L'Assemblée nationale rejette la réunification de la Bretagne
L'Assemblée nationale a adopté ce vendredi matin à 6 heures, après une nuit de débats passionnés, une nouvelle carte de France avec les 13 régions proposées par les socialistes, réforme que François Hollande n'avait jamais promise.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 18/07/14 11:52
L'Assemblée nationale a adopté ce vendredi matin à 6 heures, après une nuit de débats passionnés, une nouvelle carte de France avec les 13 régions proposées par les socialistes suite à une initiative du président de la République qui ne faisait aucunement partie des 60 promesses électorales de François Hollande.
Ce découpage comprend notamment la fusion des régions Poitou-Charentes, Limousin et Aquitaine, ainsi que celle du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie.
Cette carte prévoit également que la Champagne-Ardenne soit rattachée à l'Alsace et la Lorraine, malgré de fortes oppositions, venant, en particulier, de l'Alsace.
Un amendement de députés alsaciens UMP et UDI, réclamant le maintien de la région Alsace telle quelle, n'a pas eu davantage de succès. Les propositions de Marc Le Fur de faire éclater la région Pays de la Loire et de réunifier la Loire-Atlantique n'ont pas non plus abouti. Un amendement pour fusionner le Centre et les Pays-de-la Loire sera présenté ce soir mais sera probablement rejeté.
L 'article 1er de cette proposition de loi a été adopté par 52 voix, contre 23 rassemblant UMP, Front de Gauche, EELV et communistes. A noter qu'il y a 577 députés mais que seulement 75 ont voté. Les débats continuent sur l'article 2 avec l'examen de près de 300 amendements. L'article 2, relatif aux modalités de désignation du chef-lieu des nouvelles régions, avait été refusé par le Sénat comme d'ailleurs l'article 1er. Et qu'en est-il du nom des régions ? Parlant de l'Alsace-Lorraine-Champagne, Marc le Fur a fait remarquer, subtilement, ce matin, que "si on ne pouvait trouver un nom pour quelque chose, c'est que cette chose n'existait pas".
Plus que jamais, les militants bretons de la réunification, constatent l'autisme d'une majorité parlementaire, qui, comme le déclare Marc Le Fur, "n'écoute pas les aspirations locales". Citant la reconnaissance des territoires et terroirs traditionnels dans le mécanisme des appellations contrôlées, le député d'Ille-et-Vilaine UDI, Thierry Benoît s'est demandé pourquoi ce principe d'appellations n'est pas appliqué aux régions administratives.
Pour Marc Le Fur, le jacobinisme se révèle surtout par la "méthode" citant ironiquement l'inimaginable : Angela Merkel "redessinant la Bavière...". On aurait aussi du mal à imaginer Obama déclarant ne vouloir plus que 20 états de la taille de l'Alaska ! Les Jacobins qui, dès le départ en 1790, ont nié l'existence de particularismes, les identifiant erronément à des privilèges de l'ancien Régime, continuent d'ignorer l'avertissement d'Albert Camus : "La démocratie n'est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité". Evidemment, la République n'est pas forcément la démocratie. Elle l'a prouvé une nouvelle fois ce matin.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Les Bretons rejette le diktat de Paris. Ils rejetteront les traîtres qui, perdant de ce fait leur qualité de Bretons, ont voté pour ce projet inique. A force de voir rejetées leurs demandes les plus légitimes, les Bretons finiront par rejeter la France. Nous pourrons très bien laisser les Français dans leur "caca jacobin" et larguer les amarres !
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Ronan KERGUELEN Le Vendredi 18 juillet 2014 13:37
Bonjour, C'est affligeant. La seule chose possible c'est l'entente du Centre et de la Bretagne pour faire éclater à terme la région des PDL qui est encerclé. Mais même là, les élus PS bretons sont absents. Ou alors LE DRIAN ou MASSIOT attendent à l'orée du bois ... on peut rêver. En tout cas, il faut mettre de la pression sur ces élus. On perd du temps. Cette carte n'est pas encore assez fine. Ce que je ne comprends pas c'est le fait d'avoir laissé seul le Centre avec un poids assez restreint. C'est d'un ridicule que le PS aura du mal à expliquer de manière cohérente et intelligente.
