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Madame Geneviève Raymond, vice-présidente du festival des Galettes du Monde, Sainte-Anne d'Auray
Madame Geneviève Raymond, vice-présidente du festival des Galettes du Monde, Sainte-Anne d'Auray
- Interview -
Galettes du Monde à Sainte-Anne d'Auray : interview de la vice-présidente du festival
Qui dit Bretagne dit galettes de blé-noir. Mais sait-on que la galette de blé ou de riz est l'aliment de base le plus répandu sur la planète ? Le Festival réuni depuis
Par Philippe-Guy Charrière pour ABP le 21/08/13 15:02

Qui dit Bretagne dit galettes de blé-noir. Mais sait-on que la galette de blé ou de riz est l'aliment de base le plus répandu sur la planète ?

Le Festival réuni depuis maintenant six ans des associations culturelles variées représentant de nombreuses traditions galetières et proposant au public de venir les déguster sur deux jours dans les pavillons représentant chacun un pays invité. Des danses traditionnelles, des concerts complètent cet ensemble. Nous avons rencontré Madame Geneviève Raynaud, vice-présidente du festival, qui a bien voulu accepter de répondre à quelques questions.

[ABP] Pouvez-vous vous présentez brièvement ?

[Geneviève Raynaud] Oui, bien sûr. Je m'appelle Geneviève Raynaud et suis vice-présidente de l'association du festival des Galettes du Monde à Sainte-Anne d'Auray.

Quelle est la raison de ce festival ?

Il existait jadis une Fête de l'Ane dans la commune. Elle a disparu. Un saintannois, Gilles Dubouays, avait connu du côté de Rennes une fête concernant les galettes, mais très différente de ce que nous faisons ici maintenant. L'idée était lancée ; c'est parti de là. Il fallait faire quelque chose pour animer la commune.

La galette est présente sur tous les continents. J'aime bien rappeler que la nem est, par exemple, quand on réfléchit bien, une galette de riz.

Un tel festival permet aussi de faire découvrir aux festivaliers de nombreuses cultures différentes de la notre.

Depuis combien de temps a-t-il lieu ?

Cela fait six ans cette année.

Combien de personnes sont concernées ?

Autour de 10000 personnes sont venues au festival l'an passé, sur deux jours.

En ce qui concerne les bénévoles, environ 300 personnes, de Sainte-Anne et des communes voisines, ce que je trouve très valorisant pour la commune. Les simples bénévoles et les associations reviennent en général tous les ans. Il y en a qui restent ainsi en lien avec leur culture d'origine. D'autres qui la font découvrir à leurs enfants éduqués en France, comme c'est le cas des Wallisiens. D'autres encore qui souhaitent aider leur village d'origine et récolter des fonds à l'occasion de ce festival.

Il y a deux ou trois ans, le Laos est venu pour la première fois. Ce weekend, c'est par exemple une association de quartier vannetaise du quartier de Kercado qui vient pour la première fois. Il s'agit de jeunes Français d'origine maghrébine.

Il y aura également l'association Collectes et Partages de Pluneret, une commune voisine, en lien avec l'association Daba et le Sénégal.

Cette année, c'est le Mali qui est mis à l'honneur.

Le Togo est représenté par une association de jeunes.

Chaque association a son stand et vend des choses pour récolter des fonds : galettes bien sûr, mais aussi artisanat. C'est aussi l'occasion de trouver d'autres bénévoles.

Ces associations viennent essentiellement du Morbihan : commune et communes voisines, mais aussi Auray, Vannes, Lorient. Mais pas exclusivement. La plus éloignée vient des environs d'Angers et concerne l'Ethiopie.

Comment se déroule le festival?

Cela se passe sur deux jours. En fait, ça commence le samedi, avec à peu près 80% des associations. De 16h00 à 18h00 ont lieu les initiations : comment faire des galettes, danses bretonnes et d'ailleurs, fabrication de bijoux, jouer du djembé... Après, c'est un Apéro Breizh, avec de la musique. Des artistes professionnels interviennent. Les Frères Morvan viennent depuis qu'il y a de la musique le soir, c'est-à-dire depuis trois ans. Trois groupes viennent après, jusqu'à 23h00 : San'jyla, Matiz Métisse, Hocine.

Le public du samedi est familial.

Le dimanche, ça commence à 11h30. Toutes les associations sont présentes. A partir de 13h00 – 13h30 ont lieu sur scène des démonstrations de danses. Cela s'achève vers 18h00 – 18h30, avec un final musical regroupant tous les groupes. Vers 19h00, tout est terminé.

A noter également une exposition photographique itinérante, consacrée au festival, présente pour l'occasion au stand info.

Vos plus beaux souvenirs ?

C'est quand tout le monde danse ensemble, chacun avec son costume typique, le dimanche soir.

Quels sont vos secrets de programmation ?

Avant tout le travail, qui s'étale sur toute une année. La recherche de choses à faire découvrir. Et une bonne ambiance.

Le travail préparatoire se fait beaucoup par internet pour rechercher de nouvelles associations. De nombreux articles nous font aussi de la publicité. Du coup, certains nous découvrent et proposent de nous aider. Les bénévoles ne manquent pas.

Qu'attendez-vous avec impatience de l'édition 2013 ?

Avant toute chose, de la bonne humeur, de l'enthousiasme. Avec le Mali, ça ne devrait pas être difficile car les Maliens ont une joie communicative.

J'espère que le public sera nombreux et satisfait. Il ne faut pas venir uniquement pour les galettes ou la gastronomie. Notre slogan est :  voir, entendre, déguster. Il y a donc aussi de la musique et diverses activités. C'est un tout.

Pour permettre à tout le monde de faire le tour des stands, nous avons demandé aux associations cette année de proposer des dégustations à 1,00 euro.

Les petits plus du festival ?

Sans hésiter, la possibilité de goûter beaucoup de choses à pas cher, de découvrir d'autres cultures. Les gens sont curieux et il est important de les satisfaire.

De quoi rêvez-vous pour les années à venir ?

Je voudrais faire découvrir des cultures qui font peur aux gens, pour lesquelles il y a des a priori. Il y a par exemple une association de Tsiganes dans les Côtes d'Armor, vers Rostrenen qu'il pourrait être intéressant de faire venir.

Contact :

Site du Motten

56400 Santez Anna Gwened / Sainte-Anne d'Auray

02 97 57 75 82 ou 02 97 57 70 97 ou 06 76 28 85 97

Un site :

(voir le site)

Philippe-Guy Charrière

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