Jean-Michel Le Boulanger, ancien Vice-président du Conseil Régional (210-2021), Président du Festival Étonnants Voyageurs, et membre du Conseil d’Administration de Produit en Bretagne.
- Chronique -
Jean-Michel Le Boulanger plaide pour un engagement renforcé en faveur de la culture bretonne
Lors de l’Assemblée Générale de Produit en Bretagne, Jean-Michel Le Boulanger a prononcé une intervention passionnée et passionnante axée sur l’importance de la culture bretonne dans la dynamique économique et identitaire du territoire.
Par chatGPT pour ABP le 20/02/25 0:16
L'atout du dynamisme culturel breton :
Réalisation : Produit en Bretagne - Label Productions (366 vues)
Saint-Brieuc, 7 février 2025 – Lors de l’Assemblée Générale de Produit en Bretagne, Jean-Michel Le Boulanger a prononcé une intervention remarquée axée sur l’importance de la culture bretonne dans la dynamique économique et identitaire du territoire. L'ancien vice-président du Conseil régional a captivé l’auditoire en rappelant la singularité culturelle de la Bretagne, qui constitue selon lui un levier essentiel pour l’avenir.
Bretagne : un territoire singulier et attractif
Jean-Michel Le Boulanger a ouvert son discours en soulignant la force d’attractivité de la Bretagne. Selon lui :
...
"La Bretagne est une terre qui attire, parce qu’elle a une âme. Ce sentiment d’appartenance est notre plus grande richesse dans un monde qui tend vers l’uniformité."
Ce lien entre enracinement local et ouverture au monde serait l'une des raisons du succès des produits labellisés "Produit en Bretagne", qui trouvent aisément leur place sur les marchés, en France comme en Europe.
Cinq piliers pour comprendre la vitalité culturelle bretonne
L’intervenant a développé cinq points clés illustrant la richesse culturelle bretonne :
1️⃣ Tradition et modernité : La Bretagne sait marier héritage culturel et innovation artistique. En citant des figures comme Alan Stivell et Dan Ar Braz, Jean-Michel Le Boulanger a rappelé que la musique bretonne, tout comme la danse, se renouvellent constamment, échappant ainsi à la folklorisation.
2️⃣ Une culture fondée sur le partage et la solidarité : Il a mis en lumière la "bénévole attitude" bretonne, soulignant l’importance du temps, de l’énergie et de l’argent que les Bretons consacrent à des projets collectifs. Cette implication témoigne selon lui de l'humanisme breton.
3️⃣ Une présence culturelle sur tout le territoire : Contrairement à d'autres régions où la culture se concentre dans les métropoles, "il n’y a pas de zones blanches en Bretagne", a-t-il affirmé. Des festivals et centres culturels prospèrent dans des communes de taille modeste, comme Mellionnec, Malguénac ou Langonnet, démontrant un maillage culturel unique en Europe.
4️⃣ Un moteur économique puissant : Avec près de 43 000 professionnels sur l’ensemble des cinq départements bretons et 175 000 bénévoles actifs, la culture bretonne représente une force économique majeure. En France, la culture représente 3,2 % du PIB, soit sept fois plus que l’industrie automobile – un chiffre qui en dit long sur son impact.
5️⃣ La culture, socle de la démocratie : Enfin, Jean-Michel Le Boulanger a rappelé la dimension démocratique de la culture.
"Une société sans culture est une société qui vacille. La liberté de création est le symbole des démocraties. Là où la culture se tait, la violence monte."
💡 Un appel à la mobilisation des acteurs économiques
Jean-Michel Le Boulanger a conclu en lançant un appel aux entreprises membres de Produit en Bretagne :
"Demain, le financement public de la culture sera moindre. Pour éviter que ces richesses culturelles ne fanent, il faut impérativement d’autres sources de financement. C’est une responsabilité collective."
Évoquant les défis financiers à venir pour les collectivités locales, il a invité les chefs d’entreprise présents à soutenir les acteurs culturels de leurs territoires respectifs. Pour lui, la culture bretonne doit continuer à rayonner à l’échelle européenne en 2030, 2035 et 2040, portée par un réseau de solidarité entre acteurs publics et privés.
