Le Mois du Doc est l'occasion de se poser des questions : nous avons en Bretagne d'excellents documentaristes comme Thierry Compain, Bastian Guillou, Alain Gallet, Emmanuel Audrain, Jean-Jacques Rault...
Non seulement ils vont sur le terrain, prennent des risques, montrent souvent des facettes inconnues de l'histoire, mais ils donnent à voir des facettes souvent ignorées de ce qu'on croit être la réalité.
Les femmes ne sont pas en reste, Brigitte Chevet avec "Brennilis, la centrale qui ne voulait pas mourir" a accompagné la lutte des écologistes de >i>Sortir du Nucléaire Cornouaille et a pu filmer une scène incroyable du technicien venu inspecter la centrale. La fonderie de Lanester a été admirablement bien filmée dans "Manille".
Agnès Varda s'amuse avec les glaneurs et la glaneuse et montre à quel point notre société de consommation ne supporte pas ses marginaux qui vivent des déchets que nous produisons tous.
Récemment, "Solutions locales pour un désordre global" de Coline Serreau ouvre des voies nouvelles à une mondialisation humaniste et nécessaire.
Mais comment filmer le réel ? Comment raconter une histoire sans se raconter d'histoires, pour parodier François Maspero ? Écoutez Mariana Otero, elle a une partie de la réponse.