Tout en étant extrêmement réservé sur l’exercice du droit d’option contenu dans la loi NoTre, qui limite l’exercice démocratique possible à la date de mars 2019 et aux bons vouloirs des présidents de collectivités concernées, le collectif 44=Breizh et les organisateurs de la manifestation du 29 septembre (1) tiennent à saluer le travail colossal effectué par les adhérentes et les adhérents de Bretagne Réunie qui ont récolté 70.000 signatures en faveur de l’inscription à l’ordre du jour d’un débat au Conseil départemental de Loire-Atlantique sur le retour de celle-ci dans la région Bretagne.
Le refus du président Grosvalet d’inscrire ce débat à l’ordre du jour du prochain Conseil départemental montre que la revendication du droit à décider pour les populations n’est pas populaire auprès de ceux qui gèrent les institutions départementales.
Nous affirmons que les Bretons, de Brest à Clisson, ont le droit de décider des limites de leur pays et du degré de souveraineté qu’ils souhaitent exercer, et cela ne pourra se faire que par la mise en place d’un référendum auto-organisé sur l’ensemble de la Bretagne historique.
La campagne pour un référendum d’autodétermination sur l’ensemble de la Bretagne commence le 29 septembre à Nantes, les militantes et les militants adhérents de Bretagne Réunie y sont bien sûr les bienvenus !
(1) (voir le site) de 44=Breizh, page de la conférence de presse du 20 juin 2018 à Rennes et à Nantes pour le lancement de la manifestation, avec les premiers signataires de l’appel à manifester le samedi 29 septembre à Nantes, qui sont : 44=Breizh, Dibab, Ti ar Vro Bro-Leon, Ti ar Vro Gwengamp, Ti ar Vro Kemper, Ti ar Vro Landerne-Daoulaz, Centre Culturel Breton Yezhoù ha Sevenadur, Emglev Bro Karaez, DAO (Deskiñ d’an oadourien), Roudour, Raok (brezhoneg e Kreiz Breizh), La Gauche Indépendantiste (Breizhistance), Collectif LGBT breton, Dispac’h, Ai’ta, SHAGT (Saint-Herblain À Gauche Toute),… .
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