La légende arthurienne au Puy du Fou : un rendez-vous manqué pour la Bretagne
Avec ses sites emblématiques tels que la forêt de Brocéliande, la Bretagne possède un potentiel inégalé pour développer un parc d’attraction ou des initiatives culturelles ambitieuses autour de ses légendes et de son histoire. Pourtant, contrairement à la Vendée, la région semble incapable de transformer ses richesses culturelles en leviers touristiques majeurs.
Par . chatGPT pour ABP le 10/01/25 10:06
Bande-annonce - L’ Épée du Roi Arthur :
Réalisation : Le Puy du Fou (148507 vues)
Le Puy du Fou, situé en Vendée, continue d'attirer des millions de visiteurs chaque année avec ses spectacles grandioses. En 2025, le parc dévoilera un nouveau spectacle intitulé L’épée du roi Arthur, remplaçant celui consacré aux Chevaliers de la Table Ronde. Ce spectacle, mêlant effets spéciaux et légendes arthuriennes, mettra en scène des personnages emblématiques comme Merlin, la fée Morgane, ou Tristan. Une prouesse artistique qui illustre l’audace vendéenne, mais qui met en lumière un échec regrettable pour la Bretagne : son incapacité à capitaliser sur son propre patrimoine légendaire. La toponymie arthurienne surfaite et collée de la forêt de Brocéliande fait pâle figure à côté du Puy du Fou.
Une matière arthurienne bretonne exploitée… en Vendée
L’histoire et les légendes arthuriennes, pourtant enracinées dans la culture bretonne, sont désormais mises en scène loin de leur terre d’origine. Le nouveau spectacle du Puy du Fou promet une aventure palpitante où Tristan devra libérer Excalibur pour sauver les chevaliers de la Table Ronde. Le parc, fidèle à sa stratégie, s’approprie ainsi un mythe breton pour l’intégrer à son univers. À la clé : une chasse au trésor géante et un engouement populaire sans précédent.
La Bretagne : une terre d’histoire sans vision stratégique ?
Avec ses sites emblématiques tels que la forêt de Brocéliande, la Bretagne possède un potentiel inégalé pour développer un parc d’attraction ou des initiatives culturelles ambitieuses autour de ses légendes et de son histoire. Pourtant, contrairement à la Vendée, la région semble incapable de transformer ses richesses culturelles en leviers touristiques majeurs.
Comme le souligne l’article de Tudwal Ar Gov sur le site Ar Gedour, la Bretagne préfère s’en remettre à des festivals annuels, certes importants, mais qui ne peuvent rivaliser avec des structures pérennes comme le Puy du Fou. À l’exception de projets comme la Vallée des Saints ou Breizh Odyssée, il n’existe pas d’initiative bretonne d’envergure capable de mettre en valeur l’histoire ou la matière légendaire de la région. Où sont les batailles de Ballon, de Saint-Aubin-du-Cormier, ou encore les aventures de la Cordelière et de Surcouf ? Saint-Aubin-du-Cormier a toutefois entamé un spectacle son et lumère annuel qu'il faut saluer.
Une question de vision et de leadership
L’absence d’un projet ambitieux reflète aussi un manque de vision politique et culturelle. Là où un Philippe de Villiers a su bâtir un empire à partir des ruines du château du Puy du Fou, la Bretagne peine à trouver des leaders capables de porter de tels projets. Selon certains, la région vit trop dans le passé ou dans une vision strictement festive de sa culture, oubliant l’essentiel de son histoire.
Un paradoxe breton
Le contraste est frappant : alors que la Vendée, en pleine résilience, a su pardonner les horreurs de la Révolution tout en valorisant son patrimoine, la Bretagne semble, elle, rester enfermée dans une mémoire divisée et peu exploitée.
Une opportunité manquée… mais encore possible ?
Avec L’épée du roi Arthur, le Puy du Fou montre qu’il est possible de transformer une légende en un spectacle immersif, attirant un large public tout en contribuant à l’économie locale. La Bretagne, qui possède pourtant toutes les clés pour réussir dans ce domaine, pourrait-elle encore rattraper ce retard ? Une mobilisation des acteurs culturels et politiques pourrait permettre de poser les bases d’un projet ambitieux, pour enfin faire de l’histoire bretonne un levier d’attractivité et de fierté.
