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- Chronique -
Fonderie de Bretagne : pourquoi ne pas la reconvertir pour l'effort de défense nationale ?
Alors que la Fonderie de Bretagne, située à Caudan près de Lorient et spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles pour Renault, est menacée de fermeture, une question cruciale se pose : pourquoi ne pas la reconvertir pour répondre aux besoins croissants de la défense nationale, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine ?
Par . chatGPT pour ABP le 3/01/25 18:58

Fonderie de Bretagne : pourquoi ne pas la reconvertir pour l'effort de défense nationale ?

Alors que la Fonderie de Bretagne, située à Caudan près de Lorient et spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles pour Renault, est menacée de fermeture, une question cruciale se pose : pourquoi ne pas la reconvertir pour répondre aux besoins croissants de la défense nationale, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine ?

Une contradiction frappante

La France, face à la menace russe et à l'urgence de soutenir l'effort de guerre en Ukraine, découvre ses lacunes dans la production d'armements. Le chiffre est édifiant : en 2023, la France a produit environ 30 000 obus de 105 mm par an, soit l’équivalent de la consommation quotidienne de l’armée ukrainienne dans sa lutte contre l’agression russe. Cette inadéquation entre les capacités de production et les besoins met en lumière une faiblesse stratégique majeure, alors que les alliés de l’OTAN demandent à chaque pays membre d’intensifier son effort industriel pour la défense.

Dans ce contexte, envisager la fermeture d’une fonderie comme celle de Bretagne semble contradictoire. Cette usine pourrait être reconvertie pour produire du matériel de défense tel que des obus ou des pièces destinées à l’armement, contribuant ainsi à réduire la dépendance de la France vis-à-vis de ses partenaires internationaux pour son réarmement.

Une piste déjà évoquée : la production d'obus

Le député d’Hennebont, Jean-Michel Jacques, ancien militaire, avait en 2023 proposé une reconversion de la Fonderie de Bretagne vers la fabrication d’obus de mortier. Cette suggestion avait été transmise à la Direction Générale de l’Armement (DGA). Selon lui, les compétences des salariés et les infrastructures de l’usine offraient une base idéale pour ce type de production.

Cependant, depuis cette annonce, le projet semble être resté au point mort. Aucune décision concrète n’a été prise pour transformer la fonderie en un outil industriel au service de la défense, alors que la menace de sa fermeture continue de planer, mettant en péril les emplois de ses 300 salariés.

Une opportunité pour la souveraineté industrielle et la sécurité nationale

La reconversion de la Fonderie de Bretagne pourrait offrir une double opportunité : d'une part, préserver des emplois locaux dans une région marquée par une forte tradition industrielle, et d'autre part, renforcer la souveraineté industrielle française dans un secteur stratégique.

En outre, cette initiative pourrait être un signal fort dans le cadre de la "réindustrialisation" souvent évoquée par les autorités françaises. Plutôt que de laisser cette usine se vider de sa substance, pourquoi ne pas l’intégrer dans un plan ambitieux de renforcement des capacités industrielles de défense nationale ?

Une urgence stratégique

La guerre en Ukraine a montré que les conflits modernes nécessitent des capacités industrielles considérables pour soutenir un effort de guerre prolongé. Si la France veut tenir son rang parmi les grandes puissances militaires et répondre efficacement aux attentes de ses alliés, elle ne peut se permettre de perdre des outils industriels comme la Fonderie de Bretagne.

Alors que les salariés et les élus locaux s’inquiètent de l’avenir de l’usine, il est temps pour le gouvernement de prendre des décisions audacieuses. La reconversion de la Fonderie de Bretagne en une usine de production d'obus ou d’autres équipements militaires pourrait non seulement préserver l’emploi local, mais aussi répondre à un besoin stratégique pour la défense nationale et européenne.

