si d'autres têtes semblent être de la même veine (Y. Pelle, Jacky Flippot et d'autres encore), les médias ne relaient pas du tout leurs actions, leurs idées, leur engagement. Troadec est SEUL à faire parler de lui ! Sans lui, le Parti Breton n'aurait pas fait les scores très corrects (pour un parti dit "breton") des dernières élections.
Je crois que nous n'avons plus le choix : il faut médiatiser ces personnages hauts en caractère, en discours et en combat ! "Peoploliser" les militants bretons... une piste. En tout cas, il faut que la population ne voient qu'eux ! C'est encore possible : la majorité des bretons ne connaissent ni leur président de conseil général, ni leur président de conseil régional ! Par contre, ils connaissent toute la vie de politiciens parisiens, qui ne s'occuperont jamais d'eux, bretons, coincés sur leur péninsule qui arrive au bout de quelque chose : la France.
L'Union Européenne engage un projet économique majeur pour les "régions" de la Manche, où sont compris les 4 départements de la région administrative Bretagne (même le Morbihan... étonnant) et les bretons en sont toujours à quémander des subventions aux ministères parisiens qui n'ont franchement pas d'intérêts dans tout ce merdier breton ! Ce projet "Manche" devrait renforcer la coopération entre les régions "françaises" et "britanniques" de part et d'autre de la Mor Breizh. Les bretons trouvent aujourd'hui inutile de créer une Union des pays britons avec le Pays de Galles, la Cornwall et le Devon ; donc comment croire qu'ils s'intéresseront à ce que les français vont décider pour eux, puisque la Bretagne n'a pas de réelle diplomatie économique ?
Il y a urgence, si ce projet est en marche, il nous faut réunifier la Bretagne dans la foulée, pour ne pas perdre le potentiel de Saint Nazaire, qui si il est le seul port breton industriel crédible, risque de perdre au change en cas d'immobilisme breton ! Déjà, depuis la privatisation, les bateaux se font rares : le port est devenu trop cher. Ça c'est le résultat de la politique PAYS DE LA LOIRE / ETAT FRANCAIS ! Bravo les bretons : on se bataille sur des détails pour la réunification, alors que certaines zones vont devenir périphériques à Nantes, en sacrifiant l'emploi, le pouvoir d'achat des gens (25 % de chômage et prestations sociales à ST Naz !) ; après le piétinement culturel qu'on connait ! Troadec est le meilleur, pour l'instant, mais seul il ne sert pas à grand chose au niveau régional : prenez exemples et bougez vous les Nantais !
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Yann Vleiz Ar C'hunff Le Mardi 1 novembre 2011 16:04
En Bretagne les ronchons ronchonnent et les saboteurs sabotent... mais les acteurs agissent aussi! Tamm ha tammm e vo gwelloc'h an traou! Mat tre Kristian!
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SPERED DIEUB Le Mardi 1 novembre 2011 17:08
Alexandre c'est vous qui dévoyez les justes commentaires au sujet de la Bretagne menacée de disparition englobée dans un certain grand ouest qui n'ose pas encore afficher son véritable visage vous vous voilez la face la genèse de la Bretagne s'est faite progressivement d'ouest en est et non l'inverse
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Yann-Ber TILLENON Le Mardi 1 novembre 2011 19:09
Cela fait un siècle et demi que le "mouvement breton" "demande" inlassablement, comme un mendiant, une reconnaissance à l'extérieur de ce qu'il est incapable de mettre en place à l'intérieur...
La leçon à tirer est pourtant simple. Ce n'est pas le rôle de l'État français d'enseigner le breton. C'est le rôle du micro État "brezhon" qu'on appelle l'Emsav et qu'il faut développer vers la renaissance de "Breizh".
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Alexandre Le Gall Le Mardi 1 novembre 2011 19:27
@Spered Dieub: absolument pas. Sans doute que l'apport des Bretons de l'île de Bretagne a été vital dans le passé, mais la frontière linguistique a évolué, et on ne peut pas revenir en arrière. Le résultat, c'est une Bretagne sous forme de mosaïque. Une première leçon à tirer des Ecossais, c'est de prendre le pays comme il est. Voir la reconnaissance du scots (langue germanique) aux côtés du gaélique par exemple. Cherchez sur le site du SNP, vous verrez que la langue gaélique n'est pas au coeur de leur action.
Mais là n'est pas l'essentiel de mon propos. YB Tillenon résume bien l'idée en fait: c'est de l'action des Bretons que dépend une bonne partie de la solution. On parle de l'Etat français, mais qui travaille dans les préfectures, les conseils généraux, le conseil régional? Des Bretons en grande partie. Et assez rarement des idéologues jacobins. Par ailleurs, quel impact peut avoir l'action de l'Etat si les acteurs de terrain (dont les entreprises) ne suivent pas? L'Etat n'a plus la force aujourd'hui d'être autre chose qu'un catalyseur. Sans ses médiateurs, il est un géant de papier. Aux Bretons donc d'être meneurs, d'avoir une stratégie d'ensemble. Quelques uns peuvent le faire, les autres suivront.
PS: un exemple me semble parlant à ce titre. Il est issu du monde brittophone, ce qui ne veut pas dire que l'action ne peut pas se faire en français. Il a été question au sein d'une certaine association faisant de l'enseignement en breton de demander aux parents d'élèves d'acheter au moins un livre en breton par an. Refus net de la salle: "pas question d'obliger". Et dans les écoles en français, ce n'est pas le cas peut-être? Quand se donnera-t-on les moyens de ses ambitions?
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Yann le Bleiz Le Mardi 1 novembre 2011 19:53
@ Alexandre le Gall
Je partage votre point de vu. L'état français en Bretagne est composé de bretons, c'est à nous de changer la situtation, à nous d'être exigeant avec ces personnes qui utilisent l'excuse jacobine pour ne rien faire dans leur propre pays!
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Louis Le Bras Le Mardi 1 novembre 2011 20:52
La situation linguistique de la Bretagne me parait difficilement comparable avec celle de l'Ecosse. Le breton était la langue maternelle de la majorité des bretons au début du XX ème siècle. Je doute que le gaelique écossais était celle de la majorité des écossais.
Ajoutons à cela que la langue germanique "scot" comme son nom l'indique s'intègre totalement à la nation écossaise, c'est plus compliqué avec le gallo (à la limite cela fait penser aux gallo-romains).
Nous sommes obligés de donner une place importante à la langue en Bretagne car notre situation n'est pas totalement comparable à l'Ecosse (ni au Pays de Galles, ni à l'Irlande).
Cardiff ou Edimbourg ne seront pas à 1h24 de Paris en train. Et la Basse-Bretagne a toujours été beaucoup plus peuplée que les Highlands.
C'est trés inquiétant ce parallèle qui est fait entre Bretagne occidentale et Highlands !! C'est justement ce que nous devons éviter...
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SPERED DIEUB Le Mardi 1 novembre 2011 22:28
Tout à fait d'accord avec vous Loeiz beaucoup d'intervenants sont inconscients car il ne rende pas compte de l'évolution de la situation géopolitique de la Bretagne et de la perte d'identité bretonne dans la partie la plus orientale du fait qu'ils ne sont pas sur le terrain Pour la langue bretonne à mon avis c'est plus au mouvement culturel de la promouvoir ce qui libèrerait les politiques de ce rôle cela leur permettant de mettre en avant des thèmes plus mobilisateurs je pense à l'économie et au social d'autant qu'une partie de la population sans être opposée à la promotion de la langue n'en fait pas une priorité mais elle n'en n'est pas moins potentiellement sensible à des problèmes bretons plus concrets .Le contraire est vrai aussi il y a des gens que la politique n'intéresse pas beaucoup et qui sont par contre des militants très actifs au niveau de la promotion de la langue bretonne
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Stéphane P. Le Mardi 1 novembre 2011 23:45
C'est complètement faux de croire que les habitants des villes ridiculisent le monde rural; c'est bien le contraire. Ils sont parfois superficiellement nostalgiques en créant une image de la Bretagne attendrissante et quasi écologique des campagnes. D'ou le vote Vert élevé à Rennes (les bobos etc ...).
En revanche, c'est surtout le monde rural qui s'oppose aux villes ! Ne renversons pas les rôles SVP.
Tout à fait d'accord pour dire que Rennes ne joue pas son rôle de capitale de la Bretagne, tout comme Nantes. Brest est loin de se sentir bretonne ... finistérienne oui mais bretonne ?... La raison est évidente, l'absence de pouvoir régional en Bretagne.
La langue bretonne mérite d'être défendue mais elle ne peut plus être au coeur de l'identité de la Bretagne (comme le souhaitaient les ultra des années 30) qui pour moi doit être avant tout civique et rassembleuse.
En espérant comme vous dites que Ch Troadec soit un vrai opportuniste et saura le moment venu redevenir Breton avec un discours fédérateur plus sage.
Juste un dernier point, je suis un Républicain et je pense que n'importe quel citoyen où il vit peut donner son point de vue.
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ex site Bretagne Unie Le Mercredi 2 novembre 2011 09:55
Il est faux de dire que la langue bretonne était majoritaire au début du 20eme siecle ; majotitaire à combien 55% ?
Avec ce genre de raisonnements, on évacue la minorité , un comble pour le mouvement breton.
Et puis cette majorité a basculé , donc on évacue le breton ?
Je pense comme S.Péan, qu'il faut créer un mouvement de "liberation" moderne, sans référence constante au Brezhoneg, qui se base sur l'objectif : autonomie ou independance basé principalement sur une volonté de décider nous même .
La chose qui me vient à l'esprit : les manifestations pro-réunification à Nantes : les bagadoù, les hermines et les gwenn ha du partout , les costumes bretons,
comment voulez vous qu'on puisse regarder ce mouvement comme moderne et prenant de l'ampleur ?
A chaque fois qu'il y a ce genre de défilé à Nantes, on sent l'écart énorme entre nantais et gens venant défiler : c'est symptomatique d'un mouvement breton qui se folklorise lui même.
Loin de moi le fait de décrédibiliser la musique bretonne ou les costumes bretonnes, mais il faut reconnaitre que ce n'est pas le vécu de 99% des bretons.
il est bon de réfléchir à un mouvement breton moderne car aucun parti breton ne décolle dans les urnes (sauf effectivement quant un troadec a roulé pour le parti breton mais il a engrangé les voix du Kreiz-Breizh)
Nous sommes en Bretagne dans une situation difficile car nous(la Bretagne) n'avons pas d'existence médiatique personnelle mais fragmentée.
plus de questions que de réponses...
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SPERED DIEUB Le Mercredi 2 novembre 2011 12:44
@peant et Bretagne réunie
Je partage malgré tout votre avis sur la nécessaire évolution du mouvement breton et en plus si vous lisez mes commentaires précédents j'ai une position équilibrée entre l'Ouest et l'Est de la péninsule vu que je préconise Vannes comme capitale
A titre d'information
Au sujet de la langue j'ai mis des commentaires au sujet de l'article sur Aubry
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Yves Le Gonidec Le Mercredi 2 novembre 2011 14:24
Allons-y : LOUDEAC capitale ! On mettrais tout le monde d'accord !
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Louis Le Bras Le Mercredi 2 novembre 2011 15:29
"Il est faux de dire que la langue bretonne était majoritaire au début du 20eme siecle ; majotitaire à combien 55% ? "
Je réagissais juste au propos de S. Péan comparant le breton au gaélique écossais...encore 10 ans et on va se demander si le breton a existé un jour en Bretagne.
Il est quand même bon de rappeler que la majorité des bretons avaient encore le breton comme langue maternelle il y a un siècle.
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ex site Bretagne unie Le Mercredi 2 novembre 2011 16:34
A Yves Le gonidec : Loudéac Capitale, ne dites pas ça aux pontivyens !
les "centre bretons" comprendront....
A Louis Le Bras :
certes mais dans il y avait aussi une minorité de ....45 %? gallos !
et oui il n'y avait pas que des bretons bretonnants !
Bref, oui la langue bretonne était trés répandue au 20eme siecle et ultra majoritaire à l'ouest d'une ligne Plouha presqu'île de Rhuys et le confetti de Batz-sur-mer.
mais je n'aime pas qu'on n'oublie mes ancetres en rayant de la carte les gallos....dans cet historique.
in fine : un mouvement breton ne doit pas -selon moi- faire de la langue bretonne la pierre angulaire de la revendication si ce meme mouvement veut etre un jour important dans les urnes.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 2 novembre 2011 19:13
Yves Le Gonidec vous vous préconisez Carhaix comme capitale administrative Troadec doit jubiler !!!! Cette ville il est vrai a pour vocation d être le moteur économique do COB mais quand à être capitale administrative non car elle ne fait pas le lien entre l'ouest et l'est breton contrairement à Vannes elle n'a pas l'infrastructure et la tradition administrative
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Louis Le Bras Le Mercredi 2 novembre 2011 19:52

Mon commentaire intial ne portait pas sur le choix d'une capitale dans une Bretagne autonome ou indépendante.
Il faut déjà se replacer dans le contexte actuel = on construit par exemple une ligne de chemin de fer pour relier la capitale hexagonale aux chef-lieux de régions. C'est le système hiérarchique français.
Dans ce contexte, et vu que c'est les bretons qui paient, autant qu'ils paient pour une ligne qui les reliera certes tous à Paris, mais aussi entre eux rapidement ! par exemple relier Brest à Rennes en moins d' 1 heure;
Au vu la géographie de la Bretagne (une péninsule) dans l'ensemble hexagonal, le fait que Rennes soit le chef-lieu s'avère une hérésie tant pour les équilibres régionaux actuels, que pour une éventuelle émancipation bretonne future.
Tout se concentre à l'Est (dans une zone "où l'on a jamais parlé breton" que l'on nous répète à longueur de journée), favorisant à la rigueur le développement de la région voisine, et créant des déséquilibres à l'intérieur même de la Bretagne.
Rennes va se retrouver plus prés de la mégapole parisienne que de Brest !!
Pas besoin de faire un shéma, Rennes tend déjà naturellement vers une ville de 10 millions d'habitants plutôt que vers celle de 250 000...mais là en plus c'est carrément la distance physique : Rennes sera plus prêt de Paris que de Brest en temps !
Alors non seulement le développement de Rennes bénéficie finalement peu au reste de la Bretagne, mais en + Rennes va devenir une des nombreuses villes satellite de Paris. Ce qui à terme n'est pas positif, car à quoi bon installer des services de pointes dans cette ville si elle n'est qu'à 1 heure de Paris ???
Alors que tout ce qui est installé à Brest bénéficie inévitablement au reste de la Bretagne.
Car toute relation entre Brest et le reste de la France passe par les autres villes bretonnes. De plus Brest est plus éloignée de Paris, donc finalement sa légitimité est plus grande.