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Yves Lainé Le Vendredi 18 juillet 2014 13:46
Tribune du Monde le 18.7 Les nombreux débats d'hier ont eu au moins une vertu. D'une part, je n'ai jamais entendu la défense de la raison pour laquelle, officiellement, la réforme fut lancée - à savoir l'économie budgétaire - D'autre part, comme il faut bien trouver autre chose, on met maintenant en avant, la cohérence économique ou historique, l'identité, voire l'attachement au niveau régional. (j'aurais aimé qu'on ajoute les comportements différenciés). Cet attachement est - bien sûr - un lien, lorsqu'il est invoqué pour aider ou pour faire des sacrifices au nom d'une entité qu'on aime, ce qui est le cas chez nous en Bretagne. Inversement, l'ATTACHEMENT INTERDIT, comme c'est le cas chez nous en Loire-Atlantique, pourrait se transformer en DÉTACHEMENT DE LA RÉPUBLIQUE, pour peu que, dans les mois qui viennent , surgissent aussi des "exemples" en Catalogne ou en Ecosse. Est-ce cela que veut le gouvernement ou préférera-t-il une réconciliation ? Je suis prêt à parier qu'à défaut d'ouverture de ce côté, la manifestation prévue en septembre peut gravir une nouvelle - et importante - marche vers la radicalisation. Est-ce souhaitable ?
Lu dans le Télégramme du 17 juillet 2014 : Dans l'Hémicycle, on ne devrait pas beaucoup entendre les socialistes bretons. Très peu ou pas d'amendements prévus au programme. La maire de Rennes, Nathalie Appéré, qu'une fusion avec les Pays de la Loire séduisait, est rentrée dans le rang. « Les conditions de la fusion, explique-t-elle, n'étaient pas réunies. J'en prends acte. Mais ce sera peut-être de longues fiançailles ! » Que peut signifier ce mutisme des députés bretons ? Que trament les socialistes compte tenu de la déclaration de la maire de Rennes qui parle de « longues fiançailles » ? Je crains une évolution sournoise et lente vers la fusion Bretagne - Pays de la Loire. Il faudra absolument l'empêcher après les prochaines élections régionales. Aussi j'appelle de mes v½ux une union , aux prochaines élections , de tous les partis bretons non inféodés aux partis parisiens (Troadec , UDB , Parti Breton , ...) Il faut absolument éviter que les socialistes obtiennent une majorité absolue. C'est à mon avis le seul moyen d'être sûr que , les élections passées , ils ne retourneront pas leur veste.
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I. Gattei Le Vendredi 18 juillet 2014 15:13
Cette carte, en grande partie, ne respecte ni l'Histoire ni les cultures ni certaines réalités économiques et sociales. C'est consternant.
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Alwenn Le Vendredi 18 juillet 2014 15:36
Une question, comme ça : Où étaient les députés bretons ???
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Naon-e-dad Le Vendredi 18 juillet 2014 16:16
Pour ce qui concerne la façade océanique, il reste juste deux départements qui ne sont pas en place. Il s'agit de: . La Loire-Atlantique, qui appartient à l'ensemble breton . La Vendée, qui appartient à l'ensemble Poitou-Charentes Encore un petit effort, Messieurs les anciens professeurs de lycée. Vous aviez opté pour l'Allemand ou pour la Philosophie, avec plus ou moins de réussite... Il vous reste à regarder la Géographie. Cela devrait ne pas être trop difficile! Ha ken diaes ha se eo?
