L'État vient donc de faire l'annonce du choix du futur gestionnaire des aéroports de Nantes-Atlantique et de Saint-Nazaire. Ce concessionnaire devra peut-être aussi construire et gérer un aéroport HQE (sic !) à Notre-Dame-des-Landes.
Ce choix précipité (bien que déjà retardé !), qui plus est au plein cœur de l'été, n'est pas consécutif à l'urgence de démarrer les travaux, mais à l'échéance de la concession de la C.C.I. pour l'aéroport Nantes-Atlantique à la fin de l'année.
L'ACIPA - opposée au projet depuis 10 ans cette année - prend acte de ce non-événement. Il devrait permettre enfin de lever le secret qui pèse lourdement sur le cahier des charges, puisque les communes impactées n'y ont pas eu accès. Qu'y a-t-il à cacher ? Pas d'accès non plus aux résultats des sondages de terrain réalisés il y a quelques mois. Sont-ils si mauvais ?
L'ACIPA constate avec consternation que M. Borloo, ministre de l'Environnement, n'a pas estimé nécessaire, malgré des demandes réitérées, de venir sur le terrain avant de décider rayer de la carte une zone de biodiversité exceptionnelle et par cette décision, a anéanti définitivement toute la crédibilité de son prétendu combat pour la défense de l'environnement.
Plus que jamais convaincue du bien fondé de son combat, du gaspillage financier et du désastre environnemental qu'elle dénonce, l'ACIPA continuera à s'opposer à ce projet inutile, néfaste, résolument archaïque et si représentatif des renoncements à LA bonne politique de gestion de la part des grands élus locaux de Nantes Métropole, Département et Région.
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