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Claude Guillemain Le Mercredi 2 novembre 2011 20:13
Les Flamands ont choisi Bruxelles comme capitale, tandis que les Wallons ont pris Namur. Namur, qui connait Namur ?
Je préfèrerais que l'on choisisse Paris comme capitale plutôt que Mael Carhaix ou Plouaret. Ou bien, choisissez Tregastel, cela m'évitera des déplacements...
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Stéphane P. Le Mercredi 2 novembre 2011 23:26
Ah bon ! Alors pourquoi Brest a réussi à se convertir et reste une ville relativement dynamique à l'ouest de la Bretagne ? Le développement d'une ville repose aussi sur ses habitants et non le seul TGV. Brest devient d'ailleurs une ville-pays (pays de Brest).
C'est à croire que les militants Bretons veulent absolument voir la Bretagne sous un angle ultranégatif. En bref, tout ce qui semble fonctionner plutôt bien est attaqué avec sévérité et en particulier le développement de nos villes.
Nous devrions positiver et investir dans nos villes pour convertir les bretons urbains à la cause de l'autonomie régionale, non ? Donner une fierté régionale au développement de nos villes. Est ce que les Catalans détestent Barcelone ? Cette ville où les nationalistes catalans, la plupart architectes, ont construit des bâtiments connus dans le monde !
Cordialement,
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Joseph Victor Le Jeudi 3 novembre 2011 11:51
Qu'attendent les Bretons pour créer "un parti qui ne soit ni un groupuscule grotesque, ni une chapelle flattant l'égo de son gourou ? Ni une transposition des tares du système français : extrème-gauche ou extrème-droite ?"
Réponse : ce parti existe déjà. Il s'appelle l'UDB. C'est la seule formation bretonne au fonctionnement démocratique, couvrant la quasi totalité du territoire breton. Il n'est pas parfait ? Evidemment. Mais il est perfectible.
C'est curieux aucun des internautes intervenant sur ce forum ne semblent le savoir...
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SPERED DIEUB Le Jeudi 3 novembre 2011 13:37
l'udb oui peut être elle revient de loin je pense aux années 1980 la dérive stalinienne il suffisait de s'affirmer ne serait ce que du centre gauche et l' on se faisait traiter de fascistes avec ces gens là heureusement qu'un certain nombre d'"entre eux ont quittés ce parti pour allé assister au crépuscule du PCF je relativise un peu car globalement c'était aussi l'ambiance de l'époque .Actuellement ce parti s'est démocratisé mais il est plus ou moins fagocité par les écologistes auquel il donne des chèques en blanc sans nuance
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Herve Morvan Le Jeudi 3 novembre 2011 14:09
Salud d'an holl. Bonjour à tous. @ Alexandre le Gall: "Refus net de la salle". Erreur : d'une majorité , malheureuse pour moi. Ce n'est que partie remise. La prochaine fois, amenez des votants pour !
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Jean Landais Le Jeudi 3 novembre 2011 14:33
@ Joseph Victor En effet mais pour le moment l'UDB n'est qu'un mouvement au mieux régionaliste Et pourtant il suffirait qu'il utilise le mot de pays au lieu de région en parlant de la Bretagne et porte le concept "national" au lieu de "régional", pour qu'il puisse attirer pas mal de "Bretons conscients". le vocabulaire est important et faut bien dire que "régional" ne motive guère ni ne fait rêver... C'est le défaut principal de l'UDB ...En affadissant le discours breton, on en est arrivé à une position quelque peu technique qui ne demande que quelques aménagements...Ben c'est pas avec ça qu'on va motiver les troupes....
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Joseph Victor Le Jeudi 3 novembre 2011 15:23
@ JL
Erreur, l'UDB n'est pas un parti "régionaliste", ni d'ailleurs un parti indépendantiste, mais un parti "autonomiste". Elle se revendique d'ailleurs sur son site internet (http://www.udb-bzh.net) comme "le parti d'une Bretagne autonome".
Mais la question du vocabulaire est effectivement importante. Entre la nécessité de "motiver les troupes" et celle de ne pas effaroucher une immense majorité de Bretons peu favorables, indifférents ou carrément hostiles à l'idée même d'autonomie, il y a une voie médiane à trouver. Le chemin n'est pas facile et si quelqu'un avait la solution, cela se saurait.
Pour répondre à Spered Dieub... l'UDB n'est phagocytée par personne. Elle a toujours été sensible aux questions d'environnement (Presqu'île de Rhuys, Plogoff, OGM, algues vertes, marées noires...). Il n'est pas illogique, quand il s'agit de passer les alliances que la législation électorale française impose, elle le fasse avec EELV...
Cordialement,
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SPERED DIEUB Le Jeudi 3 novembre 2011 15:39
Oui sensible aux questions d'environnement mais parfois de façon dogmatique avec des idées reçues qui induisent en erreur .Par contre je suis d'accord avec vous la voie médiane est très dure à trouver là vous êtes réaliste
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Léon-Paul Creton Le Jeudi 3 novembre 2011 16:17
L udb se traîne depuis 50 ans dans les couloirs de la gauche française avec les résultats que l’on sait !
Les électeurs ont dû se dire qu’il n’était pas nécessaire de voter pour un petit parti gaucho-rigide, qui n’avait pas grand-chose, rien de plus à proposer aux Bretons que la Grande Union de la Gauche Française de l’ère pré-mitterrandienne !
L’avènement de Fanch Mitt a provoqué quelques fuites dans les effectifs, que Pampers n’a pas résolues, soulignant là toute la bretonnitude du petit personnel à vocation révolutionnaire.
Jean Michel Le Boulanger pourrait être un conteur merveilleux sur ces « Temps Aventureux », il ne devrait pas être en principe aujourd’hui : Ur breizhad oc’h adkavout Breizh.
L'udb est un outil inutile, inefficace pour la Bretagne dans l'idée que je m'en fais! Mais pas inutile pour ceux qui, par le petit pourcentage de subsistance, peuvent encore se faire élire, jusqu’au CR. Et qui aussi a usé chez des Bretons dont je fais partie, sa crédibilité et les espoirs placés en lui, et fait douté d’un avenir breton. S’il n’existait plus peut-être cela serait-il mieux. L’illusion que nous avons un « parti de gouvernement » comme je l’ai lu ici il y a quelques temps, se dissiperait.
La nature ayant horreur du vide, un vrai parti breton pourrait je l’espère, se développer !
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Joseph Victor Le Jeudi 3 novembre 2011 17:14
A Léon Paul Creton
Libre à vous de penser ce que vous pensez... et d'écrire ce que vous écrivez. Il n'en reste pas moins que l'UDB, avec toutes les difficultés qu'elle a rencontrées dans le passé et qu'elle rencontre encore, reste le seul outil politique un tant soit peu crédible au service de la Bretagne. Aucun autre parti n'a jusqu'ici démontré qu'il était possible de faire mieux et pourtant, les tentatives ont été (et sont encore) nombreuses. Malheureusement, ce n'est pas l'UDB qui peut faire douter d'un "avenir breton", ce sont les Bretons eux-mêmes, qui votent comme vous le savez. L'UDB, elle, fait ce qu'elle peut. Plutôt que de lui tirer dessus en permanence, il serait certainement préférable de la renforcer et de lui donner plus de poids.
L'argument selon lequel, si l'UDB n'existait pas, un vote breton se développerait, est dérisoire et ne repose sur rien.
L'UDB ne "traine pas dans les couloirs de la gauche", elle négocie avec le (faible) rapport de force que lui accordent les Bretons. Qu'on le veuille ou non, ce sont eux qui décident.
Cordialement
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Jean Landais Le Jeudi 3 novembre 2011 17:43
@ Joseph Victor si, bien sûr que si, l'UDB est régionaliste dans sa pratique et son langage . A force de ne vouloir effaroucher personne, on voit le résultat actuel .... C’est curieux cette histoire de ne vouloir effaroucher personne ....en politique, on a toujours des adversaires .... Et puis , un discours clair et précis avec 10% des votes serait beaucoup plus efficace qu'une alliance molle à 20% dans laquelle le discours breton passe un peu à la trappe. Je reviens sur ma première remarque : remplacez région par pays et régional par national, et on aura fait un grand pas . On a l'impression dans le discours de l'UDB actuelle d'avoir l'expression d'une sorte de complexe de sous-estimation de soi : faut pas choquer, faut pas aller trop loin, faut pas trop dire ce qu'on pense....On voit le résultat...ça participe à l'affadissement généralisé que souligne par ailleurs un JM Le Boulanger . Si les militants de l'UDB en sont réduits à parler de la Bretagne comme d'une région, autant mettre la clé sous la porte. Je suis depuis longtemps prêt à adhérer à l'UDB mais je ne le fais pas à cause de cette frousse dans le vocabulaire (pour en rester sur ce sujet) qui cache un certain malaise par rapport à la définition de la Bretagne pour l'UDB.
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Yann Le Bleiz Le Jeudi 3 novembre 2011 18:10
D'accord avec Joseph Victor.
Si les bretons ne sont pas satisfait avec l'UDB, qu'ils votent PB.
S'ils ne sont pas satisfait avec le PB, qu'ils votent UDB.
Si cela ne suffit pas, qu'ils créent un autre parti! (Il y a de la place)
Mais vouloir faire progresser la Bretagne (l'emploi, l'économie, le social, la culture) sans voter pour les partis bretons, ou pire en votant pour les partis français (majoritairement anti-breton), c'est un suicide collectif!
Hors actuellement la Bretagne continue son suicide, en se trouvant une multitude d'excuses!
Le suicide commencera à prendre fin quand 51% des conseillers régionaux seront issus de partis politiques bretons!
Que ce soit des gens de l'UDB, du PB, d'un autre nouveau parti, ou d'un mélange, on s'en FICHE, il faut avoir 51%!
Mais, je dirais quand même à Joseph Victor : UDB parti autonomiste ou pas, c'est un débat qui n'a aucun sens tant que les partis bretons ne détiennent pas 51% du CR et n'ont pas fait la preuve de leur bonne gestion du Pays!
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Joseph Victor Le Jeudi 3 novembre 2011 18:20
@ JL
Que vous le vouliez ou non, l'UDB n'est pas un parti "régionaliste" mais bien un parti autonomiste. Et c'est bien le mot "autonomie" qu'utilisent généralement les militants UDB. C'est encore un statut d'autonomie pour la Bretagne qu'a rédigé l'UDB en 1999. Statut toujours pertinent, même s'il demanderait à être réactualisé, et disponible sur le site internet que j'ai mentionné plus haut.
L'UDB n'a pas de mal à parler de "pays", comme on a pu le voir avec l'utilisation du slogan "Vivre, travailler et décider au pays". Sachant que ce mot lui-même, n'est pas dénué d'ambiguïté, particulièrement en Bretagne... Et pour finir d'essayer de vous rassurer, l'UDB tient samedi prochain à Pontivy une "Convention Nationale"...
Cordialement,
Pierre Morvan
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TEAOAR Le Jeudi 3 novembre 2011 18:27
En matiére de libération du territoire, tout commencerait par " St pierre et Miquelon" (relisez l'histoire et comparez).
La stratégie du réduit carhaisien ne permettrait pas vraiment de déplacer en termes de valeurs la perception de "Bretagne" du régionaliste au global. On resterait définitivement enfermé dans le même roman historique et hystérique. Nous et les autres.
La Catalogne semble l'avoir comprise grâce á son équipe sportive présente médiatiquement partout (télés, journaux...etc) ses performances et surtout son îcone sportif ( non catalan, représentant une région et qui ne donne pas d'entretiens en catalan). Antidote par l'exemple de ce qui serait un "repli identitaire" et permettant de "travailler les consciences" sur la représentation d'une région comme d'une nation.
D'autres en sont á l'imperatif de la premiére personne du pluriel : nos nouveaux territoires, nos produits, nos .....
Lancer un appel pour la reconnaissance du peuple breton impliquerait d'abord comparer les autres régions et leurs stratégies, concevoir que le monde est global et que les territoires sont principalement médiatiques et se doivent d'êtres séduisants.
Avoir raison n'est pas un garant pour l'efficacité quand on se propose des buts.
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 3 novembre 2011 18:43
Ce qui me fait doucement rire, ce sont les propos des pro-udb : "qu'on le veuille ou non, ce sont (les bretons) eux qui décident"
Je pose la question : les bretons décident de quoi ? Ils élisent une équipe qui va siéger à la région, le "gouvernement" breton (vu par udb) qui de son budget équivalent à celui de Rennes Métropole, va... bah va laisser les préfets faire ce qu'ils veulent car ce sont eux qui ont de vrais moyens en Bretagne !
La région est un strapontin. Que l'UDB ait le désir de changer la donne et donner aux bretons une vraie région, avec un budget adéquate, je n'en doute pas. Mais qu'a-t-elle fait en ce sens depuis 30 ans ? Hum. On en voit pas d'effets en tout cas. L'UDB se croit seule à bord, aux bancs des marins bretons ; et si un nouveau parti autonomiste naissait, pour rassembler, unifier au delà de quelques positions droite/gauche ridicules : ils crieront (les udbistes) au scandale, au vol, à la traîtrise et à la concurrence déloyale.
UDB se veut écolo, et c'est d'ailleurs que très récemment qu'elle se revendique vraiment comme telle ; alors : qu'elle se noit dans EELV, qui eux sont plus près d'apporter l'autonomie à la Bretagne que l'UDB elle même.
En fait, malgré ses retours de veste, UDB est BIEN-PENSANTE. L'ensemble des militants bretons non-udb sont d'accord avec moi : l'UDB a le melon... pour presque rien. Si UDB ne veut pas se remettre un peu en question et veut continuer à donner les leçons de morale, alors UDB disparaîtra.
La Bretagne, la région, c'est l'impasse. Mais tant que certains ont "les postes", personne n'ira se plaindre !
UDB fait même quelques pressions sur abp et d'autres courants, entreprises etc dès que la critique la concerne... la période stalinienne en fantôme, ou une extrême frustration de s'être fait écartée du débat breton, "qu'en sais-je et qu'importe !" !!!!
Quelques chiffres (région administrative Bretagne B4) des dernières régionales :
- 2 333 000 inscrits soit 75 % de la population
- 1er tour : 51 % d'abstention... soit 36 % de la population a voté.
- 2ème tour : 46 % d'abstention... soit 40 % de la population.
PIB breton : + de 100 milliard annuel.
Budget région b4 : 1,17 Milliard annuel
On résume : environ 2 bretons sur 10 ont voté pour l'actuel chef, donc QUI doit s'occuper du budget de la Bretagne, équivalent à 1 % de son PIB !
En gros : les gens pour qui vous votez sont incapables d'assurer l'autonomie de la région, non par leur incompétence, mais par leur extrême pauvreté ! La Bretagne, paradoxalement, est la 19ème nation d'Europe la plus riche... sur 100 nations !