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philippe Metchnikoff Le Vendredi 18 juillet 2014 17:26
Les députés socialistes bretons sont d'abord socialistes avant d'etre bretons.Ils devraient faire très attention aux dégats électoraux prévisibles en Bretagne.Il y a pourtant une avancée:la Bretagne n'est plus enfermée par une région mastodonte telle qu'était Poitou-Charente-Centre-Limousin,ce qui laisse la place à une évolution possible à condition que le droit d'option soit accordé aux départements.De toute façon la réunification de la Bretagne est inéluctable.Les populations en ont envie.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 18 juillet 2014 19:04
Pas mal celle là !!!la fille Delors contrairement aux élus socialistes bretons dont le dénominateur commun est de dire amen au gouvernement Alors que en temps que bretons qui se respectent ,ils devraient être à la pointe de la rébellion ,d'autant qu'ils se sont servis de la vague bretonne des années 70 ,pour conquérir avec succès l'électorat breton aidé par leurs supplétifs de l'emsav de l'époque spécialistes dela surenchère idéologique et pas que l'udb Ce refrain reflétait l'ambiance ,et il ne faisait pas bon de se mettre en travers . Il n'y aura pas de printemps en Bretagne ni ailleurs tant que les socialistes ne seront pas au pouvoir Voilà ou mène l'opportunisme à tout prix hier les communistes et socialistes ,ensuite les breizhou écolos des années 1990 2000 et demain on recommence avec les ultra libéraux ???
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SPERED DIEUB Le Vendredi 18 juillet 2014 19:14
Koadour vous parlez de Troadec ,justement j'y pensais à l'instant ,car ou est t-il passé ??? taiseux qu'il se fait depuis un moment alors que la Bretagne est en danger ,bon mais il a aussi le droit de se reposer vu qu'il a été sous pression permanente pendant six mois .Seulement il nous manque
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Jack Le Guen Le Vendredi 18 juillet 2014 20:05
On peut suivre les débats sur le droit d'option des départements sur La Bretagne est défendue par seulement 4 députés, Marc le Fur, Paul Molac, François De Rugy et Thierry Benoit. Les député socialistes sont absents sauf le rapporteur Da Silva et le député de Quimper Jean-Jacques Urvoas et, un comble, le Ministre de l'intérieur qui par présence (il doit coucher à l'assemblée au lieu d'exercer son travail de ministre) anti-démocratique, intimide l'assemblée . (elle vote contre tous les amendements en faveur de l'assouplissement du droit d'option) Le destin de la nation bretonne est entre les mains d'une trentaine de députés sur 577 dont juste une poignée de députés bretons.
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Alan PRYTGWENN Le Vendredi 18 juillet 2014 20:11
Rien de surprenant ! que je sache, la République jacobine n'a pas été abolie et sa constitution est toujours en place ! Les bretons qui espéraient la réunification de notre territoire historique sont de grands naïfs ! La naïveté est d'ailleurs un travers breton. La notion française de peuple ou de nation est une abstraction juridique. Elle n'est pas liée à une culture ou à une appartenance charnelle. Etre français, c'est être titulaire d'une carte Nationale d'identité et profiter du système. Vous n'êtes pas tributaire d'un héritage séculaire. Dans l'esprit d'un jacobin, le monde a commencé en 1792, date de la proclamation de la République qui a apporté la lumière à la planète, et on oublie bien entendu les génocides et les massacres commis par ce régime. On accepte la différence mais pour les autres, pas pour les peuples indigènes de l'hexagone. Alors, les bretons, les flamands, les basques ou les alsaciens !...Les corses, on s'en méfie...ils ont mauvais caractère et peuvent devenir méchants ! on essaie de les ménager. A cela s'ajoute que les élites (soi-disant) de la République n'ont plus aucun lien réel avec le peuple. Ce sont majoritairement de hauts fonctionnaires qui forment avec les journalistes chargés de les encenser une caste de privilégiés dont les valeurs sont à des années lumière des préoccupations populaires. Il suffit d'écouter à la télé les débats consacrés à la réforme régionale. La revendication de la spécificité bretonne ne leur paraît même pas moyenâgeuse mais préhistorique ! Elle relève de la féodalité et des âges sombres de RAHAN. Et puis, il y a toujours cette peur profonde et ancienne que les "chouans" veuillent quitter cet hexagone parfait qui a, comme chacun sait, le meilleur modèle social et économique de la planète. Il faudra une sacrée pression pour remettre tout cela en cause. Ne comptons pas sur les élus bretons, ils sont partie prenante du système. Enfin, pour achever mon long discours, Est-ce que la majorité des bretons se sont concernée par la survie de leur nationalité ?