🌟 Un discours porteur d’espoir pour l’avenir de la culture bretonne
Cette intervention passionnée a rappelé à tous l'importance d'une Bretagne culturelle forte, inclusive et innovante. À l’heure où la culture fait face à des enjeux budgétaires majeurs, Jean-Michel Le Boulanger propose un modèle breton où économie et culture avancent main dans la main, pour bâtir une région singulière, attractive et solidaire.
Voir aussi sur le même sujet : Jean-Michel Le Boulanger
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Ger ebet diwar-benn ar yezh? . Er poent kentañ eus ar brezegenn emañ ar brezhoneg, a-unan gant sonerezh ha dañs (pe koroll). Pa vez anv eus « un ene » evit Breizh, penaos e c'hellfer lâred-se hep menegiñ ar yezh (ne vern m’emañ niverus pe get ar re a ra ganti) ? . Bel exposé (selon le résumé ci-dessus). . Mais aucune mention de la langue bretonne ? . Celle-ci trouve pourtant sa place en plein cœur du premier point évoqué, avec la musique et la danse. Elle en est même (elle en a été) le véritable moteur. Comment peut-on parler de l’âme de la Bretagne (et de sa singularité) sans même évoquer la langue, ce véritable diamant. Et cela indépendamment du nombre de locuteurs (du débutant au confirmé). La langue reste un marqueur, et un trésor, que quiconque peut se réapproprier. En Bretagne, en France, en Europe...
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Rafig Naoned Le Jeudi 20 février 2025 12:46
Bon courage ! Nous sommes rentré dans l'ère du mépris des peuples. Le nouvel ordre mondial qui se décide à Washington, Moscou ou Pékin prévoit de mépriser les peuples "inférieurs" , les petites nations qui ont le malheur de posséder des matière premières convoités. La république française nous méprise depuis 2 siècles et il n'y aucune raison qu'elle se mettent à nous respecter maintenant que le travail est presque fini : - de moins en moins de locuteurs bretons : brezhoneg et gallo. Saignée mortelle. - de moins en moins de bretons : personnes conscientes et actives, militantes pour la Bretagne. - Plus de Bretagne viable : B4 + 44 séparé, pas de budget, de règlements locaux ... - Uniformisation des modes de vie, des médias contrôlés ... Et puis il falait agir lorsque l'on était au CR B4.
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Marie-Noelle RINQUIN Le Jeudi 20 février 2025 19:15
Mais si: à un moment dans son discours JM Le Boulanger mentionne les langues de Bretagne et aussi la toponymie bretonne, mais c'est vrai qu'il ne s'étend pas sur ce sujet autant que sur la danse et la musique.
Monsieur Boulanger, n'avez-vous pas peur que les cartes postales et les éternels clichés sur la Bretagne, tellement prisés du PS et d'autres, contribuent à faire disparaître le peuple breton et son existence en tant que nation ?
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KLT Le Vendredi 21 février 2025 10:55
Toute la spécificité bretonne (humaine bretonne), repose sur la langue...tout en découle. Le reste n'est dans 99 % des cas qu'un résidu issu en réalité de cette singularité linguistique.
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L A NEW Le Vendredi 21 février 2025 11:07
La nature humaine aidée par tous les fomenteurs de chaos de l'époque aiment mettent en relief les reflets brillants de la bouteille vide. C'est même devenu un sport de combat pour beaucoup, souvent inconsciemment et parfois avec quelques idées derrière la tête. Je retiens de ce discours de belles vérités qu'il conviendra de traduire en réalités palpables. Oui,nous Bretons, nous pouvons encore nous appuyer sur notre culture et nos valeurs pour soutenir notre pays dans le contexte actuel. Il est même devenu urgent de le mettre concrètement en oeuvre et c'est bien que cet organisme le dise haut et fort. Maintenant au travail !