EELV a fait 17 %... soit à peine 13 % de la population. Combien a rapporté de voix l'UDB ? (Ma mère croit que l'UDB est un parti d'extrême droite... et pourtant elle vote EELV !)
La Bretagne était en friche après la guerre et même bien avant... l'avenir c'était la France, ... et son système. Aujourd'hui, la Bretagne a un PIB annuel de 100 Milliard d'€ ; et les bretons se sentent d'abord bretons, donc enclins à se débrouiller seuls. Pour les convaincre : Adsav, Breizhistance, Udb et Parti Breton, qui se tapent dessus entre eux. Ces partis ont une communication des plus "merdiques" et n'arrivent à convaincre qu'électeur après électeur, face à la machine de guerre PS et l'autre machine de guerre UMP. AUCUN média pour accorder un temps de parole équivalent aux partis français ("pourquoi faire ? hein ?"), donc : partis bretons non pris au sérieux, et renvoyés au banc des "extrémistes", "fachos", "gauchistes", "illuminés"... par le peuple ! Donc "l'avenir" reste inconsciemment : la France... et son système. L'UDB revendique l'autonomie : comment ? Les bretons attendent, car visiblement, UDB a oublié de convaincre sur son projet !
La seule surprise électorale, parti de rien ou quasiment rien (financièrement) c'est Troadec. Mettez 3 Troadec aux 3 bouts de la péninsule et le tour sera joué pour la prise de conscience autonomiste des bretons !
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 3 novembre 2011 20:45
Mon commentaire n'a pas été diffusé ici, je crois comprendre pourquoi et saluerai la diffusion de celui-ci. Je rebondi différemment :
- les vieux de l'udb sont des indépendantistes ou fédéralistes européens qui ne s'avançent pas trop pour ne pas froisser les autres "gauchards" ("gauchiste" ? "gauchouillard" ? On dit comment ?)... eux sont la majorité du temps très sincères.
Aujourd'hui, ils sont manipulés par :
- les jeunes de l'udb, qui sont des staliniens opportunistes en puissance & qui s'arrêtent au mot "autonomie" et se refusent à toute idée indépendantiste, ou fédéralisme européen, ici en Bretagne tout en contre-balançant sur le thème "Europe des régions".. thèse de Yann Foueré, qu'ils accusent d'avoir été un "facho de première" (lu sur un blog udbiste). Ces jeunes de l'UDB sont des extrémistes de la pensée udbiste unique !
L'UDB sera bientôt face à son destin : ainsi approche l'ultime bataille entre les vielles & sages baleines des grands-fonds et les jeunes requins du proche large !
Les Jeunes udbistes vont massacrer leur parti. Ce qui m'amuse d'avance, c'est qu'ils vont conforter les autres partis bretons dans leurs positions.
Les Jeunes de l'UDB ont mis en place un réseau bloqué sur des petits intérêts personnels, et tout l'Emsav font semblant de n'y voir que du feu :
- main-mise du magazine Peuple Breton (organe de l'udb, qui vit au rythme de la future ligne idéologique de l'udb... l'udb senior est en voie de disparaître, pas pour le meilleur.)
- "fachoisation" à outrance de leurs opposants ou simples critiques (Breizhistance aime ce jeu là aussi !)
- main basse sur les réseaux de soutiens financiers
- blocage complet du groupe lobbyiste européen EFA et EFAy pour sa partie bretonne.
Les jeunes de l'UDB passent leur temps à torpiller les réseaux du Parti Breton, et se satisfaire des fantômes Breizhistance & Adsav.
Certains penseront que mon commentaire ne peut que faire du tord au mouvement breton, fragilisé à la moindre critique, même envers un mouvement isolé... je pense que dévoiler l'étroitesse d'esprit et les petites magouilles de certains, ne fera que profiter à l'émergence d'un nouvel élan, dont la Bretagne a besoin : le quatrième Emsav ! Merci YB Tillenon pour "la souffle"... ecoutez un peu ce gars là, il a quelques bonnes idées en stock.
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 3 novembre 2011 21:01
En relisant le projet de statut autonome de la Bretagne, par l'UDB, je trouve le projet assez bon, même si quelques closes sont caducs du fait même de l'évolution de certains points au niveau nation français : statut de La Poste, des télécoms, situation de l'agriculture et de la pêche bretonne. Comme disait JV plus haut : "Statut toujours pertinent, même s'il demanderait à être réactualisé".
Le problème de l'UDB, comme des autres partis bretons, c'est sa communication et son mouvement jeunesse.
L'ambition UDB semble s'être atténuée, bien qu'il faut lui reconnaître une influence idéologique au PS : Yffig Le Drian est autonomiste.
Demain, un parti plus actif, meilleur communicant vera le jour en Bretagne, à l'image du Scottish National Party ; soit un parti, non forcément purement indépendantiste (on ne part pas du même pied d'égalité avec l'Ecosse !) mais plus concis, plus dans la synthèse et dans un objectif plus guerrier : conquérir le coeur des bretonnes et des bretons !
Bien sur, ce parti ne devra pas être un énième parti breton, issu d'un schisme au sein de la famille fédéraliste/autonomiste bretonne : il devra composer et allier les partis existants. On ne risque pas d'être surpris si l'UDB annonçait de ne pas vouloir s'unir avec d'autres autonomistes....
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Louis Le Bras Le Jeudi 3 novembre 2011 21:39
@ Stéphane P., vous dites "Le développement d'une ville repose aussi sur ses habitants et non le seul TGV." Mon message servait justement à montrer les effets nocifs d'un TGV financé en grande partie par les bretons et qui passe uniquement entre Vitré et Rennes en Bretagne. Cet argent pourrait servir à autre chose, et je ne pense pas que mettre Rennes à 1 h 24 de Paris au lieu de 2 h 00 soit une priorité.
Rennes ne symbolise pas à mes yeux, à elle seule en tout cas, "la ville" en Bretagne. Rennes en Bretagne n'est absolument pas Barcelone en Catalogne... tant historiquement, que géographiquement (place dans le territoire), que culturellement (langue), qu'économiquement et également au niveau de ses relations avec la capitale d'Etat (Madrid / Paris), c'est bien cela le problème !
Je n'ai rien contre les villes au contraire...je préfèrerais que les villes bretonnes soient mieux liées entre elles et ne soient pas phagocytées par Paris.
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ex site Bretagne Unie Le Jeudi 3 novembre 2011 22:04
C'est facile de taper sur l'UDB mais je trouve le résumé de Joseph Victor bon :
ça fait 40 ans que l'UDB prone l'autonomie mais la vérité est que l'electorat pour cette revendication plafonne à 5% au mieux.
le contexte français n'aide pas pour ses idées , soyons un peu fair play.
et ici on se monte un peu le bourrichon mais dans la population dites "autonomie" et vous verrez les réponses et les sarcasmes, toujours les memes conneries.
Les Bretons sont -de plus en plus-des Français de Bretagne et vous pensez que le vote autonomiste va atteindre 51%?
Je pense sincérement qu'à moins d'un concours de circonstances ("sur un malentendu") je vois mal comment le déclic pourrait prendre (quand on regarde le solde migratoire et qui vient s'installer chez nous : pour caricaturer des retraités et des parisiens)
Celui qui saura réveiller les Bretons n'est pas né car se prépare actuellement le grand Paris , dont le but est de faire passer le pib francilien de 20 à 33%du pib français en 20 ans !
et financé par la province!
ça devrait etre un coup de tonnerre, la révolution dans les régions .
ben non, vous aurez des réactions du style
"normal c'est la capitale"
il faut que ça bouge, ça devient vital ! et pas seulement pour les Bretons.pour la France moins Paris.
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Yann le Bleiz Le Jeudi 3 novembre 2011 23:06
@ Ex Site Bretagne uni
Pas complètement d'accord avec vous! Pourquoi la Bretagne n'a pas de TV nationale (B5)?
Pour éviter qu'un jour vous n'ayez comme en Catalogne ou en Ecosse au journal à 20h, un UDB, un PB, ou un membre de LOCRAN qui se mette à parler tout comme M. Yves le Gonidec mais face à un PSF, un UMP, ou un préfet!
Car là, je vous colle le pari, que dans la foulée le vote breton fait une envolée de furieux!
Mais vous avez raison, le combat de la Bretagne devient de plus en plus le combat de la France contre la démence de Paris! Même si notre objectif est différent, une fois de plus nous sommes en avance, mais nous ne l'avons pas intégré!
Pour critiquer un peu l'UDB :
Combien de demandes de transfert de compétences vers la Bretagne en 10 ans?
Ou en sommes-nous de la promesse de commander les statistiques économiques B5 à l'INSEE?
Ou en sommes-nous de la promesse d'une communication du CR sur une réunification de fait?
(L'UDB ne peut pas tout faire, certes mais elle pourrait informer au-moins!)
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 3 novembre 2011 23:27
@Ex-BR : si ! Je suis né !
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MELENNEC LOUIS Le Vendredi 4 novembre 2011 00:16
De Louis MELENNEC (Paris).
________________________________________
Monsieur Troadec,
Vous avez toute notre estime. Peut-être êtes vous l'homme qui chasserez les parasites qui encombrent nombre de sièges de députés et de sénateurs "bretons", payés sur nos deniers à ne rien faire, en tout cas à ne rien obtenir pour notre pays et ses habitants. Peut être serez vous notre premier Président de la République bretonne. Si je votais en Bretagne, vous auriez mon suffrage.
Mais NOUS N'AVONS RIEN, STRICTEMENT RIEN à solliciter des Français. Avec tout le mal qu'ils nous ont fait au cours des siècles, ce sont eux qui sont nos débiteurs. Leur dette est si immense, qu'il ne pourront sans doute jamais s'en acquitter.
Je vous fais un réponse ferme, sur ce point, dans mon blog.
Cf. par Google : le blog de Louis MELENNEC.
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Stéphane P. Le Vendredi 4 novembre 2011 11:15
Si on relit les discours de Ch Troadec, de l'UDB ou du Parti Breton et quelques mouvements plus extrémistes alors on retrouve grosso modo la même idéologie :
- sauvegarder les anciens métiers contre l'innovation et l'industrie ;
- mettre en avant toute la symbolique nature/tradition contre la symbolique moderne (architecture, urbanisme, arts ...) ;
- soutenir les campagnes (pays et petites villes) contre les agglomérations urbaines ;
- relocaliser l'économie contre la mondialisation ;
- critique des valeurs modernistes et de l'individualisme ;
- critique du libéralisme qu'il soit droite/gauche
- ...
Et je pourrais continuer la liste sans oublier les points centraux où nous sommes tous normalement plus ou moins d'accord à quelques bémols près : réunification, autonomie régionale, soutien à langue bretonne.
En réalité vous êtes tous d'accord grosso modo sur les mêmes fondamentaux ! Normal, car une large partie de l'idéologie a été repompée au près du mouvement "personnaliste" (voir le fédéralisme d'Ordre Nouveau à ce sujet) qui est assez transversal au plan partisan (gauche, droite, centriste, écolo ...). Vous savez qui était Alexandre Marc, celui qui a rédigé la préface du "célèbre" livre de Y Fouéré ? ... Je connais l'histoire des idées politiques et on ne me fera pas avaler des couleuvres idéologiques …
En ce qui me concerne, je considère que c'est cette idéologie personnaliste qui a tout bonnement échoué car elle ne repose pas sur les aspirations concrètes des gens qui restent modernes, individualistes et républicaines en Bretagne. L'idéologie personnaliste née dans la crise des années 30 ressemble plus à une forme de spiritualité qu'à un vrai mouvement politique. Je rappelle que le personnalisme affirme que l'homme est loin d'être libre et doit s'inscrire dans des communautés (ethniques/culturelles, familiales ou encore de métiers). L'alliance du personnalisme et de l'écologie a été scellée dans les années 80 (association Ecoropa de D. De Rougemont) dans un cadre européen (fédéralisme européen).
C'est le logiciel que vous utilisez qui est corrompu ou caduc et qui fait que personne n'a envie d'adhérer à vos organisations. D'ailleurs, comme vous êtes finalement tous d'accord sur une même idéologie de base ... vous passez votre temps à vous chamailler sur des détails qui n'en valent pas la peine et qui sont incompréhensibles du reste de la population.
Alors, quelle est la solution ? Repartir peut-être de la mentalité des artistes des Seiz Breur à leur début, ceux qui voulaient projeter la Bretagne dans son siècle tout en s'inscrivant pleinement dans les valeurs de la modernité (ces valeurs ont également changé et il ne faut pas en faire un copier-coller). Surtout, partir des aspirations bretonnes en utilisant les outils républicains comme sait si bien le faire le SNP ou les entrepreneurs catalans, qui sont éloignés du personnalisme communautaire car républicains à la base ! En bref, changer de fondamentaux pour changer de mentalités et redonner envie aux Bretons de faire de la politique avec le sourire. Un parti "régionaliste" breton fédéré pourrait avoir un coup d'avance sur les Partis Français avec pour objectif de moderniser leur pays car plus réactif. Car au fond, quel est l’objectif si ce n’est d’être de son temps tout en essayant d’améliorer les conditions de vie ?
Cependant, ce n'est pas encore le cas et peut-être cela ne le sera jamais ...
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 4 novembre 2011 11:24
Tome 1
Oui je partage avec Michel Prigent et quelques autres, depuis longtemps, l’idée que sur un bulletin de vote il est urgent d’y inscrire autre chose que ce qu’ils nous proposent ! Il y aurait au moins une intention, une action, un combat breton en Bretagne, unitaire et solidaire… Pour la Bretagne et les Bretons ! Et un message vers l’état français d’autant plus fort que ce vote serait massif. Le joli, joli mois de Mai approche, alors il faut s’organiser dans peu de temps il sera trop tard ! Nous serons obligé de revoir les vieux films qui passent et repassent…
J’ai pris les deux articles qui paraissent en même temps, celui de JMLB (Jean Michel Le Boulanger) et celui de CT (Christian Troadec) et je me dis : Ça y est ! Le coup d’envoi de la campagne de la présidentielle 2012 …du PARTI SOCIALISTE FRANÇAIS est officiellement, donné ! Et l’on connaît déjà la consigne : Au premier tour votez utile. Au deuxième tour votez encore plus utile ! Puis hibernation jusqu’à la prochaine ! Et indéfiniment comme cela…Faut-il que les Bretons soient dans un état comateux pour accepter de passer leur vie à ce jeu débile.
Évaluer, critiquer, retirer des enseignements, penser et le dire, décider et « FAIRE » autre chose au bout d’un temps plus ou moins long, une fois qu’au bout de ce temps plus « rien » ne peut naître » ou « renaître » par ceux qui prétendent le faire…et nous le promettent! C’est notre droit et notre devoir !