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Keritry Le Vendredi 18 juillet 2014 20:12
Boum !
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Péri Loussouarn Le Vendredi 18 juillet 2014 20:57
Da feiz hon tadoù kozh, ni paotred Breizh-Izel, ni zalc'ho mat atav 'Vit feiz hon tadoù kozh, hag en-dro d'he banniel, ni holl en em stardo Feiz karet hon tadoù, morse ni n'ho nac'ho, kentoc'h ni a varvo Kentoc'h ni a varvo, kentoc'h ni a varvo
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Louis Le Bars Le Vendredi 18 juillet 2014 21:51
Le droit d'option, tout cela c'est du baratin. Le gouvernement pourrait très bien répartir les Pays-de-la-Loire entre la Bretagne (Bretagne-Atlantique par exemple avec la Vendée (le rattachement direct à l'immense Aquitaine est peu jouable pour nous)) et l'Est des Pays-de-la-Loire (53-72-49) avec les départements de l'ac tuelle région Centre (Région Val-de-Loire). Ce serait même un peu le bon sens d'un point de vue cartésien tant sur le plan de leur objectif initial(réduction du nombre de région), que de la carte, que de la situation et désidératas de chacun. Cela ferait crier qui ?? Personne ! Monsieur Auxiette qui soi-disant se retire du Conseil régional ? Monsieur Piron qui verrait sa ville de Saumur devenir un peu plus attractive au centre de la nouvelle région val-de-loire ?? Les vendéens qui resteraient avec Nantes avec possibilité de prendre le large si ils le veulent ? Les manceaux dont le maire fait l'éloge de la Touraine ? A la limite le seul cas de figure où leur droit d'option serait applicable, c'est dans le cas que j'évoque avec la Vendée (les bretons feraient pas obstruction à mon avis et il peu y avoir décalage politique entre Vendée et Bretagne) avec le libre-choix pour les vendéens...
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Donbzh Le Samedi 19 juillet 2014 04:29
Le droit d'option n'existera pas car ils le rendront tellement irréalisable L'obligation d'obtenir les 3/5 des voix du conseil régional duquel partirait un département le rend irréaliste avant même d'exister . Ils le mettront en avant comme une concession en se gardant bien de préciser que tout est par avance bloqué. Une chose me choque , c'est l'association des mots socialistes et bretons ! Sauf a considéré qu'il suffit de se dire breton pendant 3 mois avant chaque élection et l'oublier aussitôt après pour gagner un droit sur l'avenir de la BRETAGNE. N'oublions pas Kermitterand et ses promesses de signer la charte des langues minoritaires.... Décidément et définitivement socialiste et breton ne rime pas ou alors à rien... BEVET BREIZH
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Naon-e-dad Le Samedi 19 juillet 2014 10:48
@Yves Lainé Comme vous je considère que nous rentrons dans une période dangereuse et imprévisible, y compris pour le régime institutionnel en place depuis 1958. Mais je pense aussi que la démocratie est en marche et finira par triompher! La Réunification de la Bretagne fait partie du retour de la démocratie en France (de quelque bord politique que l'on se situe, et y compris si l'on préfère ne pas se situer). @SPERED DIEUB Christian Troadec intègre à la fois la fibre bretonne et la fibre politique, ce qui le rend très précieux comme homme politique. Mais la Bretagne a cruellement besoin de l'émergence de parti (un seul suffirait sans doute, puisque nous sommes dans une problématique et une sensibilités transversales) spécifique suffisamment puissant pour peser dans la balance à chaque élection. En fait, être capable de faire durablement ce qu'a fait le CELIB (dans les 60's) pendant un période malheureusement trop courte. Un tel parti (il suffit de peser 10% ou 15% de l'électorat régional, un objectif qui paraît à portée à MT) serait, bien entendu, considéré comme négligeable du point de vue des politiciens "hexagonaux", mais il serait capital pour les décisions politiques qui impactent la Bretagne. Voilà comment j'analyse la situation. Setu penaos e ziellfennan an traoù.