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De Rafig Naoned à Hervé BrétunyLe Lundi 13 janvier 2025 13:01
je dirais même plus ... Quelques villes du départements de Vendée sont bretonnes issues de l'Évêché de Nantes.
Malheureusement, peut-être de Chat GPT est polué lui aussi par des cartes de la Région bretagne B4 ?
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De KLT à Hervé BrétunyLe Lundi 13 janvier 2025 21:18
Où voulez-vous en venir ?
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Rafig e Bro-Raez Le Vendredi 10 janvier 2025 13:05
L'explication de ce "dynamisme" vendéen et de cette non réaction de la Bretagne trouve son origine dans l'histoire "récente". Depuis 1789, La Bretagne n'est plus une province avec un parlement qui la dirige et sans finances propres. Elle est découpée en 5 départements puis séparée en 2 régions administratives, ce qui ne facilite pas la cohésion ni les initiatives locales. Évidemment, ce n'est pas le peuple breton qui a choisi cette situation qui nous désert tous les jours, mais le pouvoir républicain français qui nous met des entraves par étapes successives. En plus de l'effacement de notre identité et culture. Voila pourquoi "rien" ne se fait de typiquement breton en Bretagne. juste les affaires courantes. Pour la Vendée, c'est un département issu du Poitou, où les Révolutionnaires ont pratiqué une répression punitive et des massacres (qui se sont étendus en Bretagne sud et en Anjou). Puis il y a eu repeuplement et la "création" du vendéen comme "peuple" et "culture" dans la République. Le fait est que les Vendéens font ce qu'ils veulent même des spectacles anti-républicains et réactionnaires avec la bénédiction de l’État qui s'en sert comme d'un village Potemkine pour faire voir ce que c'est qu'un campagne domestiquée. L'état se sert aussi de la Vendée (comme César des Pictones) pour "emmrd" les bretons et se faire plus grosse que la bœuf en élargissant la Vendée (85) qui n'est qu'un département aux territoires limitrophes (jusqu'à Nantes-Rezé 44 et Cholet 49) Les plus grands ennemis de la Bretagne, (souvent Vendéens) finissent leurs carrières dans les ministères à Paris.
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De Ted Benoît à Rafig e Bro-RaezLe Samedi 11 janvier 2025 06:54
Tout à fait.
D'autant plus qu'il y a une temporalité jouant pour la Vendée : largement sous-equipée en infrastructures jusque dans les années 80, elle a connu un investissement massif de l'Etat qui l'a artificiellement mis en tête d'un dynamisme d'abord atlantique.
Le Vendéen est alors devenu majoritairement chauvin et soit disant respectueux des valeurs et cultures traditionnelles de France.
Mais allez lui dire que Nantes doit être rattaché à la Bretagne, et il devient un jacobin de la pire espèce, sachant à quel point son économie est archi-dependante de Nantes, ville pourtant symbole de sa répression (quand les Nantais sont partis vivre au sud-Loire, là où les terrains étaient les moins chers ou faire sa résidence secondaire en Vendée, moins cher que la côte du 44 et du 56 colonisée par les Parisiens).
Il faut reconnaître aux jacobins le tour de force d'avoir ainsi lié deux oppositions possibles à sa politique : une Nantes républicaine (même si girondine avant la répression) et une Vendée de droite catholique.
Nantes se satisfait d'un precarre que ne lui permet pas la Bretagne (où aucune ville ne peut vraiment prétendre à plus que son département : là est toute la valeur de la réunification Bretagne, équilibre et harmonie... Même chose avec Rennes et la Mayenne, moins évident, car un peu contesté par Le Mans et Angers mais surtout sans la propagande agressive des 40 dernières années).
Sur l'article, il est en tout cas malhabile d'autant présenter la Vendée comme un modèle pour la Bretagne alors qu'en dehors d'un parc d'attractions, c'est la Bretagne qui a servi de modèle à la Vendée.