Je pense que nous avons tous, d’abord le droit et le devoir, ensuite des moyens, des perceptions et des raisons différentes de « se faire » une opinion sur les individus politiques, leurs comportements, leurs objectifs réels si possible, ou seulement affichés et de juger l’évolution de leurs projets. Tout cela en fonction des buts qu’ils ont prétendu vouloir atteindre et de leurs responsabilités envers les hommes, les femmes et les peuples qu’éventuellement ils entraînent dans leurs certitudes, leurs rêves ou leurs manipulations qui se sont terminées pour quelques unes dans des cauchemars… Souvent ça ne produit rien …Pour les Bretons et la Bretagne c’est à peu près cela ! Rien et lorsque l’on dit rien c’est automatiquement « Régression », tout le monde peut le constater ! Dans presque tous les domaines.
Et…Très important !... Nous devons aussi avoir individuellement une certaine idée de la Bretagne ! C’est elle qui devrait déterminer le choix de l’organisation que l’on va soutenir comme électeur, ou comme militant. Ou bien encore l’on considèrera qu’il n’y a rien qui convienne ! Le « rien » prend plus de place qu’il n’y paraît, car s’il y avait quelque chose çà se saurait…Cà se verrait ! Et ne plus laisser une idéologie quelconque manipulable, phagocyter notre intelligence, nos intuitions profondes.
Bien sûr il y a le peuple, ce fameux Peuple Breton, celui qui vote comme le désigne Joseph Victor, pour être le responsable du « rien » en/de Bretagne…Pourquoi voterait-il pour qui le rejette ?
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 4 novembre 2011 11:32
Tome 2
Donc en et pour la Bretagne et les Bretons, pour faire simple il n’y a que le libéralisme politique de « nos élites » britto-parisiennes et le marxocialisme politique de "nos élites " parisiano-bretonnes ! Gauche, droite ! Plouz, foenn ! Économiquement nous voyons parfaitement les performances de l’un et l’autre système depuis le début du XXième siècle jusqu’à nos jours. Les idées sont parfois excellentes mais les Hommes en font fumier et charniers…
L’UDB qui se prétend une « union », fait du marxocialisme politique et rejetait _jusqu’à preuve du contraire_ et tenait en peu d’estime, c’est peu de l’écrire, tout Breton n’étant pas de « Gauche ».C'est-à-dire pendant longtemps plus de la moitié des Bretons ! Pourquoi voteraient-ils pour l’UDB J.Victor ? Pas question durant toutes ces décennies d’une « mésalliance » impure avec tout Breton ou organisme n’étant pas de la confrérie marxocialiste. En fait pour moi, l’UDB fait et a fait doublette/triplette avec le PS et le Pc, pour ce qui concerne les affaires de bretonnes, en dehors de la Bretagne comme plateforme de revendication. La seule chose positive et importante que je lui concède c’est qu’elle a été pendant longtemps le seul parti qui par ses campagnes a permis que la Bretagne a pu rester présente politiquement et symboliquement dans l’esprit de beaucoup de Bretons. Il faut le dire…
Logiquement l’activité marxocialiste du PS/PC, avec une application rigoureuse du dogme, aurait dûe conduire à une forme ou une autre de libération de la Bretagne par le Pspc en 1981, et aboutir à un « État Fédéral en France », libérant les économies et énergies des régions ! De la situation économiquement délabrée de cet état français d’aujourd’hui ils en sont aussi responsables. Mais Holland guilleret demande nos suffrages…
Bien sûr qu’avant même cette date « adorée et bénie » oui,oui ! Je n’ai jamais considéré que le Pspc était un allié, car aussi jacobin que la droite (Mélenchon y était et Chevènement aussi…) et que par conséquent l’UDB n’était pas claire. Ou alors que l’Idéologie devenait « l’identité dominatrice » et que celle-ci, de droite ou de gauche, prenait le pas sur la culture bretonne, l’identité bretonne, le pays breton, sur la réussite du combat breton…Donc depuis j’ai toujours pensé que dans un premier temps les BRETONS soucieux de l’avenir de la Bretagne et des Bretons devaient se débarrasser de ces notions de Gauche et de Droite. Je reconnais que c’est une vraie thérapie à entreprendre…Tant fut pilonné le Breton.
Je regrette beaucoup que l’UDB n’ait pas évolué autrement. L’abandon théorique et stratégique, voilà quelques années, du « centralisme démocratique n’y changera rien ! De tout façon la Bretagne ne peut plus attendre, n’a plus de temps et depuis 1964, l’UDB a fumé, sniffé et… niqué le sien. À moins qu’une révolution tardive… et in-extrémis surviennent ? Faut plus attendre alors !
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Joseph Victor Le Vendredi 4 novembre 2011 11:35
à YLG
Depuis que l'UDB existe, on lui reproche tout et son contraire...
- dans les années 80, années de crise pour l'UDB, on la qualifiait de parti de vieux, qui disparaitrait avec ses derniers militants
- aujourd'hui, alors que de nombreux jeunes, très actifs, ont rejoint l'UDB, on tape sur les jeunes... Normal ! Mais là, Yves, vous chargez quand même un peu la mule... Pas grave... les jeunes UDB feront comme les plus anciens, ils s'habitueront à être critiqués.
Pour votre info, quand même, l'UDB n'a jamais été un parti indépendantiste (même à l'époque des "vieux" et même si elle compte probablement quelques indépendantistes dans ses rangs). Depuis sa création, en 1964, l'UDB prône l'autonomie de la Bretagne. Les jeunes qui la rejoignent en nombre aujourd'hui, sont bien dans cette ligne autonomiste... Quoi de plus logique ?
En tout cas, une chose est certaine, à l'UDB personne ne manipule personne. Tout se passe dans le respect de l'autre et dans la plus grande démocratie... soyez-en persuadé.
Quant à la conversion écolo récente de l'UDB... juste un petit conseil : replongez-vous dans la collection complète du Peuple Breton... vous constaterez que l'UDB était à la pointe du combat contre l\'urbanisation sauvage en presqu'île de Rhuys dans les années 70, contre les arasements de talus et les remembrements tout aussi sauvages, contre le nucléaire à Plogoff, Erdeven, Plouézec ou au Carnet, contre les OGM ou les mines d'uranium, pour une agriculture respectueuse de l'environnement... L'UDB a l'écologie dans ses gènes car elle sait qu'ainsi, c'est (aussi) la Bretagne qu'elle défend contre toutes sortes d'agressions...
Pour le reste (et pour répondre à Yann Le Bleiz), oui l'UDB ne communique pas très bien mais elle le fait avec ses moyens qui sont limités. L'UDB ne maîtrise pas les médias, télés ou PQR. Ce n'est pas elle qui peut créer une chaine bretonne. Ses communiqués, nombreux, ne passent qu'assez rarement et sous forme d'entrefilets. Son journal, le Peuple Breton, entièrement réalisé par les militants, est insuffisamment diffusé... Combien, parmi ceux qui fréquentent ce site, y sont abonnés ? L'êtes-vous vous même ? Car, aux questions (légitimes) que vous vous posez, sur les demandes de transferts de compétences ou sur les statistiques B5, c'est bien dans ce journal militant que vous aurez quelques débuts de réponses...
Alors Yves, vous avez le droit de rêver qu'un nouveau " parti plus actif, meilleur communicant verra le jour en Bretagne"... Pourquoi pas, en effet... ? Ne serait-il pas plus efficace, plus pertinent, de renforcer celui qui existe, et de l'améliorer (chose nécessaire, tout le monde en est conscient, y compris à l'UDB).
Cordialement
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SPERED DIEUB Le Vendredi 4 novembre 2011 11:45
Pour Stéphane en dehors du débat breton il n'est pas si sur que notre civilisation moderne soit pérenne. Elle a un mode de plus en plus basée sur des valeurs virtuelles et le monde rural bien que moins touché n'y est pas épargné non plus Justement l'actualité ne fait que montrer dans qu'elle impasse nous mène la crise financière et la financiarisation malsaine de l'économie ces éléments vont avoir raison de nos Babylones des temps modernes qui vont s'effondrer comme des châteaux de cartes . Nous risquons de tomber de bien haut ... et de fait retourner à à un mode vie plus sain par obligation ce qui induira un nouvel équilibre au profit de valeurs moins matérialistes mais dans un premier temps il y aura une anarchie mondiale sans précédent dont nul ne peut prévoir ses conséquences ....
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Joseph Victor Le Vendredi 4 novembre 2011 12:03
@ Léon Paul
Mais oui l'UDB est une "union"... Elle rassemble des marxistes (et oui, il en reste encore quelques uns...), des socialistes, des sociaux-démocrates, des chrétiens de gauche, régionalistes, autonomistes, voire indépendantistes, conscients qu'il faut se bouger pour la Bretagne. Et pour le peuple breton.
Et oui, aussi, l'UDB est un parti de gauche. Je sais, ça déplaît à certains. Normal. Mais pour ma part, je n'y aurais jamais adhéré si ce n'avait pas été le cas. C'est ainsi.
Il faut arrêter de croire et faire croire que le clivage droite - gauche est un mal français importé chez nous en Bretagne par des malfaisants 'et avec la complicité de l'UDB, bien sûr...). La droite et la gauche, c'est universel même si cela ne s'appelle pas partout pareil. Ca existe aux USA (démocrates et républicains), en Europe... bref, partout dans le monde, en tout cas partout où la démocratie existe.
Pour l'UDB, il ne s'agit pas de "rejeter tout Breton n'étant pas de gauche". Il s'agit de choisir son camp, celui d'une plus grande justice sociale, face à un libéralisme débridé, dont on voit en ce moment les dégâts qu'il peut faire.
Mais après tout, cela laisse de la place pour un parti breton de droite. Voire un parti breton centriste... Car pourquoi les électeurs bretons seraient-ils privés du droit de choisir ?
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Yves Le Gonidec Le Vendredi 4 novembre 2011 12:10
@Joseph Victor : ce dont je parle est un sentiment partagé avec quelques militants "écartés" pour je ne sais quelle raison autre que personnelle (alors démocratie à l'udb ?) et je rejoins souvent quelques corniques et basques alliés de l'udb pour discuter sur ce sujet et nous tombons parfaitement d'accord. J'évolue au travers de quelques réseaux assez puissants en terme d'influence... et donc sais très bien de quoi je parle concernant udb et sa gestion humaine des réseaux de lobby.
Le fait qu'udb ai été un parti de vieux puis un parti de jeunes n'a rien à voir, je ne critique pas juste pour critiquer, mais pour amener ma part de vérité : les jeunes de l'udb sont des marxistes extrémistes repliés sur leur petit parti. Ils ne veulent aucune union avec les autres, et sont prêts à écarter ou détruire politiquement quiconque ne leur mangerait pas dans la main !
On m'a traité de salaud de patron (des udbistes !) : effectivement, je suis libéral, mais tout seul... comment puis-je traiter mes salariés comme un "affreux patron" si je n'en ai pas ?
Quoi qu'il en soit, ces petits jeunes vont grandir : "celui qui n'a pas été extrémiste dans sa jeunesse est un jean-foutre", André Malraux.
L'UDB, le PB, et autres partis existant ou à venir seront renforcés par l'avènement d'un nouveau Parti politique breton, locomotive pour la création d'un Parlement Breton. Ni plus ni moins... quand viendra ce jour, on pourra avoir toutes les bonnes idéologies du monde, seuls les médias et leur relais fera la différence !
Notre différence avec le SNP et l'engouement écossais, c'est qu'eux passent à la télé, font de beaux meetings, aident la population, s'habillent en costume cravate, ont des outils de communication et de réseaux efficace (logiciel ACTIVATE, code couleur, ligne marketing etc)...
Les bretons, pendant ce temps là : galette saucisse sur un barbecue en taule de recup' devant l'hotel de région, peu de télé, pas de comm', pas de dynamique, discours trop compliqués, voir pouvant être qualifiés de "discours d'experts" par la population, désunion totale, attaques personnelles, aucune stratégie photo, vidéo, web ; la Bretagne est un chêne millenaire, les emsaverion sont des glands qui tombent par terre... pas étonnant que les porcs français nous ramassent !
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Alwenn Le Vendredi 4 novembre 2011 14:15
Interessant ce que dit Stépane P.
Moi aussi, je crois qu'un parti comme l'UDB a un logiciel défaillant. Et il n'est pas le seul. Et en plus il ne sait pas faire de la politique.
Le logiciel de Ch. Troadec est valable pour la région de Carhaix, mais pas pour l'ensemble de la Bretagne. Donc s'il veut avoir un logiciel qui corresponde aux ambitions qu'il affiche, il devra aussi revoir sa copie
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Joseph Victor Le Vendredi 4 novembre 2011 14:19
Jean Yves,
Notre principale différence avec le SNP, c'est qu'il évolue et agit en Grande Bretagne, pays anglo-saxon où la démocratie est réelle même si (forcément) imparfaite. En France, on en est loin et tout est fait, verrouillé, pour que rien ne change. La télé est verrouillée, même les chaines régionales ne le sont pas vraiment, et quand une velléité de chaine bretonne (TV Breizh) apparaît, elle est flinguée par le pouvoir, même en étant pilotée depuis Paris et TF1.
A part ça, je ne suis pas en mesure de vous répondre sur des conversations privées que vous avez ici ou là. Vous me dites avoir été "écarté" de l'UDB ? Peut-être... pourtant aujourd'hui les mises à l'écart de l'UDB sont très très rares et ne viennent sanctionner, après de nombreuses tentatives de conciliation, que des comportements et/ou des propos et prises de position totalement incompatibles avec les valeurs que défend l'UDB. Ca peut arriver, je vous le concède...
Ceci dit, quand je lis sous votre plume que "les jeunes de l'UDB sont des marxistes extrémistes", je ne peux m'empêcher de sourire. Et si les jeunes en question lisaient cela, ça les ferait franchement rigoler... Je peux vous dire que les rares marxistes que compte encore l'UDB ont pour la plupart largement dépassé la soixantaine... Mais il est vrai que de nos jours, on reste jeune plus longtemps.
"L'avènement d'un nouveau Parti politique breton, locomotive pour la création d'un Parlement Breton" ? Je vous laisse à vos rêves, pour ma part, je préfère crocher dans la réalité...
Cordialement
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Joseph Victor Le Vendredi 4 novembre 2011 14:29
A Alwenn,
"L'UDB a un logiciel défaillant et ne sait pas faire de politique"... Possible. Il n'en reste pas moins qu'à ce jour aucun parti breton n'a fait mieux. Les tentatives ont pourtant été très nombreuses.
Allez, c'est votre tour, montrez nous comment il faut faire ! La voie est dégagée : il vous reste 95 % de Bretons à convaincre...!
Bon courage...
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Alwenn Le Vendredi 4 novembre 2011 14:32
Message à ceux qui écrivent des tartines :
Arrêtez d'écrire des tartines que presque personne ne lira et qui encombrent la circulation des idées..
