Bien que le festival Taol Kurun soit désormais coordonné par l'association Ti ar Vro Kemperle, le concours continue.
En janvier 2014 le concours avait entrainé la composition de 730 poèmes venus pour presque la moitié des scolaires du primaire et du secondaire (écoles de Quimperlé, Bannalec, Tréméven, Querrien, Bannalec, collèges du Relecq et de Lanester)pour le breton et le français, et de lycées de Haute Bretagne pour le gallo. En français, les poèmes venaient du monde entier, surtout du Québec et de la Roumanie.
Les consignes sont simples et élaborées à la fois : il faut composer un poème de trois vers seulement de 5/7/5 pieds, y glisser une allusion saisonnière, et livrer une impression fugace vécue par l'auteur qui montre son observation fine de la nature ou d'un évènement survenu. "Le plus petit poème du monde" est appelé aussi "une machine à rêver" par Mélaine Favennec. Les auteurs peuvent composer dans les trois langues avec trois poèmes maximum dans chaque. Les poèmes sont ensuite mis en ligne sur le site de Taol Kurun : (voir le site) Ils sont à envoyer avant le 1er mai à l'adresse : taolkurun [at] laposte.net
Le thème cette année, bicentenaire de la naissance de La Villemarqué oblige, est le chant. Et voici quelques haikus pour exemples à dépasser, bien entendu :
De petits oiseaux
chantaient précédant
la cloche de l'office. Buson
Rien ne dit
dans le chant de la cigale
qu'elle est près de sa fin. Bashô
Bagad ar biroù gleb
war delioù sec'h an alez
kan bale an abardaez. -Annaig Kervella
Kan an drask e Landelo
gortoz a ra ar sal goulo
mouezhioù brav al laboused noz. MK