Et que le Puy du Fou mette la légende arthurienne en scène ne peut être que positif. Ce ne sera pas la première récupération en dehors de sa sphère originale.
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De Penn Kaled à Rafig e Bro-RaezLe Dimanche 12 janvier 2025 12:09
Pour info l'avènement de la république française date du 22 septembre 1792. De 1789 à cette date on est encore sous le régime de la monarchie, l'abolition de la Bretagne et la création des départements a été effectuée sous ce régime, la genèse de ceux ci avait même eu lieu sous l'ancien régime. A Quimper lors des évènements de 1789 on a même entendu vive le roi à bas le parlement.Pourquoi le peuple Breton n'a t-il pas défendu davantage le statut d'autonomie de la Bretagne ??? Les racines du mal remontent au moins à la tragédie de la révolte des bonnets rouges, annonciatrice de cette révolution qui a démarrée en Bretagne, voir même à la charte de1532 qui achetée l'aristocratie bretonne, progressivement c'est elle qui a bénéficié des franchises au détriment du peuple qui n'était presque pas représenté aux états de Bretagne.Sans remettre en cause leurs compétences, l'histoire de Bretagne a été écrite par des aristocrates qui par orientation politique n'ont évidemment pas remis en cause cette réalité.
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De Rafig E Bro-Raez à Rafig e Bro-RaezLe Lundi 13 janvier 2025 13:10
Penn Kaled : Suite à la Nuit du 4 août 1789 : septembre 1789 date de la suspension des Parlements provinciaux. Puis automne 1789 travaux de création des 87 premiers département français (donc destruction des provinces prévu)
La Bretagne est découpée en 5 départements.
Début 1790 : instauration des Conseils Généraux à la place de Provinces.
Puis guerre de répressions des opposants à cette Révolution bourgeois et Parisienne : Massacres, incendies d'un village sur 3, 1/3 de la population de la Vendée disparue ...
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De Penn Kaled à Rafig e Bro-RaezLe Lundi 13 janvier 2025 18:09
Je suis d'accord avec votre dernière réponse, il n'empêche que sous les dates 1789 et 1790, c'est encore le régime de la monarchie, les républicains étaient minoritaires, c'est de part un concours de circonstances favorables qu'ils ont pu instaurer la république.Contrairement à beaucoup d'idées reçues les jacobins n'étaient pas forcément républicains, La Fayette en est un exemple, et jusqu'à la radicalisation de cette révolution ce qui sont devenus les girondins faisaient partis du club des jacobins, le véritable antagonisme est devenu girondins contre montagnards.
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Ted Benoît Le Samedi 11 janvier 2025 07:00
Bien plus grave est le nouvel aménagement du Musée Dobrée. Musée départemental de Loire-Atlantique qui trouve le moyen de ne pas évoquer la Bretagne (alors que son anglo-normand de fondateur a fait inscrire une maxime bretonne chère à Lebesque sur le fronton de sa tour). Et de mettre la statue d'Alain Barbetorte, auparavant à l'entrée, dans un couloir excentré face à des toilettes. Réponse d'un employé "c'était soit ici, soit nulle part, faute de place ". Après un chantier ubuesque qui aura vu le lieu culturel le plus riche de Nantes (qui renomme "culture" un parc d'attractions d'animaux mécaniques -a l'heure de l'effondrement de la biodiversité, quel symbole plus mortifère possible ? l'inculture du nanto-ligérien est vertigineux) fermé pendant plus de 10 ans. Place il y a, choix a été fait.