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Yves Le Gonidec Le Vendredi 4 novembre 2011 14:36
Je pose donc la question : SI un parti de gauche, un de droite, un de centre-droit, un de centre-gauche, un écologiste de droite, l'autre de gauche, un parti conservateur de droite, altermondialiste de gauche etc sont d'accord sur un point : créer un Parlement Breton... au moins ça. Qui serait assez fou pour refuser un FRONT BRETON ? Tout le monde actuellement ? Sauf Mouvement Bretagne Progrès, Adsav, Parti Breton et quelques électrons libres !!!
La "gauche bretonne" préférera l'immobilisme à l'alliance avec les autres, d'où qu'ils viennent... même si ce consensus d'une démocratie à la Bretonne émancipée est déjà une réalité chez TOUS LES PARTIS BRETONS !
Même au Parti Socialiste Français de Bretagne on commence à se faire la réflexion, rien que sur la question d'une équivalence de budget avec le Pays de Galles, moins peuplé que nous !
Comme me le dit souvent un oncle gabonais militant pour la démocratie dans son pays depuis la France : "nous sommes dans l'air du temps !" (gand ar pouez-mouez mar pliiiiij !)
Si l'UDB me déçoit, je ne souhaite pas sa disparition, au contraire, même son renforcement ! Mais selon toute vraisemblance, ce parti va se noyer dans son incapacité à renouveler le débat breton... gwelet 'vo !
On se bat entre nous comme si nous avions un lieu pour le faire !!!! Pour l'instant, on le fait dans la rue ! Créons alors des milices et à chaque sortie de match : mettons nous bien sur la tronche avant de boire les mêmes bieres, parler la même langue en danger, rêver du même parlement breton... On pourra se positionner les uns et les autres lorsque l'on aura un Parlement Breton pour y siéger à la proportionnelle ! Indispensable : la proportionnelle !
L'exemple Troadec : il est parti de l'UDB car ses idées et celles de ses proches en politique ont plus d'ambitions, ce qui peut d'une certaine manière révéler un manque de l'UDB, dépassé sur nombre de sujets du combat breton. L'UDB a préféré l'accuser de traître, d'opportuniste etc, pour :
- ne pas avoir à se remettre en cause "memes un tammig bihan"
- torpiller Troadec, devenu gênant dans la marche udbiste
- se positionner en "papa" de l'emsav
Qu'on aille pas me dire que l'UDB ne mange pas de ce pain là, à vrai dire : elle ne fait que ça !
Comble de la frustration : Troadec rassemble, quand l'UDB divise. UDB refuse une alliance avec Troadec, qui a déjà fait alliance avec le PB, et comptant rassembler les militants bretons... l'udb dit "on ne se mélange pas avec d'autres partis incompatibles" - la phrase faisant sourir quand on sait que 90 % des militants PB viennent de l'UDB ! L'UDB tient à avoir une vengeance... elle se plante.
Marre de taper sur l'UDB : il y a d'autres partis en Bretagne ! Adsav se déchire, se rapproche d'une pensée droite-centriste, surtout chez les jeunes ; le PB est un parti fénéant (mais qui a quelques €uros en poche !) qui ne produit AUCUNE communication digne de ce nom dans le sens breton de l'émancipation assumée, le PB se repose sur ses lauriers (et je suis plus ou moins proche du PB !!!) ; Breizhistance est une organisation marxiste qui passe son temps à faire la chasse aux sorcières, aux "fachos", "fafs" et autres sobriquets qui ne leur attribut que la seule intelligence de la mise à exécution de leur propre "point godwin" ; Europe Ecologie n'en a rien à faire de tout ça et ne vise pas un projet localiste mais global européen ; le PS rame en Bretagne et ne sont élus que grâce au sentiment qu'on les bretons d'être des "prolos" ! ; L'UMP ne voit l'intérêt que du Président heureux papa qui "se fout des bretons" ; le FN est complètement à côté de ses pompes en Bretagne, et d'ailleurs les propos et idées de Jeunes Bretagne sont de plus en plus éloignées de celles de leurs mentors des réseaux FN nationaux ; le Front de Gauche, qui accuse le breton d'être une langue inventée par les nazis, ne représente que quelques voix, et moins d'une cinquantaine de militants... assez peu cultivés il faut le dire... ; le PCF est mort ; il ne reste plus que la création d'un nouveau parti breton pour survoler tout ça et rassembler ceux qui veulent une vraie démocratie parlementaire en Bretagne : nous tous, les "bretons conscients". Ni un remplacement, ni une "division de" : un rassemblement, un "Front".
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Yves Le Gonidec Le Vendredi 4 novembre 2011 14:40
Tant que nous serons renvoyés "à rêver" par les udbistes QUI EUX voient la réalité... alors soit toute tentative nouvelle sera infructueuse, soit l'UDB sera à la traine et fragilisée. Je ne supporte plus l'arrogance.
N'oubliez jamais que l'UDB fut un rêve...
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SPERED DIEUB Le Vendredi 4 novembre 2011 15:05
Précisions
Troadec ne se positionne pas comme nationaliste mais régionaliste par ailleurs j'ignorais qu'il avait été adhérent de l'udb ???
Des gens très capables se sont présentés avec l'étiquette nationaliste à diverses occasions mais force est de constater que leur score était encore inférieurs à ceux de l'udb comme quoi Victor a raison pour cela pas facile de trouver la voie médiane vu que le délit d'opinion officieux que subit le mouvement breton du fait qu'il est volontairement marginalisé et se ghettoise par mauvais réflexe car la limite de la démocratie française c'est la république une et indivisible cela fait pensée toute proportion gardée penser aux dissidents de l'ex URSS et pays d'Europe de l'est qui étaient considérés comme des ennemis du peuple
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Joseph Victor Le Vendredi 4 novembre 2011 15:24
A Jean Yves,
Effectivement, nous avons un peu de mal à nous entendre...
Je tiens à vous faire remarquer une chose : dans ces échanges (abondants) que nous venons d'avoir, à aucun moment je n'ai tapé sur les autres partis bretons... Je prends simplement la défense de l'UDB qui est ici soit (au mieux) superbement ignorée, soit abondamment critiquée.
A ma connaissance, tous les partis bretons existants ou ayant existé sont d'accord pour un "parlement breton". Ce n'est pas pour cela que cette revendication a avancé d'un iota. Le Front Breton dont vous parlez a déjà existé (de mémoire aux élections régionales de 1992), rassemblant l'UDB, Pobl et Emgann. Il a plafonné bien en dessous des 5 %. Pas mieux et plutôt moins bien que l'UDB seule aux régionales de 1998.
Vous le savez sûrement : ce ne sont pas les partis bretons qui font la loi en France, ce sont les députés, le plus souvent sur proposition ou décision du gouvernement en place. Ce ne sont pas les partis bretons qui ont mis en place les institutions "régionales" existantes, ni leur mode d'élection. Ca aussi, c'est la (triste) réalité.
Alors... je fais juste un constat : à ce jour, votre vision de l'avènement d'un nouveau parti breton beaucoup plus efficace que l'UDB relève du domaine du "rêve". C'est ainsi et ce n'est pas de ma faute. N'y voyez aucune arrogance de ma part.
Sinon, quand même, une précision : Christian Troadec n'a pas quitté l'UDB pour la simple et bonne raison qu'il n'en a jamais fait partie. Je n'en dirais pas plus, car pour ma part je n'ai pas envie de critiquer qui que ce soit...
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 4 novembre 2011 16:01
@J.Victor

Qu’il reste des marxistes, des socialistes et des sociaux-démocrates et tutti quanti, n’est pas du tout un problème pour moi. Le gros problème c’est qu’ils ne le soient plus, ou si mauvais voire pire, lorsqu’ils sont au pouvoir au sommet de l’état, dans les régions et à tous les niveaux significatifs du pouvoir en France !
Ils ont eu, en outre, dans différents états pendant un siècle la possibilité de démontrer que créer, organiser un autre modèle de société était possible. Même durant mon époque naïve, je n’ai jamais pensé que cela fut possible d’y parvenir en quatre ou cinq décennies, mais que les grandes lignes de tels états existantes puissent séduire, alors oui ! Je l’ai pensé ! Mais ils ont fait vraiment autre chose les guignols au pouvoir. Je suis un ancien ouvrier et marin, et ce dont je suis convaincu, c’est qu’ils ont trahi la « classe ouvrières » et Marx avec ! Il suffit d’avoir entendu le think tank « TerraNova » conseiller le Ps sur les « classes » à dorloter, pour comprendre ce qu’il en est de l’idéalisme socialiste, personnellement cela m’a fait marrer. Ils doivent encore penser ce genre de pauvres types, que les « travailleurs » ça ne lis pas, ça ne pense pas …On peut les j’ter !
Maintenant si vous me dites que la Chine, Cuba et la Russie délestée de ses satellites paupérisés sont sur le chemin de la société marxocialiste idéale… et que la voie empruntée était celle prévue, programmée et orchestrée par Lénine, Trotsky, Mao et les barbudos, et que donc le pays de lait et de miel est au bout de la longue marche, alors je m’incline !
Clivage gauche--droite : Je ne sais si vous m’avez lu, mais ce que j’écrivais : « Donc depuis j'ai toujours pensé que dans un premier temps les BRETONS soucieux de l'avenir de la Bretagne et des Bretons devaient se débarrasser de ces notions de Gauche et de Droite. »
« Dans un premier temps » ! D’abord s’unir en s’accordant et s’engageant sur quelques grandes revendications que chacun puisse reconnaître comme essentielles _et compatibles avec sa religion_ pour obtenir un statut (à définir) pour la Bretagne. Après, une fois obtenu ce statut avec les pouvoirs, les responsabilités qui vont avec, je suppose que des visions différentes de la gestion des hommes, de l’économie et du territoire mènera les personnes, plus ou moins naturellement, à se regrouper en « affinités » pour reproduire certains schémas classiques. À mon avis sans une « UNION » des Bretons, il n’y aura jamais de statut pour la Bretagne, en conséquence le reste non plus…
À moins qu’un jour « le Gross Pariss » ne largue les régions dans une vaste décentralisation de pauvres…Ou bien que des politiciens régionaux complices, acceptent une recentralisation qui leur convienne et la fasse avaler par les « locaux » !...
C’était la seconde de politique-fiction.
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Louis Le Bras Le Vendredi 4 novembre 2011 16:10
Le problème de l'UDB n'est pas réellement ses résultats électoraux mais son manque de crédibilité auprès de ceux qui sont passionnés par la Bretagne.
C'est une condition sine qua non avant d'avoir un quelconque résultat électoral = il faut mobiliser et donner envie à ceux qui ont le fibre pour la Bretagne.
Je ne fais pas faire de grand historique ou de grande comparaison avec les exemples écossais, basques ou flamands.
Pour moi l'UDB n'est déjà pas du tout crédible par son soutien à Jean-Marc Ayrault à Nantes alors que la réunification est une revendication de base, vraiment la base de la base.
Il faudra quand même nous expliquer comment on peut être régionaliste et soutenir quelqu'un qui pèse de tout son poids contre la réunification de la Bretagne au profit d'une région PdlL !?
Je passe sur tout le reste qui a déjà été souvent évoqué.
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Joseph Victor Le Vendredi 4 novembre 2011 16:56
Il n'y a pas de monde idéal. Ni de pays idéal. Ni de régime idéal. Ni de parti idéal (même l'UDB ne l'est pas...). Il y en a de moins pires que d'autres c'est tout.
Voilà... nous sommes de gauche et nous pensons que le PS est "moins pire" que l'UMP. Nous considérons en tout cas que les Bretons que nous sommes censés défendre, et d'abord les plus démunis, les plus fragiles, ont, auront, moins à souffrir d'un gouvernement de gauche que d'un gouvernement de droite. En ce moment cela se vérifie chaque jour...
Je ne crois pas à "l'union sacrée". Ni à son efficacité sur le plan électoral, et par voie de conséquence, sur celui de l'aboutissement des revendications bretonnes. Elle ferait perdre d'un côté les voix qu'elle ferait gagner de l'autre. Vous n'arrivez pas à comprendre qu'il existe des Bretons (je parle là des Bretons "conscients") de gauche, qui veulent voter breton, mais aussi à gauche. L'UDB, par son positionnement à gauche, n'affaiblit pas la revendication bretonne. Au contraire elle la renforce. Insuffisamment, je vous l'accorde...
Par ailleurs, dire que l'UDB soutient Ayrault est aller un peu vite en besogne. A Nantes, comme dans d'autres villes bretonnes, il s'agit d'un accord sur un programme municipal. Cela s'arrête là.
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wallons nous Le Vendredi 4 novembre 2011 17:06
@ celui qui critique le fait que les Wallons aient soit disant Namur pour capitale:
1.Namur est la ville la plus centrale en Wallonie et la capitale dans le domaine politique de la Wallonie ,
2. Liege est bien trop a l'est,( cf. les problemes des Bretons avec Nantes et Rennes),
3.Liege est officiellement la capitale economique de la Wallonie (Conseil économique et social),
4. Charleroi, premiere metropole wallone est officiellement la capitale sociale de la Wallonie,( Forem, la Société wallonne du Logement),
5. Mons est la capitale culturelle de la Wallonie,
6.A Verviers pres de Liege, l'eau,
7. Namur (dont le nom est d'origine.. celtique) est une tres jolie ville, ses habitants sont charmants et meritent un minimum de courtoisie.
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Yves Le Gonidec Le Vendredi 4 novembre 2011 18:29
Effectivement, je n'ai pas précisé : Troadec était dans le RESEAU UDB... qualifié de traitre quand même !
L'UDB a fait du chemin, c'est le parti le plus ancien encore vivant aujourd'hui. Je ne suis pas pour sa disparition ou que quiconque le fasse taire : je veux son évolution, en ce qui concerne quelques points (pas difficile au plan politique, l'UDB a un très bon corpus) notamment au sujet de son arrogance ; et surtout, je veux un FRONT BRETON en 2014 ! Si dans les années 90, un Front Breton était impossible, rien ne veut dire que ce soit foutu en 2014 ! Il faut se nourrir de ses erreurs, et non les oublier !
L'UDB ne sera pas LE parti UNIQUE breton ! Il faut l'accepter... c'est un parti, pas un gouvernement, ni un système de valeurs.
