A 17h30 ce dimanche, ils étaient nombreux à rendre hommage au peuple catalan. Après le discours de Fulub Kere, un poème a été dit en catalan, breton, puis français, composé par Gael Roblin, et puis la guitare de Soig Siberil a accompagné les chanteurs entonnant " l'estaca" en trois langues aussi.
"800 blessés au soir des élections... Comment, dans une Europe qui se présente au monde comme un défenseur des droits de l'homme pouvons-nous tolérer un tel déferlement répressif ? Les Catalans ont montré pendant ces journées une dignité et un courage qui forcent l'admiration".
Le Catalan présent, ému du soutien breton, raconte ses élections catalanes : il est resté treize heures dans le bureau de vote, la peur au ventre. Rentré à la maison, il voit sa petite fille de six ans venir à sa rencontre, elle avait vu les images des affrontements à la télévision. Elle vient l'embrasser et lui dit "Papa, j'avais peur que les hommes en noir te fassent du mal". Et il a pleuré, tout simplement.
Que les hommes en noir ne viennent pas balayer ce formidable espoir de démocratie et de changement de société qu'incarne la Catalogne, c'est tout ce qu'on peut souhaiter à ce peuple d'Europe...