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De J. Christ. Siou à Ted BenoîtLe Dimanche 12 janvier 2025 21:28
Tout à fait d'accord : Dobrée est un scandale. J 'ai fait le même constat et la même demande pour savoir où était rendue la statue de Barbe-Torte d'Amédée Ménard : remisée près des toilettes sans panneau explicatif pour nous dire qui était cet homme. Personne ne la voit à moins d'une envie pressante et comme on ne vous dit pas de toute façon qui était l'illustre personnage... Pour le reste, rien sur l'histoire bretonne du département, pas grand chose autour de l'histoire du reliquaire et du personnage d'Anne de bretagne. On n'y apprend rien d'autre que ce que l'on savait déjà. Il est vrai que le côté hétéroclite des collections n'aide pas vraiment à avoir un parcours muséal cohérent mais que nous sommes loin ici du musée départemental de Quimper ! Toutes ces longues années de fermeture pour un si médiocre résultat. Espaces d'exposition trop petits, explications succinctes, rien ne va ! Finalement on a juste ripoliné les murs , rien de neuf ou presque. Le manoir Jean V nous parlera t-il de ce duc? Pas plus sans doute que l'on nous expliquera la devise en breton inscrite en haut de la tour. Bref, après le château des ducs, Dobrée poursuit son travail de sape de l'histoire de Bretagne. Il n'y avait rien, absolument rien à attendre de ce conseil général en matière de Bretagne ou de culture en général d'ailleurs. Une présidence de droite aurait-elle fait mieux? Evidemment que non : la Bretagne est à bannir, ils ont ce souci en commun.
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Jack Leguen Le Samedi 11 janvier 2025 07:38
La Vendée a produit deux géants bien au dessus de tout ce qui est fait en Bretagne dans ces deux domaines : Le Puy du Fou et le Vendée Globe. C'est d'autant plus surprenant que la Vendée est surtout terrestre par opposition à la Bretagne qui est maritime. La Vendée n'a qu'un seul port si on oublie le petit Saint-Gilles : Les Sables. Quant à son histoire, les guerres de Vendée, si mal nommées, dépassent de loin ce département puisqu'elles touchent aussi le sud du Duché et l'Anjou, sans même parler de la Chouannerie centrée en Bretagne et une partie de la Normandie. De plus Charette était breton, ce qui n'est pas dit dans le film justement réalisé par le Puy du Fou.
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De Rafig E Bro-Raez à Jack LeguenLe Lundi 13 janvier 2025 13:17
Oui les Vendéens se sont accaparés les mots : Chouan et Chouanerie.
Cette appellation d'un mouvement contre-révolutionnaire est issue du nom de Jean Chouan qui combattait entre Rennes et Laval ! donc rien à voir avec la Vendée !
Cela viendrait aussi des chouettes en Gallo ?
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De Rafig Naoned à Jack LeguenLe Lundi 13 janvier 2025 13:19
2 géants .
En Bretagne aussi il y a 2 géants culturels :
- le festival Interceltique de Lorient
- les Vielles Charrues
- Le Vieux gréements Brest ....
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KLT Le Samedi 11 janvier 2025 15:16
Peut-être que le Puy du Fou a émergé justement car il y a peu de patrimoine et beaucoup de touristes (plages). Le Puy du Fou reste une réussite commerciale exceptionnelle, reprise en Espagne (Castilla La Mancha), et qui fait cogiter pas mal ailleurs. La région Centre-Val-de-Loire qui regorge de patrimoine voulait aussi créer son parc d'attractions il me semble sur un modèle Puy du Fou. Concernant la Bretagne, il y a une exceptionnelle capacité à se désunir, se combattre. Tu as 40 personnes, cela se termine en 50 chapelles. Et aussi toujours une propension à faire l'éloge de l'amateurisme. Même l'Interceltique souvent vanté, je suis toujours étonné quand j'y vais par l'amateurisme dans l'organisation, ou des expositions, qui semblent avoir été faites avec un budget de 3 €...par contre nous ne manquons pas de festivals, à profusion même.