Imaginez : quelques autonomistes venus du PS, PB, UDB, Breizhistance, Adsav ensembles pour non "prendre le pouvoir régional" mais pour "marquer le désir de création d'un Parlement breton" !!!!! Imaginez... et dites moi si vous préférez vous faire violence ou raconter à vos arrières petits enfants "pépé, il s'est battu à l'UDB, on a eu quelques postes fantoches pendant 60 ans, on a voulu de personne d'autres, et au final, on a même pas l'autonomie et tout s'est recentralisé en 2017 quand Le Pen est passée ; mais bon... le nouveau TGV volant t'emmène à Paris en 20 minutes !" ; "pépé c'est quoi le brézônek ?" ; "je sais pas trop mon petit... je crois que c'était notre langue avant... j'ai oublié. Mais bon, nous les Ouestons, on est fiers d'être ouestons !" ; "Nantes c'était la Bretagne avant le Grantwest ?" ; "C'est quoi la Bretagne gamin ? Tu sais pépé il a oublié plein d'trucs... ah ma doue..."
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Joseph Victor Le Vendredi 4 novembre 2011 23:48
@ YLG
En 2004, l'UDB, qui négociait avec les Verts pour les élections régionales, a tenu à laisser une place à Christian Troadec en position éligible, sur le "quota" des 4 élus auxquels elle pouvait prétendre (et ce au détriment de l'un de ses membres). Ceci est "historique" et vérifiable. Par la suite, CT a choisi de prendre ses distances, à la fois de la majorité régionale et de l'UDB. Mais à aucun moment celle-ci ne l'a qualifié de "traitre", ni de renégat, ni d'aucun autre nom d'oiseau auquel vous pourriez penser... Si vous avez une preuve du contraire, par exemple un écrit, merci de me la fournir.
Enfin l'UDB ne prétend certainement pas être le seul parti breton. Il y a de la place pour d'autres, qu'ils se lancent et qu'ils fassent leurs preuves : je l'ai déjà écrit ici même : il reste 95 % de Bretons à convaincre...
Pour le reste, je vous laisse à vos désirs d'alliance avec l'extrême droite, c'est votre choix, ce n'est certainement pas le mien...
Cordialement
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Yves Le Gonidec Le Samedi 5 novembre 2011 09:09
"alliance avec l'extrême droite" ? Vous pensez à qui ? Adsav ? Relisez leur programme : 95 % identique à celui de l'UDB. Pour les 5 % restant : immigration, indépendance, valeurs morales ne sont pas traitées de la même manière. Mais justement, un Front breton en 2014 ne vous demandera pas de partager le pouvoir avec les autres, juste de ne pas prendre le pouvoir régional, torpiller le conseil régional et mettre en place un Parlement Breton avec de vrais pouvoirs où UDB, PB, ADSAV, PS, UMP etc pourront se départager et se taper dessus tant qu'ils veulent !
Il faut revoir en Bretagne, et ailleurs, la définition d’extrême droite : souvent, elle est synonyme de nazisme, héritière ou néo-nazie... le parti nationaliste-socialiste allemand était de gauche !
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Alwenn Le Samedi 5 novembre 2011 09:55
Un parti, pour pouvoir gagner des électeurs de façon substancielle, doit être crédible sur les questions économiques. L'UDB ne l'est pas. Il suffit de voir comment l'UDB parle d'économie : ça fait peur !
Berlusconi a été élu parce qu'il était milliardaire, Sarkozi parce qu'il a fait croire qu'avec lui les français allait gagner plus (et être plus en sécutité), Obama pour sortir l'Amérique de la crise économique où l'avait mise Busch. Troadec a été élu parce qu'il avait réaliser des choses sur le plan économique.
Tant que les partis bretons ne considéreront pas les Bretons comme des gens normaux aux aspirations normales, il ne progresseront pas.
Je crois plus, au moins en théorie, au Parti Breton, s'il arrive à montrer une forme de crédibilité sur les questions économiques. Ce qui n'est pas simple.
Le plus probable reste quand même une évolution lente vers davantage d'autonomie, porté par les partis "français". Les "Régions" ayant été créée, elles vont naturellement demander plus de pouvoir et d'autonomie : c'est la nature qui veut ça.
Reste a voir comment réussir la Réunification. Sans Réunification, la Bretagne est dans une sorte de paralysie. Et la aussi, c'est l'économie, appuyée sur un sentiment culturel, qui doit être mise en avant.
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Léon-Paul Creton Le Samedi 5 novembre 2011 11:11
@J.Victor. J’ai souvent dit que les partis bretons n’étaient pas assez audibles, voire pas du tout. Que je regrettais l’absence de dialogue, de communication et de confrontation des idées et des opinions avec les Bretons sur un espace ouvert, le plus largement possible à la liberté d’expression, comme le permet ABP (Je ne suis pas actionnaire !).
Je me réjouis donc que soit à titre personnel ou mandaté vous exposiez vos arguments aux critiques _positives et négatives_ des lecteurs et surtout des Bretons !
Sur votre dernier commentaire lorsque vous faites référence à l’extrême droite je crois qu’il serait bon de préciser s’il s’agit d’une extrême droite bretonne ou du Front National, français bien entendu, je trouve dommage de toute façon que vous l’utilisiez ! Car vos « alliés » du Pspc ne se sont pas toujours privés de ce type d’argument enveloppé dans du « comme pendant la guerre » par exemple, notamment envers des militants bretons, même de l’UDB.
Des « patriotes bretons » ont bien vu que face aux « difficultés françaises, se présentaient des opportunités bretonnes », ils ont fait à une époque précise un choix et mené un combat, chacun le jugera comme il l’entend !
Vous, l’UDB, vous vous êtes alliés avec ceux qui continuent en Bretagne, l’œuvre de destruction, de leurs pères, grands-pères et arrières grands-pères, etc… Si vous espériez par votre « allégeance » obtenir que cela cesse, que l’on nous/vous accorderait de l’autonomie en différents domaines… Je pourrais personnellement comprendre cette stratégie.
Mais vous n’avez rien obtenu, au contraire vous avez aidez à la conservation de la mainmise de ces jacobins sur toutes les affaires de Bretagne. Vous vous êtes soumis à leurs règles et avez partagé la même idéologie, les mêmes mots, les mêmes attitudes…et vous n’avez rien changé en Bretagne. Et vos alliés n’ont pas changé d'un iota sur leurs positions et actions négatives(?)…
Si l’on doit déborder la France « le Breton conscient » sait, grâce à vous en partie, que ce ne sera ni par la Gauche, ni par la Droite française, mais en faisant un grand bond par-dessus !
Il est intéressant de voir qu’il est beaucoup plus facile, sans problèmes particuliers, sans être couvert d’opprobre, de collaborer pendant 50 ans avec la moitié des oppresseur français, que de jouer la carte allemande pendant 3-4 ans. Ça doit relever d’un profond problème « d’Identité », ce truc là. Et Bretagne et en France ! Au fond, le French Cocoon ce n’est pas efficace, mais c’est plus confortable !
C.Troadec joue la Gauche comme vous, il cafouille dans ses choix, je ne le sens pas l’aise entre ses sabots et ses bottines, il doit avoir lui aussi un gros problème avec son « Identité »…
N’en déduisez pas arbitrairement, que je suis « totalement » inconscient et en plus d’extrême droite. Je ne suis qu’un furieux curieux qui s’interroge. Mais il est vrai que l’on est souvent quelque part, et que l’on fait souvent bien des choses…sans le savoir !
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DOMINIG POULERIGUEN Le Samedi 5 novembre 2011 12:36
Pour Wallon nous
voici un commentaire que j'avais mis sur un autre article par rapport à la Belgique qu'en pensez vous ???
cordialement
La Belgique est une invention politique peut être mais dans ce cas il y a beaucoup d'inventions politique dans le monde ! !! et certainement bien pire dans le genre !!!
C'est une invention politique mais aussi une vieille province à laquelle il était souvent référence dans l'antiquité .D'autre part avant de s'établir en Grande Bretagne les bretons étaient établis dans cette région .
Sur le plan archéologique dans cette contrée on trouve beaucoup de traces de la civilisation celtique .Par contre c'est vrai aussi que le territoire de la Belgique antique ne correspondait pas au pays actuel qui vit peut être ses derniers instants et ses voisins surtout un !!! ne voient pas cela forcément d'un mauvais oeil Les pères fondateurs de la Belgique avait pris pour référence son passé celtique pour accréditer cette jeune et vieille nation
cordialement
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Lors Le Samedi 5 novembre 2011 14:09
Rarement plus de 5% et bien je ne pense pas que cela évoluera dans le positif dans les années à venir.
Un des problemes de l'emsav est qu'il est perclu de tabous et de complexes.
Pourrat on un jour parler de remplacement de populations par exemple sans hurler au loup.
Je constate que à guingamp (chez moi) les gens du voyages ou nords africains s'en foutent de tous ce qui est breton comme de l'an 40.
Pour qu'il y ait un vote breton il faut des Bretons.
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Ar Vran Le Samedi 5 novembre 2011 15:41
Bonjour à tous,
N'oubliez pas que même si "l'emsav" n'a pas réussi jusqu'à présent à imposer ses idées, cela est peut être due à un manque de cohésion et cohérence dans ses idées et comportements mais il ne faut pas perdre de vue que cela s'applique à tous les "peuples" minoritaires de France (Pays basque, Catalogne Nord, Occitanie...)
Ne pas perdre de vue que la majorité des gens qui habitent ces régions se considèrent Français avant de se considérer comme appartenant à un quelconque peuple. Cela veut dire pour moi que pour la Bretagne, il faut de la cohérence et un projet plateforme moderne qui puisse être partagé par tous les Bretons sans exclusion.
Qu'il y ait enfin des élus qui défendent les intérêts de la Bretagne (cf. Troadec et confrères) devant les moutons de la France, tant mieux, la couleur politique importe peu... mais pour cela il faut que l'emsav arrête de creuser sa tombe et cherche l'exemplarité dans l'union et fasse comprendre aux Bretons qu'ils ont plus intérêt à voter Breton que Français. Vaste programme....
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Yann le Bleiz Le Samedi 5 novembre 2011 17:06
@ Joseph Victor
Je reprend 2 éléments :
1) "Vous ne croyez pas à l'union sacré"
2) "L'alliance avec l'extrème droite" vous préocupe.
Pour le (1) :
Les Catalans agissent ainsi :
Quand le sujet est de gauche, union avec la gauche espagnol,
Quand le sujet de de droite, idem à droite,
Quand l'enjeu est catalan, union de l'ensemble des partis catalans!
Résultat : ils disposent d'une constitution, et sont à 2 doigts d'être membre de l'EU.
Rejeter l'union sacrée, autant dire que vous n'en avez rien à faire des bretons et de la Bretagne!
Pour le (2) : L'extrème droite en Bretagne, où ça???
Vous confondez fantasme de gauchiste avec réalité bretonne!!!
En France, Pierre Laval était un pacifiste et un socialiste! Et que dire de Mitterant avec son Rainbow Warrior et de sa francisque! (Dans Nazi, il y a nationnal mais aussi socialisme.... faut peut-être pas l'oublier!!!)
Mais pour vous : "le PSF est moins pire que l'UMP....!"
Pour moi, d'un point de vu breton, c'est bonnet blanc et blanc bonnet, aucun ne souhaite faire signer à la France les textes internationaux des droits de l'homme sur le respect des minorités nationales!
Mais pour l'UDB, c'est pas faf, un jacobin, c'est pas faf, le non-respect des droits de l'homme!
La Bretagne comme les pays du nord Europe possède une vraie tradition sociale (Social ne veut pas forcément dire de gauche, car c'est également une terre d'entrepreneur privée).
J'ai envie de dire : Pauvres militants UDB anti-faf, nés en Bretagne...! Mais pourquoi n'étes vous pas nés au Chili!
Monsieur Victor, que l'UDB soit social-démocrate, c'est très bien.
Mais que l'UDB soit gauchiste avant d'être breton et que l'UDB considère que la classe politique bretonne, c'est UDB, PSF et extrème droite... Ca voyez vous, ça fait pitié!!!
Vivement un vrai parti politique BRETON social-démocrate!
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Yves Le Gonidec Le Samedi 5 novembre 2011 17:34
La majorité des bretons se sentent D'ABORD bretons, et ensuite français... comme s'ils savaient dans le fond qu'ils ne sont QUE bretons !
Il faut voir sous cet angle :
- les bretons lambda ont l'impression que l'Emsav propose SEULEMENT un avenir culturel à la Bretagne. "On dansera en rond, on chantera Tri Martolod tous les matins et après ? Comment on paye les factures ?"
- les bretons lambda croient que la crise est encore en train de détruire la Bretagne : France en crise ; la Bretagne "plus pauvre" que la France donc Bretagne = crise +++
alors qu'ils ne savent pas que : nous avons 4% de chômage en moins que le reste de la France, et que le chômage baisse en Bretagne, pendant qu'en France il augmente. France = pas de boulot, Bretagne = sous-France donc Bretagne = pas de boulot du tout ! Alors que c'est tout à fait le contraire ! Les médias régionaux sauf ABP n'aidant pas à enrayer le mensonge d'Etat et le mensonge régional.
- les partis français promettent de l'argent, du confort, de la rentabilité, ce que ne font pas les partis politiques bretons en apparence, d'un point de vue breton lambda : eux promettent la langue de pépé et mémé, une danse coudes serrés et des colliers en coquillages !
Un parti politique, avec le nom le plus breton qui soit sur son logo, voir même un dragon rouge ou jaune fera des scores si :
- il communique sur : + d'emplois, encore moins de chômage, moins d'impôts, plus de rentabilités pour les entreprises "travailler autant pour gagner bien plus !"... ces fins bretons qui aiment faire flotter leurs cheveux dégarnis au vent en se prenant pour des prolos du front populaire façon marin de la mer celtique sont finalement : des libéraux, en quête de "pouvoir d'achat", des consommateurs du capitalisme ! Chacun verra à son niveau comment les changer... mais pour l'instant ils sont ainsi nos bretons et il faut leur donner ce qu'ils demandent... en échange, ils voteront pour nous !
- il ringardise les partis français
- il ne parle pas QUE de culture bretonne et brezhoneg, limite à ne pas en parler du tout... après tout il suffit de dire "langue et culture bretonne sont naturels chez les bretons, vous voyez les partis français ne parler que de linguistique et d'accordéon ? non."
- il conduit ses représentants à faire : politique + oeuvre sociale, humanitaire etc. Image de "bons pères", généreux, donnant du flouz au Peuple, etc.
- il réalise une vraie campagne de comm', heu... électorale ! Affiches, pin's distinctifs (voir ceux du SNP ou Plaid Cymru), flying, ateliers vivant, etc
- il fait campagne, en ville justement. Il faut un parti urbain, tourné vers ce qui est dit par tous comme le futur, il faut un parti futuriste, un parti novateur, qui fait figure d'autorité, de "mâle alpha"... les enfants, heu... les bretons, suivront !