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Reun Allain Le Samedi 19 juillet 2014 11:13
Comment nommer les nouvelles super régions ? On n'est pas payés cher pas pour ce travail mais comme on est sympa et qu'on aime bien rendre service on veut bien aider à faire avancer le dossier. En d'autre temps, il y en a qui avaient inventé un nouveau nom de région pour Provence-Alpes-Côte d'Azur. A vouloir bien faire en mentionnant la célèbre Côte d'Azur qui est en fait est redondant avec les Alpes (*) on a aboutit au raccourci au nom poétique qui évoque si bien le chant des cigales : « La Région PACA » . Les amusements vont bientôt commencer avec la super région « Aquitaine-Poitou-Limousin », ce sera probablement l'appellation provisoire mais au bout d'un certain temps on nous dit qu'il faudra trouver quelque chose de nouveau et pour loger tout ce monde, il faudra bien une aide personnalisée au logement. Celle région pourrait s'appeler APL. C'est facile à retenir donc à mettre en application sans tarder. Autre amusement avec : Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes : Si on privilégie l'Alsace en tête et qu'on ferme par les Ardennes nous aurons la région d'ALCA mais si les Champenois exigent d'être en tête parce que le champagne est une boisson connue du monde entier nous ne pourrions avoir que la région CALA. Il suffira d'éviter de caler au démarrage.
Avec l'Auvergne-Rhône-Alpes on aura l'ARA, c'est pas si mal, aucun autre choix possible et en plus ça se prononce pareil dans l'autre sens. C'est à croire que les autorités qui ont présidé aux cérémonies ont choisi ce mariage uniquement pour que cette nouvelle région évoque la célèbre chanson de LARA qui fut le thème musical du film Le Docteur Jivago. Venons un peu plus à l'ouest. Vous avez remarqué qu'il existe de ce côté trois régions estropiées dans le même alignement géographique: La « Bretagne », Les « Pays de Loire », Le « Centre ». Elles sont toutes entre guillemets car aucune n'est ce qu'elle prétend être. Le seul moyen de mettre de l'harmonie dans ce secteur sera de passer de trois régions à deux, de toutes façons dans une équipe à trois il y a toujours un de trop. Pour ça il faut donner de l' « envie » comme aurait dit Jean Marc de Nantes. Ce fameux « Centre » qui n'est pas au centre de l'aveu même de son président peut devenir la Val de Loire mais mieux encore une « Vallée des Rois ». Cela a quand même une autre allure que PACA, APL, CALA, ARA et autres PDL dans lesquels Maine et L'Anjou ont été confinés si longtemps dans les oubliettes des Pays de Loire . Ils suffit que Maine et Anjou veulent bien se joindre avec le « Centre » pour se donner une région au label de Vallée royale, ils peuvent laisser au Bretons la Loire Atlantique qui finalement n'est qu'une basse vallée ducale. C'est vrai que des Ducs c'est moins prestigieux que des Rois mais les Bretons sont des gens plutôt humbles et travailleurs, ils s'en contenteront pour cette fois.
(*) Phénomène météorologique bien connu des observateurs des média. Quand il fait beau en PACA, il fait beau sur la Côte d'Azur mais quand il pleut (pas sur les cons) mais sur la Côte d'Azur c'est sur le sud des Alpes qu'il fait mauvais.