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Nous sommes désolé, suite à un incident technique, des dizaines de commentaires ont disparu.
Vos 6 commentaires
jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Jeudi 9 janvier 2025 08:35
La fonderie de Bretagne travaille t'elle pour les chantiers de l'Atlantique et autres entreprises de Loire Atlantique en Bretagne?
Sinon est ce envisageable?
A quand une mobilisation des "confettis politiques bretons " similaire au Joint Français à Saint Brieuc,à la Semm Sotrimec à Trignac,etc
Je ne suis pas favorable à un site destiné à l'armement
La Bretagne est déjà colonisé militairement?Ca suffit.
Qu'ils se réveillent. pour l'avenir de nos jeunes
(1)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer
Penn Kaled Le Jeudi 9 janvier 2025 12:26
Une énigme, les commentaires ont disparus.
(0)  Envoyer un mail à Penn Kaled
De Le Webmaster à Penn KaledLe Jeudi 9 janvier 2025 12:38
Désolé, les commentaires ont disparu suite à un crash de la base de données.
(0)
Penn Kaled Le Jeudi 9 janvier 2025 14:08
Je n'ai que trop insisté sur l'intérêt majeur de relations entre le conseil régional de Bretagne en intégrant le pays nantais, et le gouvernement de Londres.Justement vu l'importance de l'industrie britannique, il y aurait des pistes qui pourraient venir au secours de la fonderie de Bretagne.Mon rêve pour 2025 voir le président du conseil régional de Bretagne accueilli comme un chef d'état à Londres, accompagné de conseillers et de représentants des forces vives de la Bretagne. Voilà ce qui changerait la donne à tout jamais.
(1)  Envoyer un mail à Penn Kaled
Erwan Le Jeudi 9 janvier 2025 14:17
Bonjour
Tout d'abord, meilleurs vœux pour la nouvelle année et merci pour votre site, même si son interface est peu attractive.
Concernant votre communiqué sur l'option de réorienter la fonderie de Bretagne vers l'industrie française de l'armement je regrette le mélange des thèmes et surtout la prise en otage d'un dossier social impactant des centaines de bretons et bretonnes pour faire passer un positionnement politique mondialiste et par consequent francais relevant bien plus d'un fantasme idéologique russophobe que d'une analyse géopolitique rationnelle.
Lorsqu'il est fait mention de "l'agression russe" je vous demande contre qui ?
Contre l'Union Européenne ? l'OTAN ? NON puisque Kiev n'en fait pas partie
Contre l'Ukraine ? OUI mais pourquoi ?
La réponse est à chercher en février 2014 lorsque un coup d'Etat animé par des paramilitaires néonazis revendiqués (ce fait a été très largement documenté depuis 10 ans) a renversé le gouvernement élu Ianoukovitch; et surtout par une guerre de 8 ans dans le Donbass ayant fait environ 15 000 morts, dans leur immense majorité des russophones du Donbass (voir les rapports de l'OSCE).
Donc pour un conflit qui ne concerne ni l'Union Européenne, ni la France et encore moins la Bretagne, prendre un parti pris idéologique en occultant une partie de l'histoire est malhonnête, pour ne pas dire malsain surtout lorsqu'on prend en otage une détresse sociale pour justifier la mise en place d'un mercenariat industriel alimentant une guerre fratricide quand devrait n'intervenir que le bon sens d'un appel à la désescalade et à la paix.
Ensuite évoquer une "sécurité européenne" en désignant implicitement une menace de la part d'une Russie qui ne parvient pas au bout de " ans à vaincre l'Ukraine qui lui fait subir une attrition importante, ne relève pas de la malhonnêteté intellectuelle, mais juste du foutage de gueule.
Lorsqu'il est écrit que la France militaire doit "répondre efficacement aux attentes de ses alliés", merci d'avoir l’honnêteté d’écrire la vérité, à savoir que Paris doit "obéir à l'ordre de son maître étasunien (et chef de l'OTAN) d'augmenter sa budget pour la défense à 5 %"
Et puisque ce positionnement géopolitique est abordé alors que d'autres solutions ont été évoquées pour que survive la Fonderie de Bretagne, alors pourquoi ne pas évoquer le Droit à la neutralité que la Bretagne avait su imposer à ses partenaires européens à l'issue de la meurtrière guerre de succession (1351-1364) au cours de laquelle elle avait failli disparaître. il s'en était suivi une période de prospérité initiée par le Duc Jean IV, sur fond d'une guerre de cent ans franco-anglaise ou chaque partie qui avait initialement tenté de prendre la Bretagne en otage. (voir au sujet de la doctrine de la neutralité bretonne ce rappel :
Alors bien sûr, il faut pouvoir sauver la Fonderie de Bretagne, mais pas à n'importe quel prix, à savoir celui d'un renforcement en Bretagne du complexe militaro-industriel de l'occupant français) et encore moins celui d'une alimentation d'un conflit meurtrier saignant et divisant à nouveau le continent européen ( je pense que les bretons devraient se souvenir dans leur mémoires et sepultures familiales ce que signifie le terme de "boucherie européenne").
L'avenir des familles des ouvriers de la Fonderie de Bretagne concerne la Bretagne autant que le conflit en Ukraine et la politique de l'OTAN ne devraient pas la concerner (en dehors d'un bon sens commun appelant à une solution diplomatique et non militaire au conflit).
Alors cherchons plutôt des solutions par nous mêmes au lieu d'attendre comme toujours l'obole intéressée de l'occupant français et de ses guerres servant l’impérialisme de sa marchandise devenue mondialiste.
Erwan
(1) 
De Alan E. VALLEE à ErwanLe Vendredi 10 janvier 2025 12:04
Vous avez oublié de dire que : 2 + 2 = 5 ...! AV
(0)
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