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Burban xavier Le Samedi 11 janvier 2025 17:45
1. C'est tout de mm extraordinaire que le Bas Poitou maritime devenu département de Vendée ait adopté ce nom Vendée une petite rivière au sud de ce territoire auparavant il fut appelé Vengé par les révolutionnaires . Les colonnes infernales ayant ravagées tout le sud Loire ... 2. Ce qui me frappe souvent c'est aussi la confusion avec la Vendée militaire circonscrite autour de Cholet véritable lieu de l'insurrection vendéenne 40 kms autour environ . 3. C'est également l'emploi par Philippe de Villiers de vocabulaires en contradiction avec le patrimoine qu'il défend " la terre " , il parle" d'identité vendéenne" , du terroir qui a fait la France ect ... Mais il adopte les codes républicains de ceux qui ont réprimés cette révolte . C'est à dire que la Vendée c'est une partie du Bas Poitou avec les Deux Sèvres sous l'ancien régime ; Poitiers la Vienne le Haut Poitou . Code brisé ou est ta province du Poitou ? Divisée entre L'Aquitaine et les pays de la Loire . En outre , il fait références aux provinces très souvent Normandie , Lorraine où il a de vieilles origines familiales ... Mémoire biaisée ? Enfin l'ancien Préfet de Villiers est atteint d'un oubli fâcheux qu'il n'évoque jamais et pour cause " les pays de la Loire " qui n'ont aucune filiation historique , géographique , humaine que dans celles des énarques et techno - franchouillards . Code tronqué ! Comme le mentionnait Patrick Maréchal " ancien président du Conseil Général de la Loire-Atlantique chacun sait que la Vendée est une région à elle seule " je cite . Indéniablement , il y a une réussite " vendéenne " d'attractivité d'entreprises moyennes et plus importantes , Janneau , Bénéteau Cougnaud ect ... Le tourisme littoral de masse que chacun peut constater , une progression démographique due aux installations de parisiens et retraités . Le puy du Fou est un repère touristique aussi . Par contre elle n'a aucune villes de rayonnement national ... Les Vendéens préfèrent l'artifice vendéen à leurs racines poitevines en somme .Ils ont oublié ce trait fondateur du Poitou . C'est leur identité ; ils sont poitevins ! Ils se sont créés une identité dénaturée du vrai en s'appropriant la Vendée militaire , c'est un fourvoiement quelque part . La Bretagne sait que Nantes et le pays nantais c'est la Bretagne par ses marques ! La Loire-atlantique est prisonnière de cette région pays de la Loire par la falsification de son histoire toute bretonne , de ses populations , de sa géographie de son identité bretonne et sa culture .
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De Ted Benoît à Burban xavierLe Dimanche 12 janvier 2025 07:23
Constat très lucide.
Et qui impose une explication. Cette confusion ne peut-être possible que parce que Paris, plus que la tolérer, la promeut.
La Vendée sert de "soupape à folklore" à la RF. Il en faut bien, afin de donner le change en se présentant tolérant à la diversité.
Et en même temps de caution à repentance de sa révolution de 93. Les massacres des opposants à la convention, plus ou moins modérés, ont eu lieu partout et sont quasiment oblitérés de l'Histoire, toute la France aurait rejoint le mouvement avec enthousiasme. Il n'y a que l'insurrection de Vendée, ayant pris des proportions plus grandes qu'il est impossible à mettre sous le tapis. Elle devient donc la seule opposition autorisée dans les mémoires, d'autant que venu d'un morceau de Poitou qui n'a jamais particulierement brillé en ayant toujours été que très rural (et ce qui explique aussi le relatif succès des insurgés), reliant les antirevolutionnaires exclusivement à des bouseux forcément arriérés.
Et qui n'aurait jamais pris dans les villes. Ce qui est faux, à commencer par Nantes. Mais celle-ci est présentée comme celle ayant "sauvé la Révolution".
Et réunir les deux dans une administration a de multiples avantages idéologiques.
D'un côté, la Vendée peut jouer de son identité mais elle n'en devient que folklorique dans la mesure où elle est ultra-dependante de Nantes, n'ayant plus de véritables liens avec le reste du Poitou, lui-même dissous et redissous.
De l'autre, ce pré carré pour Nantes l'a retient de larguer les amarres pour rejoindre la Bretagne. Le titre de capitale est une chose, avoir tout un département, le plus dynamique de France, avec encore un énorme potentiel (notamment immobilier, bien que le modèle guichardiste est plus qu'à bout de course, il peut encore s'exprimer en Vendée et nos"élites" ne sachant pas faire autre chose...) à sa botte, c'est beaucoup plus difficile de le lâcher.
Et donc on se retrouve avec un petit département au folklore suffisamment français (au contraire d'une certaine péninsule) que Paris laisse particulièrement briller, d'autant qu'il ne revendique finalement rien: pas de retour à son Poitou, ni de retour du roi.