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Iffig Cochevelou Le Samedi 19 juillet 2014 11:19
Notre véritable allié est ce Centre, reconnu par personne encore moins par ses habitants . Les députés de cette "région " que j'ai pu entendre ne veulent plus en entendre parler : ils veulent un Val de Loire avec les PDL et sans la Loire Atlantique qui doit rejoindre la Bretagne Il faut répéter a Hollande que c'est bien la seule chose positive que nous ayons entendu ! et qui a le mérite de réduire encore la carte d'ue région : 12 au lieu de 13, ce serait mieux encore ! Mais il faut faire plaisir a Ayrault et a Auxiette et la grande partie du PS de Bretagne dans leur croisade pour détruire notre pays
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Le guérandais Le Samedi 19 juillet 2014 11:38
Je ne crois pas au droit d'option car ils feront en sorte qu'aucun département ne puisse l'utiliser. La loi n'est pas encore votée (sénat et assemblée à la rentrée). Les élus qui ne se sont pas battus pour la réunification doivent tous être battus lors des prochaines élections. Il faut que ces élus le sachent dès à présent.Enfin,lors de la prochaine grande manifestation en septembre, il faut que nous soyons très nombreux et que les slogans soient aussi très hostiles au PS et aux élus bretons qui ne se battent pas pour la réunification. Lors des régionales, il faut que le PS soit largement battu, il faut le leur faire savoir dès maintenant.
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Ar Vran Le Samedi 19 juillet 2014 12:33
@spered dieub Pour info, Troadec est toujous vivant et a même donné une interview à France-Info! À écouter, il n a pas varié d' un iota et continue le combat même s'il a d'autres priorités en ce moment À mon avis la rentrée sera chaude en Bretagne et l'année 2015 clef pour l'avenir de la Bretagne
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Marcel Texier Le Samedi 19 juillet 2014 18:51
@ Yves Lainé Yves, tu parles d'"ouverture" de la part de l'Etat, faute de quoi une radicalisation paraît inévitable. Sachant que la "créativité politique" des gouvernants français est réduite à néant par l'idéologie qui, depuis 1789, sous-tend toute la vie politique française, je suis prêt à parier moi aussi qu'il faut s'attendre, de leur part, à la politique du pire. Quand on connaît, comme toi et moi, les conditions dans lesquelles la Norvège s'est détachée de la Suède et quand on constate, aujourd'hui, la qualité de leurs relations, on se dit que, décidément, ces Scandinaves pragmatiques sont finalement bien plus intelligents que les Français. Mais, nous, nous pourrions nous inspirer de leur exemple pour imposer, en mobilisant l'opinion internationale (c'est plus facile à dire qu'à faire, je le reconnais), une solution moins bête que celle qui a prévalu en Algérie.
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S. Rio Le Samedi 19 juillet 2014 19:05
Il n'y aura pas de réunification, malheureusement... Cette option ne fût jamais sur la table pour le gouvernement. Ils ne veulent pas de regions à identités, ce n'était donc pas pour en renforcer une existante. Néanmoins la Bretagne est sauvée et contrairement à l'Alsace nous avons échappé à la fusion. C'est assez remarquable pour s'en rejouir, cette bataille de la survie de notre région, nous l'avons gagnée et c'est bien là l'essentiel!
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thierry kla Le Samedi 19 juillet 2014 19:50
Il y a matière à travailler sur cette question de réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne. D'abord manifester en septembre à Nantes et combattre le PS en même temps. Nommer les députés qui sont hostile à cette idée et bien faire comprendre aux électeurs qu'il est inutile de croire en eux. Ensuite, je pense que des organisations pourraient organiser un congrès des maires des 5 départements bretons afin de discuter de cette question et trouver une solution pour motiver les citoyens bretons sur la situation du moment. Demander le soutien de la Ligue Celtique et utiliser le réseau des Bretons du monde afin que cette affaire devienne un soutien massif international. Enfin, il faut aussi tracter dans les autres départements de la région des Pays de la Loire afin de proposer aux gens une alternative au devenir de leurs départements. Ne nous laissons pas faire ou insulter et n'ayons pas honte de l'histoire de notre pays la Bretagne.
