Pierre-Johan Laffite travaille à l'ISLRF et aide les futurs enseignants des Calandretas à réfléchir à leurs missions, il intervenait ici avec eux pour rendre compte de leurs recherches
Pour lui l'engagement profond de l'enfant vient de son désir. Il rend hommage aux enfants, que ce soit lors de l'apprentissage des mathématiques, une "conceptualisation difficile" en langue minorisée, ou à la culture de classe qui va permettre une "poésis", une puissance créatrice.
Dans les classes coopératives, la vie culturelle et la culture sont objets de patrimoine. Il cite le travail sur la revue littéraire félibrige du Cantal (1895(-1939) qu'un enseignant a découverte avec sa classe.
Il parle de "faille narcissique" qui existe chez l'adulte enseignant, mais pas chez l'enfant, prêt à tous les apprentissages. Un enfant n'est "enrôlé sous aucun drapeau". Il est donc utile de transmettre un patrimoine "hors duquel la langue perd sa substance".
Cette transformation se doit d'être vivante, surtout pas muséologique ou identitaire. Les enfants alors "ne sont pas asujettis, mais sujets".
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