Cerise sur le gâteau ? Il empêche la réunification d'une Bretagne qui, dans tous ses fondamentaux, remet en cause l'essence républicaine française.
En attendant, et sans remettre en cause les qualités vendéennes, ni oublier que la Bretagne n'est toujours pas un modèle, c'est le département qui consomme le plus de pastis par habitant. On a vu mieux niveau identité charnelle. Et donnée totalement folklorisé tant jeunes et peu éduqués vendéens l'évoquent à la rigolade.
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Kerbarh Le Samedi 11 janvier 2025 21:39
Les bretons sont devenus majoritairement et prioritairement d’obédience marxiste. Il n’y a plus de place pour la reconstruction de l’identité nationale bretonne.
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Burban xavier Le Dimanche 12 janvier 2025 10:49
@ ted Benoît , vous apportez des éclaircissements sur le sujet "vendéen" . Mais pourquoi donc dans le Choletais personne ne revendique la Vendée militaire à ce point ? C'est curieux ? Quant à la Bretagne , elle sait avoir été nation et demeure un peuple quoiqu'on en dise . La Vendée connaît un dynamisme amis comme ailleurs le solde naturel du aux naissances est en chute libre depuis plusieurs années et le vieillissement des populations très fort avec l'arrivée des retraités dans le département qui accentue ce phénomène , la Bretagne n'y échappe pas non plus ....La France également est rentrée en hiver démographique sévère ! L'ouvrage " la peste blanche " du Professeur Alfred Sauvy et Roger Chaunu journaliste est prophétique sur le sujet car cette tendance lourde touche toute l'Europe . Quant à la culture bretonne , elle maintient autant que possible notre originalité , c'est difficile mais existe encore ...la langue bretonne est en danger . Nous nous devons d'espérer à mieux .
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Anne Merrien Le Dimanche 12 janvier 2025 18:11
Nombre de victimes pendant la Terreur : la moitié entre Nantes (5000) et Angers (2000). L'autre moitié entre Paris (2600), Lyon (2000), Toulon (800), Arras (400), Bordeaux (300), Marseille (300) et Orange (300). Ces villes étaient des lieux d'exécutions. Il me semble que le parc d'attraction du Puy du Fou célèbre le baptême de Clovis (quelques années avant 500). Or cet endroit où coule non loin la Vendée était inclus alors dans le royaume des Visigoths depuis 418, dont les rois étaient baptisés environ depuis 341. Fou provient du latin fagus (hêtre, mot germanique qui lui a été préféré à cause de l'homonymie fou/folle). On retrouve cette racine latine dans Fay-de-Bretagne ou Le Faouët. En gallois aussi, hêtraie se dit ffawydd. En français, cette racine subsiste dans le mot fouet.
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Penn Kaled Le Dimanche 12 janvier 2025 19:50
A l'heure ou de part les réseaux sociaux les fake- news font presque la une de l'actualité, elles ne datent pas de l'époque actuelle, lors de la révolution elles ont été également la cause des évènements tragiques.
J'ajouterai une remarque. Niveau intellectuel, un auteur fait l'admiration d'une certaine extrême-gauche: François Bégaudeau. Niveau artistique, un artiste qui n'aura fait qu'un tube potache se retrouve propulser sur toutes les scènes et plateaux de l'extrême-progressisme, jusqu'au JO: Philippe Katerine. Deux vendéens (étant passé par la case Nantes, Bégaudeau dira d'ailleurs que ce qu'il préfère dans cette ville, c'est qu'elle n'a pas d'identité). Allant totalement à l'encontre du cliché sur le Vendéen. Sorte d'évolution des choses suivant encore la même logique que la Bretagne avant elle, qui ne produit plus grand monde à l'audience hexagonal. Creu de vague ou plutôt des créateurs qui ne rentrent pas dans les cases connues ou admises ? En parallèle, un auteur mayennais d'origine va à l'encontre de ses voisins en se faisant le chantre de la dénonciation de l'islamophobie en France. Un auteur qui a commencé en surfant sur Houellebecq. Auteur d'un livre évoquant entre autres l'indépendantisme breton (pour mieux le ridiculiser): l'aménagement du territoire par Aurélien Bellanger. Comme un air de revirement, apparu avec sa moustache (dernière mode pileuse en date). Assez étonnant que ce sont les contrées les moins peuplées de ce quart nord-ouest qu'on dit conservateurs (et bien plus les 4 PdL que les B5 d'ailleurs) qu'on trouve des référents / influenceurs plus à gauche que la gauche (et finalement plus jacobin que le roi). Tout de même l'impression d'une queue de comète de ce que Todd a dénommé les "catholiques zombies".
