L'Alliance libre européenne (ALE), le parti politique européen qui rassemble des dizaines de groupes séparatistes ou autonomistes en Europe, a demandé à l'Union européenne de se préparer à une nouvelle vague de nouveau États membres, qui ne viendraient pas de l'extérieur mais de l'intérieur. Pour l'Alliance, ces cas peuvent être la Flandre, l'Écosse, le pays de Galles, la Catalogne, le Pays basque et la Galice.
Le député de la Nouvelle Alliance Flamande (Nieuw-Vlaamse Alliantie, N-VA), Broepels Frieda, s'est exprimé plus clairement : il existe aujourd'hui un "nationalisme démocratique pro-européen dans les diverses nations sans État". Dans le cadre de cette évolution, l'Union européenne devraient se préparer à son élargissement éventuel de l'intérieur. Pour le président du groupe parlementaire de l'ALE, la Galloise Jill Evans (Plaid Cymru), "l'indépendance va nous permettre de jouer pleinement notre rôle en Europe".
Les Eurodéputés de l'ALE ont fait ces déclarations mercredi dernier au Parlement, lors d'une conférence sur l'Europe et le XXIe siècle. Joan Puigcercos, président de l'ERC, prédit que l'UE ne reconnaîtra de nouveaux États que "si un référendum est organisé démocratiquement sur l'indépendance."
La conférence fait suite aux scénarios que l'ALE et la Fondation Maurits Coppieters suite à une étude réalisée sur la possibilité juridique des Nations sans État d'acquérir l'indépendance et l'accès à l'UE automatiquement. En juin dernier, une équipe de professeurs de droit a présenté à Barcelone, une étude selon laquelle l'expansion interne de l'UE est juridiquement possible.
(Source : MónDivers)