Suite à l'annonce du décès de Monseigneur Jacques Jullien, la Conseillère régionale Bernadette Malgorn, souhaite saluer la mémoire de ce prêtre, qui avant de prendre la tête de l'archevêché de Rennes, s'était illustré comme grand intellectuel sur les terres finistériennes et bien au-delà.
Né le 7 mai 1929, septième enfant d'une famille brestoise, Jacques Jullien est ordonné prêtre le 3 avril 1954. En 1957, il devient professeur de théologie morale au Grand Séminaire de Quimper, avant d'être nommé en 1968, curé-archiprêtre de la paroisse Saint-Louis de Brest qu'il érigera en lieu de réflexion sur les grands enjeux de société.
En 1978, il est appelé à Beauvais pour y être consacré évêque. Son retour en Bretagne eut lieu en 1984 lorsqu'il fut nommé archevêque coadjuteur du Cardinal Gouyon, à qui il succéda en 1985. Premier archevêque breton à Rennes, il se retira de ses fonctions le 1er septembre 1998 pour raison de santé, laissant le siège métropolitain à Mgr François Saint-Macary.
Il s'est éteint dans la nuit de dimanche à lundi, dans sa résidence de retraite, chez les Petites Soeurs des Pauvres.
« Monseigneur Jullien est une figure majeure de l'épiscopat français de la décennie 80. Au-delà de sa responsabilité pastorale, tout au long de sa vie, il poursuivit une réflexion intellectuelle sur l'évolution de notre société et a ainsi alimenté les débats nationaux sur les questions du nucléaire, de la sociologie de la famille ou encore de la morale », rappelle Madame Malgorn.