Le gouvernement a suspendu tous les vols en provenance du Brésil car le Brésil est la proie du plus dangereux de tous les variants du SARS_CoV2, le virus de la maladie dite Covid-19.
Aujourd’hui il y a 3000 décès par jour au Brésil et pas seulement des « vieux obèses ». Toutes les tranches d’âges sont touchées.
Mais rien n’est fait pour suspendre les vols en provenance de la Guyane française qui partage 600 km de frontières avec le Brésil. La Guyane est très touchée par la pandémie et 84% des cas sont dus au variant brésilien. Les Brésiliens et les Français séjournant au Brésil peuvent aussi passer par une autre capitale européenne pour revenir en France.
Ce qui est le plus troublant, c’est l’argument de la plus pure manifestation de l’idéologie républicaine, que certains appellent jacobinisme, avancée par Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. Répondant à une question d’un journaliste le 10 avril dernier concernant la possible interdiction des vols en provenance de Guyane, il a déclaré : "La Guyane, c'est la France, ce n'est pas le Brésil. La continuité territoriale, c'est un principe fondamental du service public qui consiste à dire qu'un Français va pouvoir se déplacer sur le territoire national".
En vérité c’est que les préfets et autres représentant du pouvoir parisien doivent pouvoir se déplacer librement pour administrer les anciennes colonies. Oui, si ces territoires étaient autonomes, les vols de passagers à destination de CDG pourraient certainement être suspendus.
Certes les voyageurs qui débarquent à CDG en provenance de Cayenne seront testés, mais on sait que ces tests ne sont fiables qu’à 60% pour les cas asymptomatiques. Et si vous attrapez le virus dans l’avion ? et c’est souvent le cas, vous passerez le test sans problème. L’avion est pire que le métro à cause de la ventilation et du confinement extrême. Quant à la quarantaine, on sait que personne ne vérifie si vous restez chez vous ou dans votre chambre d’hôtel.
Des gens vont mourir à cause de cette décision « républicaine ». Une quatrième vague est même possible au train où vont les vaccinations sans oublier que ce variant est plus résistant aux vaccins, en particulier les vaccins qui ne sont pas basés sur l’injection d’ARN messager. Il y aurait déjà 4,3% du variant brésilien-sud-africain en Loire-Atlantique.10% dans certaines communes (voir sources ). La course contre la montre entre l’immunité collective et l’arrivée massive du variant brésilien est engagée et les mesures pour entraver l’arrivée de ce variant ne sont pas à la hauteur des enjeux.