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Ted Benoit Le Lundi 13 janvier 2025 11:50
@J. Christ. Siou le Dimanche 12 janvier 2025 21:28 A noter également l'entrisme de la Région PdL dans le musée départemental Dobrée: l'espace familial (et oui, il faut commencer par les enfants) est financé par la région PdL. Annoncé sur le site. Et sur place avec une feuille A4 scotchée (qui sera sans doute remplacée par quelque chose de plus couteux, d'affreux terroristes bretons immigrés, intolérants au vivre-ensemble et falsificateurs d'histoire ne manquant pas de dégrader les biens publics du phare universel de la grandiose République Française).
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Rafig 44 e Breizh Le Lundi 13 janvier 2025 13:24
Nous sommes en plein génocide culturelle de ce qui fût la Cité des Ducs de Bretagne : Nantes - Noaned - Nautt.
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Pascal Lafargue Le Lundi 13 janvier 2025 15:03
Constater que notre patrimoine breton se fasse récupérer par ces monarcho-réactionnairo-identitaires français, voilà ce qui devrait tous nous émouvoir !!!
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Brocélbreizh Le Lundi 13 janvier 2025 16:34
Se professionnaliser pour faire des shows immersifs afin de développer notre tourisme lorsque l'on donne 87% de nos recettes à Paris (qui redistribuera à sa guise) serait-une erreur. Inutile de faire du zèle lorsque le pouvoir est ailleurs. Les artistes en Bretagne font du bon travail. Il est heureux que les légendes bretonnes et celtiques soient depuis longtemps mises en avant et exploitées hors de France et du pouvoir central.
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Léon-Paul Creton Le Lundi 13 janvier 2025 20:08
Depuis le temps que Hollywood s'occupe de D'Arthur et de Merlin et du Lac, etc! L'on aurait pu prendre conscience, gentils Bretons, au moins du simple sentiment, que l'on nous dépouille comme des benêts...(;0)) . Dans tous les domaines ! Il y quelque chose de désolant que cela soit seulement maintenant!
Pas mal de commentaires tournent autour d'un fait essentiel sans le nommer correctement : la Vendée (le Bas-Poitou, le Poitou-Charentes, les Pays de la Loire, bref, peu importe comment vous l'appelez), c'est français, c'est la France. La Bretagne, ce n'est pas la France. Tout part de là en réalité. Et oui les français s'intéressent plus à la France qu'à nous. Que ce soit l'électeur de Mélenchon qui lit Libération ou le lecteur de Valeurs Actuelles.
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KLT Le Lundi 13 janvier 2025 23:03
Au passage la "Matière de Bretagne" appartient à toute l'Europe occidentale. Chrétien de Troyes a écrit en "vieux français" teinté de nombreux traits dialectaux champenois. Pas en gallois ou en breton. Il est quand même à l'origine d'une grande partie de la littérature arthurienne qui est restée jusqu'à nos jours. Malheureusement, et sans doute l'un de ses principaux points faibles (avec les divisions politiques incessantes), la civilisation celtique n'était pas une civilisation de l'écrit, et ce, volontairement (car on a la preuve que la maitrise de l'écriture existait), sans doute lié à des croyances religieuses et à la mainmise des druides, peu partageurs de leur pouvoir... Cette mythologie là (arthurienne), si elle concerne bien évidemment la Bretagne, en s'inspirant en particulier de son Histoire et de ses légendes, est un ciment culturel de toute l'Europe nord-occidentale en réalité.