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L'Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh s'est réunie à Guéméné-sur-Scorff le 29 novembre (Mor-bihan).
À l'issue de cette journée de travail elle a pris position sur les points suivants :
— le devenir de l'Institut Culturel de Bretagne ;
— le travail le dimanche ;
— le projet d'éco-taxe sur les 4 voies bretonnes ;
— le discours de Nicolas Sarkozy devant l'assemblée des maires de France.
Sur le premier point, consciente que cette structure (ICB) a été affaiblie sous la présidence de Josselin de Rohan, elle suit avec attention les projets de restructuration la concernant. Sans faire de procès d'intention à l'actuelle présidence de la région, nous considérons que la priorité, pour préserver l'avenir de cette institution, consiste à garantir une indépendance complète de gestion et d'élaboration de projets pour l'ICB.
Sur le deuxième point, notre formation est hostile à une loi ouvrant la porte au travail le dimanche. Nous nous référons à la bonne tradition bretonne : “Labour zul, labour nul.”
Éco-taxe sur les 4 voies bretonnes. Nous nous insurgeons contre cette décision prise au niveau parisien. Quid d'une éco-taxe sur le réseau périphérique parisien et francilien ? Y aurait-il volonté de pénaliser la Bretagne ?
Discours du président Sarkozy devant l'assemblée des maires de France. L'AFB EKB note avec intérêt que le Président entend faire bouger les lignes sur deux aspects essentiels du fonctionnement de l'État en France.
Première interrogation sur l'empilement inutile et coûteux des multiples structures administratives en temps de crise.
Seconde interrogation sur la non pertinence de certaines limites régionales actuelles. Et de prendre en exemple le cas de l'Alsace, de la Normandie et de la Bretagne.
Pour ce qui concerne cette dernière, notre mouvement a élaboré un document sur les deux facettes du problème, citées plus haut. Il se présente sous la forme de "Dix propositions pour une nouvelle gouvernance bretonne." C'est ce document que nous adressons à la commission présidée par Monsieur Balladur et au secrétariat de l'Élysée.
Le Pésident, J-L Le Mée.