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Reun Allain Le Dimanche 20 juillet 2014 11:20
@ thierry kla. Les réseaux des Bretons établis dans le monde sont tout à fait acquis, c'est le cas de « Bretons du Monde-OBE » et il arrive que certains de nos membres reçoivent des remontrances des ambassades française lorsque des prises de position font apparaître trop visiblement que les « Droits de l'Homme en France » sont plus des concepts d'exportation que des produits à usage domestique. Ce qui est vrai pour BdM-OBE doit l'être sur d'autre réseaux même plus volatiles comme sur facebook car beaucoup se découvrent plus Bretons en situation d'expatriés alors qu'en Bretagne ils seraient restés « Français sans problèmes » comme aurait dit Morvan Lebesque. Quant à la solidarité des Pays dits celtiques et des autres nations en devenir d'indépendance à court ou moyen terme (Ecosse, Catalogne, Euskadi etc), ne nourrissons pas trop d'illusions quant à leur attitude vis-à-vis des Bretons (*). Nous somme dans une guerre médiatique. Les Bretons résidant en Bretagne comme les expatriés ne doivent compter que sur eux-mêmes pour médiatiser les événements et les situations. Les résidants organisant l'événement et créant des vidéos et reportages avec l'angle de prise de vue comme le font les pros de la communication, les expatriés rediffusant dans les pays d'accueil dans la langue du pays et plus généralement en anglais. Les images des manifestations des Bonnets rouges furent du point de vue médiatique une vraie réussite mais il y encore à travailler sur la méthode pour avoir l'effet spectaculaire sans les dégâts collatéraux judiciaires et corporels. (*) Tout récemment en vacances à l'île Tudy (29), le député Rob Gibson au Parlement écossais et membre du Scottish National Party (SNP), répondait à la question du Télégramme à propos du référendum sur l'indépendance : « Si le « oui » l'emporte, cela va donner des idées à de nombreuses nations : la Catalogne, la Flandre... Pour la Bretagne, je ne pense pas que cela soit possible », ajoute-il en souriant. On se souviendra de la polémique au FIL de Lorient lorsque des Gallois affichaient dans leur stand une Bretagne tronquée, ils ne semblaient pas reconnaître que c'était une erreur diplomatique vis-à-vis de la nation accueillante. Beaucoup de militants bretons ont aussi cru que la solidarité qu'ils affichaient à l'égard des Basques allait être « payés » par une simple parole de reconnaissance en retour.
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Louis Le Bars Le Dimanche 20 juillet 2014 12:02
J'ai lu qu'il y avait des amendements déposés pour permettre à une ville qui n'était pas chef lieu de région de pouvoir le devenir dans la nouvelle carte(maire de Dole il me semble qui espère devenir capitale de Bourgogne-Franche-Comté (2,7 millions d"habitants) il y a des optimistes !!). J'en déduis donc que le choix des capitales régionales pour les nouvelles régions ne se ferait qu'entre capitales actuelles si ce type d'amendement continue d'être rejeté . Un point important concernant l'hypothèse d'une fusion Centre-Pays-de-la-Loire puisque cela ne pourrait se jouer qu'entre Orléans et Nantes.