- Transformer la phrase célèbre de Sean Connery en un joli : "La Bretagne doit avoir un Parlement, non qu'elle soit si différente des autres Nations Européennes, mais parce qu'elle est comme les autres !" (sentiment d'égalité proné, face à une inconsciente dévalorisation)
Pour la Belgique : si vous voulez garder une Belgique de la longue lignée celtique avec d'un côté une langue romane d'oil (Wallon, et même le français) et de l'autre deux langues germaniques... apprenez le breton !
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Yves Le Gonidec Le Samedi 5 novembre 2011 19:54
Les partisans comme moi de l'Union Sacrée, "à la catalane" apprécieront ceci :
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Joseph Victor Le Dimanche 6 novembre 2011 16:34
A LPC,
une précision : je n'ai été mandaté par personne pour intervenir sur ce forum. Je m'exprime en mon nom personnel, tout comme vous je suppose.
A YLG
... tout ce que vous citez dans votre dernier message, ou presque, a déjà été essayé... sans résultat tangible. Les affiches, les flyers... on ne peut pas dire que ce soit futuriste... Les pinn's ? Si vous voulez, je vous expédie celui de l'UDB, c'est cadeau, ça me fait plaisir. Les discours sur l'emploi et l'économie ? Je vous recommande le dernier numéro du Peuple Breton sur la pêche bretonne... Il est excellent. Et si vous croyez que l'UDB ne parle que de langue et de culture bretonne, je vous conseille une lecture régulière de ce journal, vous verrez que rien n'est plus faux... L'abonnement n'est pas très cher, vous savez...
Vous et d'autres nous parlez régulièrement de la Catalogne, de l'Ecosse, voire du Pays de Galles... Désolé d'avoir à vous le rappeler, la Catalogne, l'Ecosse, le Pays de Galles ne sont pas la Bretagne... Leurs habitants, leurs militants n'évoluent pas dans le même contexte. Ne sont pas confrontés aux même réalités. En France, les institutions et les médias sont verrouillés, les règles électorales sont spécialement conçues pour empêcher l'émergence de partis comme l'UDB. Prenez les législatives : pas de proportionnelle, bien sûr, et l'obligation de présenter des candidats dans trente départements au moins pour accéder au financement public...
A part ça, moi, quand je vois des affiches qui disent "Bretons d'abord" ou "Pas de mosquée en Bretagne"... je sais ce que cela veut dire, je sais d'où ça vient, et je sais ce que cela véhicule... Ca pue ! Vous ne les reconnaissez pas ? Reprenez vos manuels d'histoire, vous verrez comment ces affaires là commencent, et comment elles finissent... Alors, soyez-en sûr, jamais je ne me retrouverai aux côtés de ces gens-là. Et jamais je n'en voudrai à mes côtés.
Et à part ça, oui, je suis bien obligé de considérer que le PS ou l'UMP font partie de la classe politique en Bretagne. Malheureusement, ce sont bien des Bretons qui votent pour ces formations, pas les Roms - ils ne votent pas même quand ils ont le droit - ni les Musulmans - qui eux pour la plupart, n'ont pas le droit de voter ici... Et les scores sont bien supérieurs aux nôtres, hélas.
L'Union Sacrée, ça ne fonctionne pas. Le MOB n'a pas marché. L'alliance des partis bretons démocratique de 92 non plus. C'est une réalité. Les gens, y compris les Bretons, ont besoin de positionnements clairement établis. Et c'est encore plus vrai ces temps ci, avec un gouvernement qui accentue, volontairement, les clivages.
Mais je vois que vous êtes quelques uns ici à y croire. Alors, allez-y. Armez vos bataillons, Marchez, marchez et montrez-nous comment il faut faire.
Bon courage
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SPERED DIEUB Le Dimanche 6 novembre 2011 20:58
Victor globalement je partage votre analyse mais l'udb a souvent des positions dogmatiques contredites par la réalité du terrain les idées reçues induisent souvent en erreur... La proportion trop importante d'enseignants et leur influence excessive au sein de votre parti explique cette situation
Med ne gemeret ket pes meus skrivet gant droug
a galon
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Yann le Bleiz Le Dimanche 6 novembre 2011 22:19
Un chose est sur avec des troupes comme vous, accusant le voisin, il n'y a aucun risque d'avoir des bataillons. (J'adore le choix de vos termes...!)
Pour les mosqués... 2 types écrivent quelques choses et le gauchiste s'est trouvé un combat plus intéressant que la Bretagne...!!!
Comme Mitterant qui a tout fait pour faire monter le FN en France... Belle école!
Je suppose que pour un UDBiste la Suisse est un pays remplie de faf. A quand la sainte guerre bretonno-suisse pour laver l'Europe de l'affront helvétique?
C'est bien ce que disait vos amis à Nantes : "si on voit un faf, pas de pitié, on lui casse la gueule".
C'est bizarre, mais naïvement je pensais qu'on était là pour ré-unir un peuple!
Sûr que les bretons, ça ne leur donne pas envie de voter breton, avec de tels slogans!
Et surtout, cela conforte la propagande des médias français sur les militants bretons! (A se demander, quel est vraiment votre but!)
L'Union Sacrée, oui, bien sûr que cela marche. Pour cela, il suffit d'écrire les principes fondamentaux pour les bretons, qu'ils soient de droite ou de gauche, pour l'ensemble de la nation.
C'est ce que les Républicains catalans ont fait (parti de gauche) et qu'ils ont su fait partager avec tous les autres partis catalans pour obtenir leur constitution en 2006. Pourtant ils sont actuellement un parti minoritaire!
Pour vous la Bretagne sera de gauche ou ne sera pas!
Cela me fait penser à un moustachu qui voulait son pays reignant sur l'Europe ou sa destruction!
Non, la Bretagne ne sera pas un pays de gauche, elle sera le pays des BRETONS, un pays qui sera l'égal aux autres pays de l'Union-Européenne, ni plus, ni moins!
Et où les droits de l'homme seront respectés, tel que le souhaite les textes de l'ONU et de l'Union-Européenne!
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Michel prigent Le Lundi 7 novembre 2011 06:18
Ce n'est certes pas en Bretagne que nous trouverons avant longtemps un front galicien de 14 partis se présentant aux "régionales", et les gagnant (!) à l'avant dernière élection.
Certes les jacobins espagnols l'ont emporté depuis, mais (je n'ai pas vérifié) probablement au prix d'une alliance ("Républicaine" comme on dit en France pour évincer le Front National) entre PPE et PSOE, comme au Pays Basque d'ailleurs ou là, c'est un socialiste qui dirige cette coalition des partis nationaux qui a la suite de basses manoeuvres politicienne (interdiction de partis dits pro-ETA) s'est substituée au PNV (parti national basque) modéré qui gouverna pendant 31 ans.
Il ne fait aucun doute, que "si d'aventure" une forte coalition de partis bretons "menaçait" de l'emporter aux régionales, la réaction des partis nationaux français serait la même.
Prenons exemple des nationalistes corses qui ont doublé leur score électoral au dernières régionales (37%) au point d'arriver en tête.
Ce serait déjà une performance !
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Stéphane P. Le Lundi 7 novembre 2011 07:01
Contrairement à ce que l'on croit, être de gauche ne veut pas dire être contre le libéralisme. Au contraire, les plus virulents personnages contre le libéralisme sont des conservateurs et parfois de vrais réactionnaires.
Quand on est anti-libéral et en plus anti-républicain, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner ...
L'écologie apporte beaucoup d'ambiguités à ce sujet d'ailleurs ... avec un esprit libertaire mais très encadré dans des communautés qui se veulent authentiques.
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Claude Guillemain Le Lundi 7 novembre 2011 11:04
A YLG, je suis actuellement à Barcelone. Je vais être franc. L'espagnol (langue) revient en force (cinémas, boutiques). Tous les Catalans attendent avec angoisse le prochain tour de vis économique: plus d'impôts, moins de salaires. A part le Barça, et encore, on sent un pays anxieux. mais toujours Catalans quand même! Alors oui au front bretons en 2014 !!
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Alwenn Le Lundi 7 novembre 2011 11:22
Un parti breton doit aller chercher les électeurs là où ils sont, et ne pas attendre que l'électeur vienne à lui.
La majorité des Bretons votent pour le centre-gauche. Un parti breton qui veut convainvcre les électeurs doit aller les chercher au centre-gauche, pas aux demi-extrèmex ou aux extrèmes.
Adsav et Breizhresistance sont à l'extrème droite et l'extrème gauche et seront toujours de minuscules partis.
Le parti Breton est au centre droit.
L'Udb est demi-extrème gauche.
Il n'y a pas en Bretagne de parti de centre gauche, là où les électeurs sont de très loin les plus nombreux.
l faut en Bretagne un parti de centre-gauche qui parvienne à persuader les électeurs qu'il fera mieux que les socialistes français.
Pour l'instant, ça n'existe pas.
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Joseph Victor Le Lundi 7 novembre 2011 14:36
@ Claude Guillemain
Bonjour Claude,
Tu n'es plus à l'UMP, alors ?
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Joseph Victor Le Lundi 7 novembre 2011 20:02
A Alwenn
L'UDB n'est pas "à demi" d'extrême gauche". Elle est de gauche, c'est tout et ça suffit.
A YLB
Idem, je ne suis pas "gauchiste", je suis de gauche, tout simplement. Mais à l'évidence, pour vous, c'est du pareil au même. Désolé de vous le dire, mais cette confusion est généralement le signe d'un positionnement très à droite...
Par ailleurs, je "n'accuse pas le voisin" pour la simple et bonne raison que l'extrême droite ne fait pas partie de mon voisinage politique. J'entends faire en sorte que cela continue comme ça, c'est tout. L'extrême droite, qu'elle soit bretonne, française, ou ...suisse, je la combats politiquement. Je suis non violent et je n'ai aucune envie de "casser la gueule" à qui que ce soit...
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Claude Guillemain Le Mardi 8 novembre 2011 02:57
@Jules Edouard . Non, je ne suis plus à l'UMP. Je n'ai pas apprécié la dérive de la Droite dite Populaire. Je suis et je reste libéral et fédéraliste.
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Christian Guyonvarc'h Le Mardi 8 novembre 2011 12:38
à Michel Prigent
Vous confondez la Galice et le Pays basque.
En Galice le BNG (nationalistes galiciens) a effectivement gouverné durant 4 ans (2005-2009) mais c'était dans le cadre d'une alliance avec le Parti socialiste galicien, déclinaison locale du PSOE. En 2009 la droite espagnoliste du PP a repris le pouvoir (de très peu) au détriment de l'alliance PSG - BNG.
Au Pays basque il y a effectivement, depuis 2 ans, une alliance espagnoliste entre le PSOE et le PP. Et l'on voit ce que cela donne: une progression historique du nationalisme basque aux dernières élections du printemps (l'équivalent des cantonales en France), essentiellement du nationalisme de gauche (Bildu), le PNV (démocrate-chrétien) ayant maintenu ses positions.
Je rappelle que par le passé (depuis la mort de Franco) le Pays basque, je veux dire la Communauté autonome d'Euskadi, a été gouverné successivement par:
- le PNV tout seul,
- le PNV en alliance avec le PSOE,
- le PNV en alliance avec les sociaux-démocrates indépendantistes d'Eusko Alkartasuna (EA) - aujourd'hui dans la coalition des indépendantistes de gauche de Bildu - et les écolo-communistes de Izquierda Unida.
Comme quoi, même chez les autres peuples minorisés d'Europe, la politique ce n'est pas si simple qu'on voudrait le croire...
Il n'y a rien à copier pour la bonne et simple raison que la Bretagne n'est ni le Pays basque, ni ni le Pays de Galles, ni la Catalogne, ni l'Ecosse. Observer ce qui se passe ailleurs, oui certainement, s'en inspirer peut-être, mais copier certainement pas.
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Iffig Cochevelou Le Mardi 8 novembre 2011 14:15
@Alwenn
Je ne vois pas comment vous pouvez décider que le Parti Breton soit un parti de (centre) droite , ce n’est parce que certains mouvements de gauche voir d’extrême gauche l’ont classé comme tel qu’il faut le répéter bêtement.
Je pense à mon avis, quoiqu’en disent certains, dans son analyse, ce parti est bien plus proche du Plaid Cymru gallois ou du SNP écossais, que ne l’est l’UDB.
J’espère que des responsables du parti breton s’exprimeront sur ce sujet.
Pour le reste je suis d’accord, il faut en Bretagne un parti politique, qui puisse rassembler le maximum de Bretons et cela pourrait-bien être le Parti Breton, si nos compatriotes deviennent raisonnables et arrêtent de se « bouffer le nez » pour un oui ou pour un non !
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Herve Morvan Le Mardi 8 novembre 2011 16:52
Toi, Christian Troadec, félicitations pour ç' que tu dis ici , merci pour ç'que tu fais p'tit à p'tit pour ton pays,pour not' Bretagne, pour nous, pour nos mères et pères et nos ancètres, et surtout pour nos enfants.
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Herve Morvan Le Mardi 8 novembre 2011 17:39
Salud, modérateur ABéPé, si tu n'veux point d'mes 2 derniers commentaires, an hini e brezhoneg hag an hini e galleg qu'est plus corsé, renvoyes-les moué pou'q j' les corrige, pa'ce'que j'les ai fait en direct et q'j'ai p'u d'sauv'garde sur mon vieux urzhiater usé. Trugarez.
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Joseph Victor Le Mardi 8 novembre 2011 18:56
@ Iffig Cochevelou
Il y a ce qu'on dit, effectivement, et il y a les faits. Ils sont têtus : les quelques élus municipaux que compte le Parti Breton le sont sur des listes de droite. A commencer par son président. C'est une réalité.
Pour le reste je suis d'accord, il faut en Bretagne un parti politique, qui puisse rassembler le maximum de Bretons et cela pourrait-bien être le plus ancien d'entre eux, l'UDB, si nos compatriotes arrêtaient de se « bouffer le nez » pour un oui ou pour un non !
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Yann le Bleiz Le Mardi 8 novembre 2011 20:48
@ Joseph Victor
" je vous laisse à vos désirs d'alliance avec l'extrême droite"
"le signe d'un positionnement très à droite... "
Monsieur Victor, je pense que l'on comprend bien ce qui vous préocupe, à l'UDB!
Alween a raison quand il dit qu'il manque dans notre pays une alternative Sociale-démocrate bretonne à la présence du PSF.
Personnellement, je rêve d'une Bretagne possédant une représentation puissante des 3 grands courants politiques européens : Sociale-Démocratie, Social-Libéralisme et Chrétienne-Démocratie.
3 partis qui sauraient ensemble proposer un projet aux Bretons sur les valeurs communes qui les unies, en conformité avec les valeurs de la Bretagne.
Mais, aussi 3 partis qui sauraient également exprimer leur sensibilité propre en proposant aux bretons une véritable alternative à la présence des partis politiques français.
Du haut de ces 50 ans d'existence, l'UDB ne semble pas avoir l'ambition d'un tel projet.
