11 novembre : l’hommage interdit à Guingamp.
A Vannes , plus de 60 personnes, et à Guingamp, 30 personnes, en ce 11 novembre, anniversaire de la fin de la boucherie de 1914-1918, souhaitaient, à l'appel d'associations bretonnes, rendre hommage aux victimes.
Dans ces deux villes, la police française s'est opposée à cette hommage pacifique, en violation délibérée des libertés publiques.
A Vannes, les personnes rassemblées ont été bloquées par la police pendant trois quarts d'heure… L’hommage était bilingue . Un avocat flamand de la Ligue des Droits de l'Homme a pris la parole ; une autre cérémonie britto-flamande avait lieu simultanément à Dixmuide en Flandre. Des familles d'anciens combattants présentes ont remercié les organisateurs d'avoir fait un hommage en breton.
A Guingamp, c'est une centaine de C.R.S. qui montait bonne garde pour empêcher l'accès au monument aux morts. Un enfant a été délibérément bousculé par un policier en civil tandis qu'un adulte était frappé.
Si la police française avait brillé pas son héroïsme au cours de la Première Guerre Mondiale, cela se saurait. Pour ce qui est de son attitude pendant la Seconde Guerre Mondiale, tout le monde sait à quoi s'en tenir.
La Coordination Antirépressive de Bretagne dénonce la fascisation du pouvoir, fascisation dont la démonstration a été faite une nouvelle fois en ce 11 novembre .
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,
Le porte parole, Claude Le Duigou