Au cours du Conseil des Ministres qui s'est tenu aujourd'hui 3 janvier, on a appris que la Loi Lebranchu ne serait présentée qu'au mois de mars.
(voir le site) du compte rendu, qui, en ce qui nous concerne, déclare ceci : "La loi de décentralisation permettra d'instaurer “un véritable partenariat entre l'État et les collectivités”, a déclaré le chef du gouvernement, et d'accroître l'engagement des collectivités, “notamment des régions”, “au service de la compétitivité et de la croissance du pays, de simplifier l'action publique et de réaliser des économies en supprimant les doublons et en renforçant la mutualisation, et d'ouvrir une nouvelle étape pour la démocratie locale et la transparence du fonctionnement des collectivités”.
La décentralisation permettra aussi de redessiner la carte urbaine de l'Hexagone via la “consécration” du rôle des métropoles et la mise en œuvre de dispositions institutionnelles spécifiques à Paris, Lyon et Marseille. Les zones rurales et défavorisées ne seront pas oubliées. Enfin, un comité interministériel se réunira en février pour donner “un nouveau souffle” à la politique de la ville et revoir les zonages, souvent jugés complexes, voire incompréhensibles, par les élus locaux. Pas facile, en effet, de faire aujourd'hui la différence entre zones urbaines sensibles, zones de redynamisation urbaine ou zones franches urbaines…"
En ce qui concerne la réunification de la Bretagne, madame la ministre Lebranchu a été claire pour ceux qui savent lire les déclarations des politiques. Il n'y en aura pas. Pas plus qu'une collectivité basque réclamée pourtant pas les élus basques.
Philippe Argouarch