On constate malheureusement que sa réputation de recruteur du vote breton pour le compte du PSF, n'est pas toujours qu'un mythe.
Croyez-moi, M. Victor, je le regrette, et je ne suis pas le seul! Même si je ne suis pas personnellement dans le courant Social-Démocrate!
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wallons nous Le Mardi 8 novembre 2011 23:30
@joseph victor, votre parti de gauche est membre de l'EFA au cote de la nouvelle alliance flamande NVA et de multiples partis comment dire pudiquement,....ethniques.
Je ne vois pas pourquoi vous ne pouvez pas collaborer avec des bretons de centre droit alors que vous arrivez a collaborer avec des flamands tres a droite dans l'objectif de l'Europe des regions.
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gwenael Q Le Mercredi 9 novembre 2011 20:25
@ wallons nous, " collaborer ?",vous êtes un provocateur, sans rire. Ces messieurs ne vous le dirons pas. Cela dépasserait les limites acceptables, qu'ils se sont inconsciemment fixées, du déballage sur la voie publique, du linge sale, que chacun sensé sait, l'on devrait laver en famille. Et pourtant il le font allègrement, en se tirant des balles dans les pieds, sans pudeur,au vu de tous. Et ils se plaignent du résultat. Mais n'allez pas leur dire, ça les fâche.
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wallons nous Le Jeudi 10 novembre 2011 23:54
Pour le plaisir, le programme de la conference de l'EFA et des Verts, hier au Parlement Europeen:
" From Nations to Member States: A new architecture for Europe".
Le message est clair, non?
Part 1 - Re-thinking Europe: the revival of nations in a context of economic turbulences
Part 2 - The emerging Members States
•Scottish National Party (SNP) representative
•Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) representative
•Rafael Larreina, Amaiur (EA) representative
•Marta Rovira, ERC Secretary General, Esquerra Republicana de Catalunya (ERC)
Je ne vois pas de breton.....Allo y a quelqu'un?
Part 3 - Towards a multi level governance
Pas de theme propre a la gauche a cette reunion des amis de l'UDB qui reunissait ce qui se fait de mieux en matiere de "regionalisme europeen" dont la gauche n'a pas l'exclusivite.
D'apres BdW, "The stronger Europe becomes, the less important nation states become".
D'apres Marta Rovira, secretary-general of the Catalan ERC, sa nation veut devenir un nouvel Etat Membre et gagner en prosperite en collectant ses propres impots.
D'apres Rafael Larreina, representative of the Basque Amaiur (Eusko Alkartasuna), la meilleure solution pour le pays basque serait l'independance.
D'apres les Bretons, euh... rien.
A croire qu'ils sont des Francais comme les autres.
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Joseph Victor Le Vendredi 11 novembre 2011 13:59
Cher Wallons nous,
Il ne vous aura sûrement pas échappé qu'il y a une grosse différence entre, d'une part, avoir un projet pour son propre pays et d'autre part, maintenir des relations internationales...
L'UDB a son propre projet pour la Bretagne, un projet autonomiste. Et de gauche. Ce n'est pas censé plaire à tout le monde, mais c'est ainsi.
Mais l'UDB entend aussi avoir des relations avec des mouvements d'autres pays, sans que leurs projets soient nécessairement identiques aux siens. L'UDB n'entend pas s'immiscer ni interférer dans les affaires des Flamands, des Catalans, des Basques ou des Ecossais...
Il ne vous a sûrement pas davantage échappé qu'au sein de l'Union européenne, les Etats ne sont pas monocolores. Il y a des gouvernements de sensibilités très différentes.
Il en va un peu de même au sein de l'Alliance Libre Européenne. Et c'est sur ces bases que l'UDB y adhère.
Pour ce qui est de la Conférence à laquelle vous faites référence... désolé de vous contredire mais l'UDB y a bien participé, même si les intervenants cités sont ceux des partis ayant un ou plusieurs députés européens (ce qui n'est pas le cas de l'UDB).
Les 3 représentants de l'UDB (et de l'UDBy) présents sur place ont participé à la Conférence, ainsi qu'à la fête des 30 ans de l'ALE qui a suivi. Vous pourrez sans doute en lire un compte rendu dans le prochain Peuple Breton... Vous voilà certainement rassuré...
Maintenant, pour répondre à YLB, qui voit dans l'UDB un "recruteur" de voix pour le PS... Vous y croyez vraiment ? La réalité est pourtant bien différente, comme l'a montré une actualité récente, celle des primaires : en Bretagne, les Bretons y ont voté plus que partout ailleurs, sans que l'UDB ne donne la moindre consigne, ni appelle à y participer (contrairement à d'autres...). Croyez moi si vous voulez, le PS se passerait bien de l'existence de l'UDB en Bretagne. Elle le dérange, bien plus qu'elle ne l'arrange... Mais vous pouvez continuer de vous accrocher aux "mythes" et à rêver de ce qui n'existe pas. C'est plus facile que de se coltiner avec la réalité.
Cordialement,
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Yann le Bleiz Le Vendredi 11 novembre 2011 23:45
@ Joseph Victor
"à rêver de ce qui n'existe pas"
Ce n'est pas moi qui voit une Bretagne menacee par l'extreme droite, telle une Hongrie bis. Il n'y a pas ici, de Britania Guardia, seulement dans votre fantaisie!
"Vous y croyez vraiment ?" Oui, relivez vos communiques apres que M. le Drian vous ait vire. Oui, c'est vrai qu'il n'a plus besoin de vous!
Si vous etiez un parti militant pour la Bretagne avec sincerite, vous auriez le meme comportement democratique que vos alter-egaux catalants ou basques!
Si vous doutez de cette perception, posez la question aux bretons! En forme de bilan de 50 annees d'existence!
Remettez-vous en question, cela sera benifique a nous tous! Vous voulons des concitoyens partenaires, pas des ideologues!
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Michel prigent Le Samedi 12 novembre 2011 06:32
Je ne peux que saluer le courage de Joseph Victor et de l'UDB à oeuvrer pour la Bretagne au sein d'une France que je considère la moins démocratique des pays européens, après la Biélorussie.
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Joseph Victor Le Samedi 12 novembre 2011 09:21
"Idéologues", c'est le mot qui est censé tuer, une fois que tout a été dit. C'est le mot que l'on retrouve dans la bouche de tous les mecs de droite pour qualifier ceux qui sont à gauche et ne pensent pas comme eux... Mais au moins, dans "idéologues", il y a "idées" et ça, visiblement, ce n'est pas donné à tout le monde.
Qui a dit que la "Bretagne était menacée par l'extrême droite" ? Pas moi en tout cas. Fort heureusement, l'extrême droite se porte mal en Bretagne. Le FN y fait ses plus mauvais scores. Sa copie bretonne est mal en point. Tant mieux ! Mais ce n'est pas une raison pour ne pas combattre encore et toujours leur malfaisance...
Poser la question aux Bretons ? Nous le faisons régulièrement. Et encore au printemps lors des dernières cantonales. La réponse qu'ils nous donnent ne nous satisfait pas vraiment. Est-ce une raison pour renoncer ? Ce n'est pas notre genre... Mais ce qui est vrai, c'est qu'aucune "offre politique bretonne" n'a reçu jusqu'à ce jour meilleure réponse. Est-ce une raison pour s'en contenter ? Certainement pas. Nous continuerons à faire avancer nos "idées", parce que nous y croyons.
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Yann le Bleiz Le Samedi 12 novembre 2011 11:01
Comprenez moi, bien! Le jacobinisme est une menace 100% d'actualite en Bretagne : controle de l' economie, separation d'une nation, tutelle administrative et budgetaire, controle de l'education, interdiction d'enseigner l'histoire du pays, gestion delirante du terrictoire...
Oui vous avez raison, FN ou autre chose n'ont ni ecoute en Bretagne, ni avenir...! Mais le jacobinisme nous etouffe et detruit l'avenir de nos enfants! C'est pour cela que je ne comprend pas vos prioritees!
"Est-ce une raison pour s'en contenter ?"
Bingo, vous commencez a comprendre! Les autres partis politiques bretons possedent en tres grande partie le meme projet que vous pour la Bretagne, sensibilite purement politique mise a part (normal en democratie!).
Vous etes le plus experimente des partis bretons, qu'attendez-vous pour rencontrer les autres et mettre ensemble noir sur blanc, toutes ces idees qui nous unisent!
Ainsi, les bretons pourrons enfin comprendre le projet et sa dimension nationnale! Surtout, s'il voit l'union sacree se former a chaque fois que ces valeurs doivent etre defendues!
Ceci fait, le debat democratique normal, c'est a dire, propre au sociaux-democrates, sociaux-liberaux et chretiens-democrate sera bien plus visible!
Et chacun dans son courant de pensee pourra travailler a faire voter les bretons, non plus pour les partis francais jacobins, mais pour les partis bretons democrates!
Vous etes le plus ancien des partis, c'est a vous de montrer la voie!
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SPERED DIEUB Le Samedi 12 novembre 2011 11:38
Joseph Victor quelle est la position de l'udb par rapport à la fracture territoriale qui s'aggrave le fait que la partie la plus à l'est de la Bretagne regarde de plus en plus vers ses régions voisines risquant de mettre en cause l'existence de la Bretagne en temps qu'entité politique dans le même ordre d'idée cela donne des arguments aux partisans d'une région grand ouest concept que certains milieux, économique par exemple font inculquer dans les esprits des bretons et hélas cette idée avance de façon insidieuse faut t-il attendre que le fruit... soit mur avant de réagir ???
dans l'attente de votre réponse
trugarez
a galon
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Joseph Victor Le Samedi 12 novembre 2011 17:40

@ Spered Dieub,
C'est un vaste sujet que vous abordez là et une vraie préoccupation pour l'UDB, préoccupation qui l'a amenée récemment à se positionner sur deux projets importants, la LGV voulue par la majorité régionale et la métropolisation prévue par la réforme Sarkozy.
S'agissant de Bretagne Grande Vitesse, l'UDB a de forts doutes sur la volonté réelle du gouvernement d'inscrire les lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper comme des priorités du prochain Schéma national d'infrastructures des transports.
En 2014, le temps de parcours entre l'ouest de la Bretagne et Rennes pourrait être nettement supérieur à celui d'un Paris-Rennes, ce qui serait une catastrophe
L'UDB souligne le risque que le projet Bretagne Grande Vitesse soit le prétexte d'un grand déménagement du territoire breton de l'ouest vers l'est, et accentue la fracture territoriale dont vous parlez.
Nous tenons autant à la cohésion est-ouest de la Bretagne qu'à la cohésion nord-sud... Brest et Quimper à 1h30 de Rennes, c'est cela la priorité pour nous.
Par ailleurs, il y a la création de métropoles prévue dans la réforme territoriale de Sarkozy. En Bretagne, le risque est grand de voir Nantes et Rennes concentrer encore plus le développement au détriment des petites et moyennes communes, accentuant ainsi la fracture territoriale entre l’est et l’ouest, l’armor et l’argoat, le continent et les îles.
Face à ce double danger, l'UDB a réagi à plusieurs reprises. Elle va aussi se pencher globalement sur les transports en Bretagne. Le débat qu'elle organise très bientôt à Vannes sur le schéma aéroportuaire breton est un commencement.
Cordialement
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SPERED DIEUB Le Samedi 12 novembre 2011 20:22
INFORMATION POUR LES INCONSCIENTS
'argument économique, au nom de la puissance de la région, est celui invoqué par les tenants d'une troisième solution, se distinguant tant du statu quo que de la constitution d'une région Bretagne à cinq départements : celle de l'installation d'une région « Grand Ouest » réunissant Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. C'est une position fréquente dans la classe politique de la région Pays de la Loire, partagée notamment par François Fillon et Jean-Marc Ayrault[15]. L'association Bretagne Réunie s'oppose quant à elle à cet objectif, mettant en garde contre une « dilution de la Bretagne et de son nom dans une région "Ouest" »[19].
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Joseph Victor Le Dimanche 13 novembre 2011 14:03
@ Spered Dieub,
C'est un vaste sujet que vous abordez là et une vraie préoccupation pour l'UDB, préoccupation qui l'a amenée récemment à se positionner sur deux projets importants, la BGV voulue par la majorité régionale et la métropolisation prévue par la réforme Sarkozy.
S'agissant de Bretagne Grande Vitesse, l'UDB a de forts doutes sur la volonté réelle du gouvernement d'inscrire les lignes Rennes-Brest et Rennes-Quimper comme des priorités du prochain Schéma national d'infrastructures des transports.
En 2014, le temps de parcours entre l'ouest de la Bretagne et Rennes pourrait être nettement supérieur à celui d'un Paris-Rennes, ce qui serait une catastrophe
L'UDB souligne le risque que le projet Bretagne Grande Vitesse soit le prétexte d'un grand déménagement du territoire breton de l'ouest vers l'est, et accentue la fracture territoriale dont vous parlez.
Nous tenons autant à la cohésion est-ouest de la Bretagne qu'à la cohésion nord-sud... Brest et Quimper à 1h30 de Rennes, c'est une priorité pour nous. Brest-Nantes en moins de 4 heures aussi...
Par ailleurs, il y a la création de métropoles prévue dans la réforme territoriale de Sarkozy. En Bretagne, le risque est grand de voir Nantes et Rennes concentrer encore plus le développement au détriment des petites et moyennes communes, accentuant ainsi la fracture territoriale entre l’est et l’ouest, l’armor et l’argoat, le continent et les îles.
Face à ce double danger, l'UDB a réagi à plusieurs reprises. Elle va aussi se pencher globalement sur les transports en Bretagne. Le débat qu'elle organise très bientôt à Vannes sur le schéma aéroportuaire breton est un commencement.
Cordialement
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SPERED DIEUB Le Dimanche 13 novembre 2011 17:04
Vous parlez comme par hasard de Vannes et si cette ville était une des réponses au problème elle fait le lien entre la basse et la haute Bretagne elle a une capacité d\'attraction potentielle sur Nantes. Historiquement elle symbolise la vocation maritime de la Bretagne à mon sens elle représente le moins mauvais dénominateur commun pour faire basculer la configuration actuelle qui fait que la partie la plus orientale de la péninsule est attirée vers ses régions voisines de l\'est ce qui donne des arguments aux promoteurs du sinistre grand ouest .Ce n\'est pas par ce que cette ville est dirigée par la droite que je tiens ce discours !!!! mais uniquement par souci de l\'avenir dela Bretagne et de rééquilibrage est ouest .Maintenant vous soulignez à juste titre le problème nord sud d\'ailleurs du temps de l\'indépendance ce clivage géographique et politique avait plus d\'importance que celui basse et haute Bretagne .Là aussi si \'on pouvait faire en sorte que des villes comme Saint Malo et autres aient une capacité d\'attraction de Fougères et Rennes a galon trugarez evit ar respont
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