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Conan de Meriadec Le Dimanche 20 juillet 2014 12:36
Si les politiciens veulent relancer les actions de l'Armée Révolutionnaire Bretonne, avec comme cible de faire sauter l'ENA et de liquider tous les anciens de cette école de merde, ils prennent les bonnes décisions
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Péri Loussouarn Le Dimanche 20 juillet 2014 12:52
Anecdote… ou comment – à sa grande surprise – se découvrir jacobine ! Il y a quelques mois, je me trouve en pleine discussion avec un ami anglais, Dan. Nous évoquons la réforme des régions en France. A un moment donné de la conversation, je pense titiller mon ami en lui posant la question suivante : « Dan, quelle sera la réaction des anglais en cas de vote positif au référendum écossais de septembre prochain ? » Réponse : « Peri, le choix écossais, on s'en fout ! » Fermer le ban !!! Cette –courte- réponse m'a gênée plus qu'embarrassé mon interlocuteur. Chez nos amis britanniques, cela se passe comme ça : « Les écossais veulent leur indépendance, et bien votons, une fois le vote acté, passons à autre chose… Les britanniques veulent sortir de l'UE, et bien votons, une fois le vote acté, passons à autre chose, etc etc… » Bref, un exemple de démocratie. Je me suis rendue compte – de plus - que j'avais au fond de moi des relans jacobins puisque je pensais –pire : j'espérais - deviner chez Dan la réaction qui fût certaine chez un français du style « La Bretagne (l'Ecosse) fait partie de la nation France (UK). » L'arroseuse arrosée… Différence de culture, de démocratie, en découvrant que j'avais dans mes gênes des morceaux de jacobinisme, je me suis rendu compte que le chemin à parcourir dans les têtes bretonnes est encore long…
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Alwenn Le Lundi 21 juillet 2014 00:55
Moi je conseillerais aux militants bretons d'avoir un dossier solide sur l' "action" de la france en Bretagne, qui est un génocide culturel, et quand ils sont bien sûr de leur sujet et de le bien maîtriser (il ne semble même pas y avoir un ouvrage sur le sujet, ce qui est un comble ! Que font les intellectuels bretons ?), d'en parler par exemple sur les blogs des élus socialistes. Vous risquez d'être censurés (je l'ai été systématiquement) mais vous aurez au moins été lu par l'élu et peut-être par quelques autres. Et ça leur mettra une certaine pression. Le problème c'est qu'il n'y a aucun "outil" intellectuel de disponible, ce qui montre une lacune immense dans le mouvement breton, qui ne sait pas construire des outils intellectuels. J'y travaille mais il faudrait que tout le monde le fasse un peu, et que sorte des outils (livres, ...) de référence pour nous aider. Ce n'est pas l'université française qui va le faire, même celle située en Bretagne ! Enfin si, il y a un livre, celui d'Urvoas et Jung ! Que personne ne semble connaître. Offrez le à votre député préféré (il est gratuit sur internet !) "il arrive que certains de nos membres reçoivent des remontrances des ambassades française lorsque des prises de position font apparaître trop visiblement que les « Droits de l'Homme en France » sont plus des concepts d'exportation que des produits à usage domestique." Deuxième lacune : par manque d'outil intellectuel et de théorisation, nous n'avons aucune visibilité internationale. Or c'est en explicant au monde le génocide culturel entrepris par l'Etat français que nous pourront changer les choses. Et en l'expliquant aux Bretons eux-mêmes, qui vont en refuser l'idée au début.
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Jean Albert Le Lundi 21 juillet 2014 15:45
@Alwenn : votre commentaire est très intéressant. La liste des questions à vous (se) poser est longue, longue ...commencez par : qu'est ce qu'un intellectuel, qu'est ce que la culture, culture a-t-il le même sens dans "culture" et "culture bretonne" ? suggestion : se limiter au monde occidental. Courage à vous.
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Alwenn Le Lundi 21 juillet 2014 17:55
@ Jean Albert Je suppose que vous plaisantez. Il suffit de voire ce que la france à chercher à détruire en Bretagne : - le breton (langue) - la conscience historique (occultation de l'histoire et son remplacement par l'histoire des vainqueurs) - les institutions : à la révolution, le parlement. - l'interdiction des prénoms bretons, - la disparition de la Bretagne elle-même, remplacé par 5 départements. Bref, tout ce qui est lié à l'identité bretonne est nié ou fait l'objet d'une interdiction, à l'école comme dans les médias. Et le fait de défendre l'identité bretonne est marqué taxé de fascisme (Cf. françoise Morvan) Pourquoi personne n'a encore écrit un livre sur les dérives de l'identité ... française ? Peut-être parce que ce n'est pas un livre mais une collection encyclopédique u'il faudrait ! Actuellement, l'universalisme français qui nous tue reste perçu positivement par les français (au moins les élites) A l'inverse, le fait de défendre sa culture et son identité est taxé de dérive ethniste. C'est ça qu'il faut inverser.