Fragile et forte, au piano comme à la guitare, elle chante le désespoir et l'humour avec ses musiciens.
Le Mirror à Rennes, 18h00. La salle est pleine, deux violonistes et une violoncelliste en robe de mariées, un contrebassiste en superman et un batteur décalé, elle s'avance dans sa salopette et son chignon de petite fille insolente et joueuse. Elle harangue le public, se joue de lui, lui envoie des "tchips"...
C'est ainsi qu'elle se présente sur son site : «L'essence Pelgagien se puise devant le fleuve St-Laurent. C'est à Rivière-Ouelle qu'est basé le laboratoire de création où un piano sans brassière, accoté à une fenêtre qui offre un regard plongeant jusque dans le creux de la petite baie où les histoires s'inventent. Inspirées par l'art visuel (Botero, Dali, Magritte, Marc Séguin), la littérature et le théâtre (Vian, Ionesco, Réjean Ducharme), le cinéma (André Forcier, Jean-Claude Lauzon, Pierre Perrault, Wes Anderson) et la musique (Chopin, Brel, King Crimson, Gentle Giant etc.), je m'efforce à faire de mes chansons un paysage pour les aveugles. Je veux que la musique et les mots se confondent. Que l'un n'existe pas sans l'autre. Le «Câline de Bine band» est la complémentarité de Klô Pelgag lorsqu'elle n'est plus seule. En collaboration avec Mathieu Pelgag qui aide à faire ressortir la beauté des accords avec sa grâce matinée de sons riches et raffinés. Ça donne une chanson orchestrale déjantée et poétique. »
Après de nombreux prix dans toute la francophonie, elle collectionne les tournées, les clips originaux, les coiffures et les costumes de toutes sortes, Klô Pelgag s'amuse...