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P. Borges Le Vendredi 21 février 2025 17:23
" Contrairement à d'autres régions où la culture se concentre dans les métropoles, "il n’y a pas de zones blanches en Bretagne", a-t-il affirmé. Des festivals et centres culturels prospèrent dans des communes de taille modeste, comme Mellionnec, Malguénac ou Langonnet, démontrant un maillage culturel unique en Europe." Ici ne sont cités que des communes des 3 départements occidentaux. Il y a bien une différence entre Basse-Bretagne, zone médiane gallèse (avec toponymie bretonne), zone romane. Pour ce qui est des danses, pratiques instrumentales, musicales, culturelles, dire qu'il s'agit d'une spécialité bretonne, c'est largement abusif. Tous les terroirs ont leurs groupes locaux, leur coiffes, leur groupes de musiciens locaux, leurs pratiques instrumentales etc Dans certains coins cela recule plus que dans d'autres, mais c'est souvent lié à la dynamique touristique qui n'est aucunement liée au terroir culturel au départ (de beaux paysages, de belles côtes etc). Exemple, en Vendée, aux Sables d'Olonne etc l'on voit régulièrement "les coiffes sablaises" exhibées, les fêtes de marins se multiplier. Les produits "made in Vendée" promus dans les rayons etc C'est également valable pour des zones plus lointaines.
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T. Gwilhmod Le Samedi 22 février 2025 15:09
le festival woke Gouel Broadel ar Brezhoneg n'est plus à Langoned M. Boulanger : ils en ont été chassés. A force de mépriser les locaux il ne faut pas s'en étonner. La langue est le vecteur clé de l'identité nationale bretonne. Pas un mot sur la foi chrétienne, élément o combien présent puisque notre nation est née chrétienne. Cet élément est remplacé par la mention d'un "humanisme" bien laïcard et ..franc maçon. Rien d'étonnant pour un gauchiste. pom pom pom...
Monsieur Borges Si la Bretagne bénéficiait des canaux dont bénéficient les chanteurs et musiciens français vous découvrirez la créativité, l'originalité, la puissance d'une culture ouverte sur le Monde et capable de saisir le profond de son âme pour offrir des créations qui dépassent de très loin les seules coiffes . Toute la Bretagne est concernée, de la Basse à la Haute Bretagne.Malheureusement seule le folklore dans le mauvais sens qu'on lui donne est concerné par les coups de projecteur d'une culture aux limites hélas bien définies par le jacobinisme.
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Jean-Louis Pressensé Le Mardi 25 février 2025 13:03
Vision très convenue de la culture. Donc, pour chatgpt, la langue bretonne n'est pas porteuse de culture, en tout cas pas assez pour qu'il retienne cet élément dans le gentil laïs de Le Boulanger ! Mais après tout, on a coutume, en Bretagne comme en France, de confondre culture et divertissement(s). Le défilé de filles en coiffes, la soirée en gallo façon Bodins, le kig ha farz associatif, le logo Produit en Bretagne, c'est sympa, mais ce n'est pas de la culture, au mieux c'est la célébration d'une archéocivilisation, au pire c'est du folklore. La culture, c'est de la création ancrée, ou enracinée. Autour de la langue bretonne. Autour du patrimoine breton. Autour de l'histoire bretonne. Il y a place pour les chanteurs et les musiciens, les écrivains, les artisans d'art, les sculpteurs & les peintres, les graveurs et les dessinateurs de B.D., les animateurs d'ateliers d'écriture, les éditeurs et bibliothécaires, les acteurs et les réalisateurs, les graphistes, etc. Mais qu'ils n'oublient pas leur lien à la langue et à la culture bretonne, sans quoi tout n'est que jeux et circonstances de l'eau !
" la musique bretonne, tout comme la danse, se renouvellent constamment, échappant ainsi à la folklorisation". Aya Nakaruma chantant en gallo, accompagné à l'ukulélé par Jean-Michel Apathie portant une plume d'autruche à l'arrière, devant la statue de hoche; Quel pied! Cette bretagne, monsieur le boulanger, ce n'est pas la mienne, ce n'est pas notre Bretagne. Je regarde la longue liste des morts sur le monument de Malansac: Gast! c'est pour ce monde que vous vous êtes faits trouer la peau... Un peu plus loin, sous une croix celtique, le caveau de ma Grand-mère, qui a vécu en costume Breton, est décédée en costume Breton, enterrée en costume Breton. FOLKLORE?